Homo Faber

inédites ( nucléaires, virales, génétiques) Les « Lumières » ont sacralisé la raison en désacralisant le dogme * ; et en désacralisant la raison les obscurantisme intégristes ou totalitaires, ont sacralisé le rien. L’histoire est-elle donc de l’ « homo sapiens » ou bien de l’homo « demens » ? Le concept de « sapiens » est « rassurant et émollient » Citer Morin Rappel : Au nom de Dieu kamikaze sacrifie des vies Au nom d’un idéal l ‘Etat sacrifie le bohnuer des peuples Au nom de l’athéïsme

soi ou identitaire. Donner de soi une représentation. Travail = manipulation de ce monde. Ex : travail à la chaîne. R. Linhart l’établi. Même dans les ouvriers spécialisés. N’est jamais réduit à un animal. Il y a de la valeur. Pour Arendt, homo faber : l’homme qui fabrique. II. Les caractéristiques sociales du travail Mode de production : forge ce concept intermédiaire. C’est l’articulation des forces productives et des rapports sociaux de production. (Ou unité structurale) 1. Le

d’activité particulière, c’est qu’il doit réfléchir aux usages qu’il doit en faire. L’homme est supérieurement intelligent, justement car il sait fabriquer et utiliser des outils divers : Bergson caractérisera ainsi l’homme non pas de homo-sapiens, mais de homo-faber. Bergson n’est pas le seul à croire que le travail humanise l’homme, Emmanuel Mounier a écrit que « Tout travail travaille à faire un homme en même temps qu’une chose. » Partant du principe qu’en travaillant l’homme accomplit sa fonction

fait sa valeur. Si l’Homme n’a pas toujours philosopher, c’est parce qu’il devait apprendre à satisfaire toutes les nécessités de la vie. Avant de faire de la philosophie, ils devaient apprendre la technique. Avant d’être homo sapiens, l’Homme a d’abord été un homo faber. Il est vrai que la philosophie est une activité théorique mais en répondant à ses questions elle permet à l’Homme de mieux. C’est aussi une captivité pratique (= morale). On retrouve son sens étymologique (amour de la sagesse)

Ils se servaient de deux mots […]: zôê, qui exprimait le simple fait de vivre, commun à tous les êtres vivants (animaux, hommes ou dieux), et bios, qui indiquait la forme ou la façon de vivre propre à un individu ou à un groupe1 » Giorgio Agamben, Homo sacer, vol. I, Le Pouvoir souverain et la vie nue, Paris, Seuil, 1997 Zoe versus bios Selon Agamben, l’opposition se marquait, dans la langue grecque, entre la « simple vie naturelle » et le « mode de vie particulier » (p. 9), « la vie en général et

DE LA LIBERTÉ A. Le Progrès Technique, Facteur de Libération ? 1. La Neutralité de la Technique ? 2. Le Principe de l’Action Extérieur à la Technique 3. La Technique comme Fin en soi B. La Culture Technique comme Aliénation 1. De l’« Homo Sapiens » à l’« Homo Faber » 2. Le Travail et la Dialectique de la Liberté et de la Servitude III. LE TRAVAIL, LA TECHNIQUE ET LE BONHEUR 1. La Nature et le Travail : la Question du Bonheur 2. Le Bonheur dans le Travail par la Technique ? CONCLUSION : « Science

peut avoir pour se défendre ou attaquer naturellement. L'homme, dans cet état fort dépourvu face à son environnement va devoir ruser et user de sa raison pour s'en sortir dignement. Les outils, instruments de la technique, apparurent dès les premiers homo sapiens et furent développés sans cesse depuis lors. Les outils sont eux aussi propres à l'homme, c'est la manière qu'il a trouvé pour subsister dans son environnement. Cependant, l'homme a développé la technique et ne s'est pas réveillé un beau matin

transformation de la nature est permanente, perpétuelle, peut-être aussi vieille que l'humanité, de sorte que l'homme ne pourrait pas s'en empêcher, de par son essence. L'homme transformerait la nature parce qu'il est essentiellement un technicien, un "homo faber", et par là même, un être voué au travail. D'autant que cette action séculaire de l'homme sur son environnement lui permet de mieux assurer ses moyens de subsistance, d'améliorer ses conditions de vie, son autonomie, son indépendance, vis-à-vis

la formidable vague d'antisémitisme qui va déferler sur le monde. J'ai voulu rester parmi ceux qui seront demain des persécutés." Apport conceptuel. 1) Intelligence et intuition. À la définition classique de l'homme comme homo sapiens, Bergson substitue celle d'homo faber. Cela ne signifie nullement que l'intelligence ne nous définirait pas mais elle est fondamentalement une faculté active :" L'intelligence envisagée dans ce qui paraît être la démarche originelle est la faculté de fabriquer des

L'intelligence de l'homme est technique La technique semble originairement être inscrite dans la nature humaine. Bergson dans L'évolution créatrice caractérise l'homme comme un être technique : il affirme en effet que l'homme avant d'être homo sapiens( homme sage) a été homo faber( l'homme qui fabrique). L'intelligence de l'homme est originairement tournée vers l'extérieur et vise à fabriquer objets, outils.. On peut lire ainsi "En définitive, l’intelligence, envisagée dans ce qui en paraît être la démarche