Hippolyte et Aricie

lexical sur ce thème est impitoyable : « prends pitié de ma jalouse rage / Il faut perdre Aricie, il faut de mon époux/ Contre un sang odieux réveiller le courroux » Pourtant, elle semble parfois avoir un éclair de lucidité en appelant Oenone à contenir ses instincts de folie : « Oenone ; prends pitié de ma jalouse rage », et semble surprise par son propre comportement : « moi jalouse ! » B. Hippolyte révélé Cette tirade n’est cependant pas uniquement révélatrice des sentiments de Phèdre

Bickel lumière Dominique Bruguière son Philippe Cachia maquillage et coiffures Kuno Schlegelmitch assistants à la mise en scène Dominique Furgé, Valérie Nègre collaboration artistique Philippe Calvario avec Panope Phèdre Oenone Théramène Thésée Aricie Hippolyte Ismène Nathatie Bécue Dominique Blanc Christiane Cohendy Michel Duchaussoy Pascal Greggory Marina Hands Eric Ruf Agnès Sourdillon PHÈDRE : PETITE ANTHOLOGIE CHRONOLOGIOUE Il n'y a rien à reprendre au caractère de sa Phèdre, puisque par

fatalité. C'est une force contre laquelle, la volonté des hommes ne peut rien. C'est ce qui est fixé de toute éternité et dans Phèdre cette règle est aussi respectée. Notamment quand Phèdre ne veut au départ rien dire sur ses vrais sentiments pour Hippolyte et qu'elle èspère d'eux qu'ils disparaissent avec le temps. Elle est malheureusement déstiné à avouer son amour et donc provoquer la tragédie. Le but de la tragédie est la catharsis = la « purgation des passions ». Il s'agit de faire éprouver au

huit heures ensemble dans les salons de Versailles. La suite des temps portera les Anglais, Allemands, Américains et autres gens à argent ou rêverie antilogique à comprendre l'adresse courtisane de Racine ; même l'ingénue la plus innocente, Junie ou Aricie, est confite en adresse d'honnête catin ; Racine n'a jamais pu faire une Mme de La Vallière mais toujours une fille extrêmement adroite et peut-être physiquement vertueuse, mais certes pas moralement. Vers 1900 peut-être que les Allemands, Américains

sommet de sa gloire, et signe alors un chef-d’œuvre. Phèdre est mariée à Thésée, mais elle aime le fils de ce dernier, Hippolyte. Lors de l’Acte II, la mort de Thésée est annoncée à tort. Mais Phèdre, qui se croit veuve désormais, se laisse aller à avouer son amour à son beau-fils. L’Acte IV, dont est extrait le texte étudié, nous montre Phèdre ayant appris qu’Hippolyte aime Aricie. Nous nous demandons : Comment la jalousie et la culpabilité de Phèdre se traduit-elle dans ce texte ? Pour répondre à

malédiction divine la condamnant à un amour impossible, est éprise de son beau fils Hippolyte, enfant de Thésée. Pensant Thésée mort elle avoue ses sentiments. Horrifié, Hippolyte la repousse. Quand Thesée réapparait, Phèdre n'ose se présenter devant lui. Pour expliquer cette absence Oenone, sa nourrice, accuse Hippolyte de cet amour coupable, mais pour se défendre ce dernier dévoile à son père son amour pour Aricie. Quand Phèdre l'apprend par Thésée, elle est meurtrie, partagée par plusieurs émotions

Phèdre de telle sorte qu'elle lui a fait entrevoir qu'elle pouvait aimer Hippolyte, Thésée étant mort. Or, on apprend à la fin de l'acte II que Thésée est vivant. Phèdre, qui a avoué son amour à Hippolyte, redoute donc de paraître devant son mari. Devant se justifier devant son père, Hippolyte, injustement accusé et innocent, rappelle son « inflexible rigueur » à l'amour et avoue en même temps qu'il aime profondément Aricie. C'est alors que Thésée, se sentant outragé, condamne son fils à subir la

La fatalité et le destin :Tous les personnages de Phèdre sont tous des victimes :Phèdre de son amour coupableOeunone de sa culpabilité et de son mensonge Hippolyte de sa naïveté et de sa La mort :Parallèles entre cours Française du 17 eme et l’antiquité La religion : La religion catholique contrôle la plupart des actions dans toute la France, dont la culture et le théâtreLa scène donc contrôlée et pas libre

et à sa passion amoureuse ? D'abord c'est la passion de Phèdre qui sera étudiée et tout ce que cette « furor » implique chez le personnage. Puis, ce sera l'ambiguïté du personnage qui sera étudié. I. Un personnage passionné A. La passion pour Hippolyte dérègle ses sens ses sens se dérègle à la vue d'Hippolyte, « Je le vis, je rougis, je palis à sa vue ; Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler Je sentis

maléfique sur le destin de Phèdre en lui inspirant son amour pour Hippolyte), la fatalité de la présence des autres (comme affirmait Sartre, « l`enfer, c`est les autres »). Le retour de Thésée, le roi qu'on croyait mort, c'est le moyen d'un renversement de situation qui intervient juste au milieu de la pièce, provoquant une profonde souffrance à Phèdre. Une autre douleur éprouve la reine quand elle apprend que c`est Aricie qu`Hippolyte aime. Elle se sent harcelée, persécutée par leur présence. Comme