Hobbes De La Boetie

Microsoft Word - 4.La Boétie.doc 1 Etienne de La Boétie (1530-1563) DISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE ou LE CONTR’UN 1548/1576 Un texte fulgurant, rédigé sans doute en 1548 alors que La Boétie, petit gentilhomme périgourdin né à Sarlat, alors âgé de 18 ans, entame des études de droit à Orléans. Licencié en droit civil en 1553, il travaillera comme conseiller pour le Parlement de Bordeaux dont il épousera la fille du président. Il se lie avec Montaigne (1533-1592) d’une grande amitié (Cf

Hobbes et le pouvoirHOBBES ET LE POUVOIR Pierre Dockès L'Harmattan | « Cahiers d'économie Politique » 2006/1 n° 50 | pages 7 à 25 ISSN 0154-8344 ISBN 2296012876 DOI 10.3917/cep.050.0007 Article disponible en ligne à l'adresse : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- https://www.cairn.info/revue-cahiers-d-economie-politique-1-2006-1-page-7.htm --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

garantit la pérennité du corps social. En ce sens, il ne s’agit donc pas d’une pure et simple obéissance. D’ailleurs, « Pour être esclave, il faut que quelqu'un désire dominer et (...) qu'un autre accepte de servir ». C’est la thèse de Etienne de la Boétie, dans le Discours de la servitude volontaire, dans laquelle il est question d’un rapport de « domination-servitude ». Le verbe obéir traduit le fait de se soumettre à la volonté de quelqu'un. Cela revient à faire ce qui est commandé et implique donc

ne sont pas inconciliables, autre formulation possible de votre sujet. Posons-nous aussi la question : libres de quoi ? D’agir, de penser…ou libres dans l’absolu ? L’Etat, autre notion clé, est une grosse machine, un monstre même si l’on en croit Hobbes et son Léviathan. Mais c’est aussi chacun de nous en démocratie, celui qui vote, le citoyen. Un ensemble de règles, de lois, d’hommes et de femmes qui dirige mais aussi qui protège. Une force contraignante, qui certes, apparemment, limite notre liberté

PROJET DE SYNTHESE NOM : ALLYN PRENOM : Ayoko Elisée Licence 3 N° 92 81 78 61/ 96 34 42 62 THEME : LA QUESTION DE LA LEGITIMITE DE L’AUTORITE SUR LE PEUPLE AUTEUR : Etienne de LA BOETIE Point de départ Depuis que la philosophie s’est penchée sur les questions existentielles dans la période antique avec les socratiques, l’être qui, comme le disait Aristote est un « animal politique » est toujours resté sur sa soif de comprendre l’individu dans sa relation avec lui-même et avec tout

La notion d’État chez Thomas HOBBES Le personnage   Thomas HOBBES est né en 1588 dans une famille de commerçants de la moyenne bourgeoisie. Il a étudié à Oxford (1), pour devenir, dès l’âge de vingt ans, le précepteur du fils du Comte de Devonshire, futur Prince de Galles. Hobbes restera attaché à cette famille jusqu’à sa mort, en 1679, à l’âge de 91 ans. Entre 1629 et 1649, Thomas Hobbes effectue plusieurs voyages sur le continent. Lors d’un passage à Florence, il aurait rencontré Galilée

marxisme. * L’œuvre de Marx c’est les textes qui sont rédigés par MARX ainsi que leur diverses interprétations. Il faut retenir un ou deux auteurs partiels plus ou moins représentatifs d’une doctrine ou d’une pensée politique : * La Boetie * Hobbes * Lockes * Montesquieu * Rousseau Chacun de ces auteurs ont encore quelque chose à nous dire mais ce n’est pas ce qui fonde exclusivement leur intérêt. Ils peuvent avoir à nous dire des choses tout à fait utile : l’obéissance

dans la DDHC. §3. Les sources philosophiques. Les précurseurs. La Boetie et Spinoza. La Boetie. 1548 livre : le discours de la servitude volontaire. IL est important pour comprendre le phénomène d’assujettissement des masses dans les pays totalitaires. Dans ce discours la Beotie dénonce les peuples qui s’abandonnent et qui n’ont pas la force de se révolter. Cette servitude est le mal politique absolu. La Boetie propose une nouvelle morale politique pour que le peuple s’affranchisse de

C’est précisément à partir d’une philosophie rigoureusement mécaniste que Thomas Hobbes développe sa conception de la nature humaine. L’homme à l’état de nature est un individu jaloux de sa distinction. La rivalité, la méfiance et la fierté, qui manifestent un souci extrême du profit, de la sécurité et de la réputation personnelles sont les passions nécessaires de tout un chacun. La conduite de l’homme résulte d’un jeu de forces mécaniques et d’une soumission aux passions, lesquelles le tiraillent

se demander pourquoi mais également comment l’antinomie initiale s’avère être, réellement, discutable. Un questionnement théorique et pratique incite à penser que l’expression « droit du plus fort » est inconsistante bien que, comme nous y invite Hobbes, il y ait tout lieu de démontrer ensuite la nécessité pour l’homme de valider cette expression. Enfin, il convient de souligner les fondements de la supériorité et de la domination du plus fort sur les faibles. Incohérence à parler d’un droit du