Hobbes De La Boetie

les concepts philo sont progressivement devenus langage commun - la philo est une réponse au questionnement qui se pose à certains moments. Ex. les grandes idéologies (marxisme) sont issues de philosophes qui ainsi façonnent notre monde. Hobbes inventeur du concept moderne d’Etat Importance du contexte dans la philosophie : un texte de philo est compréhensible si on le remet dans son contexte politique et intellectuel. Ce texte peut avoir une portée universelle, mais il faut d’abord

rapport aux autres hommes, et dans l’expérience d’une nouvelle altérité. L’homme est-il un loup pour l’homme ? Cette position de Plaute (Asinaria), reprise par Hobbes est une vision en opposition frontale avec celle de l’humanisme En effet, des auteurs comme Machiavel ou La Boétie ont développé des pensées politiques. Ainsi, La Boétie, le célèbre ami de Montaigne-« parce que c’était lui, parce que c’était moi », qui nous inviterais à envisager la question de l’amitié dans l’humanisme mais dommage

d'invoquer un état de fait, comme la prise de pouvoir par la violence ? Si la crainte de représailles était la seule raison d'obéir, qu'est-ce qui pousserait des citoyens non seulement à obéir, mais à vivre ensemble ? Tel est le fameux paradoxe de La Boétie. Aucune autorité, aucun pouvoir ne peuvent se maintenir à l'existence, s'ils ne s'appuient pas sur le consentement de ceux qui en supportent le joug. Il faut donc supposer que l'avantage contrebalance suffisamment les inconvénients de vivre dans un

violence • L'État joue également un rôle indispensable dans la société pour limiter la violence mutuelle. En effet, selon Hobbes ou Freud, l'homme serait naturellement « un loup pour l'homme ». Si l'on imagine un état de nature (sans État), il ne peut s'agir que d'un état de « guerre de tous contre tous ». Il est donc impensable de concevoir une société sans État. • Selon Hobbes, la condition nécessaire à la société est la création d'une autorité, le Léviathan, à qui les hommes délèguent leurs libertés

aux Essais de Montaigne, à son chapitre architectural sur l’amitié, là où devait se tenir le Discours sur la servitude volontaire de La Boétie, l’Ami. Le chapitre commence par une évocation de « grotesques »[2] composant un cadre. Un cadre vide, car il n’y a pas de Discours, mais les Essais qui devaient le contenir. Pourtant, d’une certaine manière, La Boétie causera beaucoup ; discourir ne peut pas s’arrêter, surtout quand il s’agit d’amitié ou de gloire. Restons-en à l’amitié ; pour la gloire

droit est divin, dans un second temps, il est naturel. Le contrat naturel se manifeste aux XVII° et XVIII° siècles. On passe donc du Sinaï à l’Agora. pacte de soumission / pacte d’association Les grands philosophes qui précèdent Rousseau (Montesquieu, Hobbes, Locke) ont tous réfléchi sur un problème important. Ils ont tous constaté que toute société humaine, pour survivre et traverser le temps, devait se soumettre à une organisation. Cela veut dire qu’il faut toujours qu’il y ait une autorité, un commandement

commun” chez Aristote et celui d’hierarchie ou le roi-philosophe regne sur les autres classes chez Platon. Puis on voit l’apparition d’une nouvelle conception de la société civile avec un contrat social en s’opposant a l’état de nature a partir de Hobbes qui vient jusqu’a Rousseau. Mais en fait, la société civile prend surtout son sens moderne a partir de 16ieme siecle avec la naissance de l’Etat moderne et des théoriciens comme Hegel et Marx qui distinguent la société civile et l’Etat. Et par conséquent

factilem historiarum cognitionem | | | 1568 | | | Mercator : Carte du monde | | 1572 | 25 août : Saint-Barthélémy | Ronsard : La Franciade | | Arcimboldo : Les Saisons | 1573 | | Desportes : les Amours de Diane | | | 1576 | | La Boétie : Le Contr’un | | Antoine de Bertrand : musique des Amours de Ronsard | 1578 | | Ronsard : Sonnets pour Hélène et Sur la Mort de Marie | | Véronèse décore le palais des Doges à Venise | 1580 | | Montaigne : deux premiers livres des EssaisJean

trouver des principes régulateurs de ces passions afin d’éviter les dérives anarchiques et les violences qu’elles entraînent. L’institution du politique par le biais d’un contrat juridique apparait comme la solution la plus classique de ce problème. Hobbes, à la suite de Machiavel, est convaincu que « l'homme est un loup pour l'homme ». Il écrit : « Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tient en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, la guerre de chacun

du Savant et le Politique. « Le pouvoir politique, c'est le monopole de la violence légitime. » Dans cette phrase, Weber résume à la fois la signification, la raison d’être et la légitimité du pouvoir politique. Pour Weber, et pour d’autres, comme Hobbes notamment, la violence légitime est la violence qu’il est nécessaire d’exercer pour assurer le bon fonctionnement d’une société, et le pouvoir politique en a le monopole. Il faudrait donc définir et distinguer les notions de « pouvoir » et « domination »