Homophonie

littérature du XXème siècle, "Finnegans Wake", publié en 1939, auquel il travailla pendant dix-sept ans. En y créant une écriture qui, tour à tour ou simultanément, fait appel à une lecture alphabétique, épellative, idéographique, en utilisant des homophonies translinguistiques fondées sur dix-neuf langues différentes, son texte atteint une complexité propre à donner du travail aux universitaires pendant plusieurs siècles. Quand un audacieux se risque à une impossible traduction, on obtient par exemple:

émissaires, il ne fait précisément que redire, et, de ce fait, sa charge poétique est pratiquement nulle. Par un étrange paradoxe, cette poésie qui devait être partout, est absente du poème qui est constitué de six alinéas de prose où répétitions et homophonies prennent des allures de rabâchage et où le jeu de mots final, concetto populaire, paraît bien laborieux. Parmi les brèves saynètes, certaines sont saisissantes : « Souvent, au Bois, un cerf traversait une allée. Un peu partout, les gens mangeaient

Castille (Souvenirs de familles ou l’ange garde-chiourme, p. 27); “martyr c’est pourrir un peu” au lieu de partir c’est mourir un peu (Souvenirs [... ], p. 31); “quroquipi” pour quiproquo (Souvenirs [...], p. 35). 67 f) Les homonymies ou homophonies. Elles peuvent être approximatives: “des Henribérot” pour Hénri Beraud (La Crosse en l’air, p. 120); l’ambiguité reste alors “mince, et le double sens, souvent banal”, commente Boyer. Ou bien elles peuvent être développées, par exemple: “geai

l’esthétique de la farce par son indifférence absolue à la profondeur individuelle des personnages et à la vraisemblance du décor. La subversion permanente : Avec son goût du canular, Jarry s’amuse à démanteler le langage, associant les mots, par homophonie, au mépris du sens, sous divers prétextes : Mère Ubu : Elle est au moins égale à la Vénus de Capoue. Père Ubu : Qui vous dites qui a des poux ? Mère Ubu : Vous n’écoutez pas, Mr Ubu, prêtez nous une oreille plus attentive. L’orthographe :

mots appartenant à deux langues différentes, qui ont entre eux une grande similitude de forme mais dont les significations sont différentes. 7. Homonyme -  Qualifie un mot qui à la même orthographe ou la même prononciation qu'un autre 8. Homophonie - une variété d’homonymie désignant le rapport entre deux mots différents possédant la même prononciation. 9. Imaginaire linguistique – c’est le rapport du sujet avec la langue, il est défini en tant qu’une fiction à la fois linguistique, nationale

perversion classique ou invention moderne ? op. cit. « Quatorze notes sur le deux et le double » disant en substance à propos d'Impressions d'Afrique que les descriptions de cérémonie ont pour dessous une succession de récits qui ont pour dessous des homophonies. Lascault analyse par ailleurs les relations de l'identité et de la répétition relisant la perversion comme version paire. 28 . Ces objets métonymiques de l'humain sont, l'un, inanimé, et les autres privés de vie. 29 . Le principe du récit à tiroirs

 » (M, 150) Une relecture lente et insistante de ces quelques mots permettrait peut-être de voir (et d’entendre) l’obsession investir la langue même dont on se sert pour l’exprimer. Le lecteur attentif aux allitérations, assonances et autres homophonies dont l’écriture de Giraudeau fait souvent son bonheur, ne manquera pas d’en trouver encore ici de beaux exemples (fais bouffer futile ; inutile futile ; inutile futile bestiole ; inutile futile bestiole ; sale bestiole…). Ainsi relayée ou soutenue

passent pour la variété la plus basse du mot d’esprit fondé sur des mots, vraisemblablement parce qu’ils permettent le mieux de faire de l’esprit ‘à bon marché’ et en se donnant le moins de peine possible » (Freud, 1988, p.104). Ils focalisent sur une homophonie ou une homographie mais pas sur la syllepse ou le jeu de mot intelligent. 35 Ce n’est donc pas aléatoire que Huysmans fait dire des calembours, mêlés à une grivoiserie sans goût, aux gens qu’il méprise, comme le veut la loi du rire : Les camarades

suffit dʹen changer la disposition typographique pour rendre compte de leur nette dimension poétique : en effet, comme le dit très justement Jean-Paul Schneider, ʺsʹy mêlent les rythmes pairs et impairs, appuyés par une prosodie qui joue sur les homophonies tantôt discrètes, tantôt lancinantes. Une simple manipulation typographique du texte suffit à rendre sensible le phénomène.ʺ 46 Mme de Graffigny, Lettres d’une Péruvienne (1747) Aza ! mon cher Aza ! les cris de ta tendre Zilia, tels

81 80 24 mineure) »84. En fait, le signifié « mineure » peut renvoyer à trois signifiants normalement bien différents : premièrement « ne pas avoir dix-huit ans » ; deuxièmement « être de moindre importance » ; et, troisièmement, par homophonie avec « mineur », il fait aussi allusion à « l'ouvrier dans une mine ». Seulement, on voit mal lequel de ces signifiants est le plus pertinent. Il serait fort probable qu’un lecteur ne distinguât qu’un seul sens du mot, mais on ne peut guère prévoir