Homme Supérieur Nietzsche

Humanisme n°7 - mai/juin/juillet 2013 Prise de décision éthique des affaires : La perspective humaniste de Sartre - Benoît CHERRÉ universels. Vers la fin du XIX siècle, certains penseurs émettent des critiques et dénoncent, à l’instar de Nietzsche (1964), le peu de place de l’être humain et de la notion de la liberté dans ces systèmes éthiques (Bertrand, 2000). Dans le cours du XXe siècle, les philosophes existentialistes élaborent des théories fondées sur la liberté et l’individu. Un d’entre

par exemple, logiquement, sera plus étendue à nos quarante ans qu'à nos dix-huit ans. Francis Bacon a écrit « La connaissance est en elle-même puissance » . Le fait de pouvoir acquérir cette connaissance fait donc de nous, des êtres puissants et supérieurs face aux animaux ou encore aux autres êtres ou choses qui eux, n'ont pas la capacité d'acquérir ce bien-là. De plus, dès notre naissance, on nous apprend à acquérir certaines compétences indispensables à notre vie future telles que le fait de

quelque chose que notre supérieur nous a demandé. Il y aurait beaucoup de conséquence sur notre vie. Un médecin ne va pas pouvoir dire non à un patient qui vient se faire soigner. En effet, il a juré selon le serment d’Hypocrate : «  Je conseillerai aux malades le régime de vie capable de les soulager et j'écarterai d'eux tout ce qui peut leur être contraire ou nuisible ». On ne peut pas refuser de se soumettre dans certains cas à des lois venant d’une autorité supérieur. Par exemple on ne peut

discours scientifique, traditionnellement masculin (les femmes scientifiques restant une minorité), conserve cependant beaucoup d'a priori3. On voit aujourd'hui une certaine recrudescence des discours scientifiques tentant de justifier des inégalités homme-femme. C'est le cas notamment des études sur les comportements différenciés et les réactions cérébrales (dimorphisme psychologique). Souvent prises hors de leur contexte, on vulgarise souvent ces études en disant notamment que les femmes sont plus

misère est l’école du bon soldat. » Certains partis sociaux diraient volontiers qu’elle est l’école du bon citoyen. L’opposition de la plupart des clercs français à la Société des Nations est une des choses qui confondent l’historien quand il 1 Un homme d’ordre, M. Daniel Halévy, l’en flétrit violemment. Cf. La République des Comités. 2 La démocratie est d’ailleurs, selon de Maistre, un châtiment de Dieu ; châtiment toutefois bienfaisant. Dieu, avec la révolution, « punit pour régénérer ». Doctrine

conclusion du livre Il y avait dans le pays de Uts un homme qui s'appelait Job. Cet homme était intègre et droit ; il craignait Dieu et s'écartait du mal. Il lui naquit sept fils et trois filles. Il possédait sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de bœufs, cinq cents ânesses et des serviteurs en très grand nombre. Cet homme-là était le plus grand de tous les fils de l'Orient. (Job 1, 1-3) Job est décrit comme un homme riche d'une grande probité, vertu et piété. Un jour, les

................. 95 – Méfiances et contrôles ........................................................................................................ 240 242 244 246 248 251 254 XII AIDER LES AUTRES À SE RÉALISER Comment bien servir ses supérieurs et son entreprise : quand leur obéir et quand les quitter ? .......................................................................................................... 96 – Se mettre au service de ses collaborateurs et leur rendre service.......

S5 Manque cours du 17/09/2010 23/09/2010 II) La relation entre Nietzsche et Schopenhauer 1. Une culture de la Sainteté Qu’est-ce que faire un homme dans la modernité? On ne peut pas faire un homme sans maitre mais ce maitre n’en est pas un s’il ne conduit pas à une surhumanité. Dans le texte on y voit émergé quelque chose de très étrange car d’une part Nietzsche développe une culture de la sainteté ( Nietzsche célèbre Schopenhauer) ; d’autre part en quoi l’œuvre peut être concerné

François Aélion Manager en toutes lettres Pirandello Jaurès Alain Beauvoir Melville Sun Tsé Péguy Machiavel Hugo Confucius La Fontaine Balzac Rousseau Valéry Picasso Céline Chevènement Rabelais Mauriac Nietzsche Diderot Lao-Tsé Epicure Lénine Michelet Tolstoï Malraux Pascal Gide Shakespeare Renan Schopenhauer Montaigne Napoléon Sophocle Aristote De Gaulle Morand La Bruyère Pompidou Goethe Spinoza Bernanos Wilde Schweitzer Trigano Attali Bacon Sartre Saint-Exupéry Montesquieu

l'être même de l'homme; ce qui explique qu'elle soit la même pour tous et qu'elle n'admette pas de degrés. Cette notion renvoie à l'idée que «quelque chose est dû à l'être humain du seul fait qu'il est humain» (Paul Ricœur). Cela signifie que tout homme mérite un respect inconditionnel, quel que soit l'âge, le sexe, la santé physique ou mentale, la religion, la condition sociale ou l'origine ethnique de l'individu en question. (Le concept de «dignité humaine» occupe désormais une place éminente