Hugo Les Mains Sales

l’état le finançait comme une véritable activité citoyenne. Il récompensait tous les ans les meilleurs dramaturges. Jusqu’à aujourd’hui, le théâtre et les metteurs en scène n’ont jamais renoncé à cette fonction didactique de leur art. Au XIXe s., V. Hugo conçoit la salle de spectacle comme le seul lieu véritable rendant possible la réunion des hommes, rendant possible leur fraternité effective (tous les spectateurs unis dans une ferveur commune, assis côte à côte), leur égalité politique et leur éducation

de l’antiquité grec ou les hommes étaient les uniques comédiens et portaient des masques, de ce fait le théâtre était loin de représenter le réel. Toutefois chaque pièce donnait à voir une morale ou un message souvent critique de la société. Victor Hugo dit « Le théâtre n’est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de toile... », ainsi le théâtre ne cherche pas la reproduction d'une réalité mais la démonstration d'idées pour accéder à une vérité grâce à l'illusion et l'exagération

le printemps de ma jeunesse folle » Clément Marot - « pleurez avec moi tendres fleurs » Agrippa d’Aubigné - « l’amour de moi s’y est enclose » Anonyme - « le lac » Alphonse de Lamartine - « elle avait pris ce pli dans son âge enfantin » Victor Hugo - « la cloche fêlée », « Harmonie du soir » « la servante au grand cœur » Charles Baudelaire - « Il pleure dans mon cœur » Paul Verlaine - « enfance » Arthur Rimbaud - « complainte amoureuse » Alphonse Allais - « les passantes » Antoine Pol -

est en prise directe avec la réalité. Victor Hugo et la bataille d’Hernani illustrent bien le pouvoir qu’a une pièce, parfois, à remettre les règles en question, tout comme Corneille et son Cid en leur temps. L’art du théâtre est, par conséquent, un art de réalité qui agit sur la réalité. En témoignent également les pièces Molière qui gênaient le politique, par exemple Tartuffe et le Parti des Dévots, ou celles de Jean Paul Sartre, comme Les mains sales, qui donne à lire une critique de l’engagement

pièce de théâtre de Pierre-Claude Nivelle de la Chaussée représentée pour la première fois par les comédiens français le 28 février 1738 au Théâtre de la rue des Fossés Saint-Germain, à Paris. III. 19e siècle Victor Hugo: Fils d'un général d'Empire souvent absent, Victor Hugo est élevé surtout par sa mère. Il publie en 1827 sa première pièce de théâtre en vers, Cromwell, puis Orientales et Hernani. Il s'impose comme le porte-parole du romantisme aux côtés de Gérard de Nerval et de Gautier. En

yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor HUGO, Les contemplations, 1856 Tout d'abord, la douleur de l'auteur se rapporte à plusieurs raisons. La

foi en un avenir meilleur pour les autres et donc le bien fondé de ses idées Jean-Paul Sartre, Les Mains sales Peut-on comparer Kaliayev à Hugo ? Les points communs L’acte : abattre un traître L’importance de l’affectif La jeunesse Le danger encouru et accepté Les différences Le manque de détermination Hugo pour être reconnu par les autres, Kamiayev pour le bien de l’humanité Hugo : un acte pour lequel il ne s’interroge pas; Kaliayev : foi en un avenir meilleur pour les autres et

Victor Hugo ............................................................................................................................... 36 Chanson (L'Âme en fleur). Victor Hugo ......................................................................................................................... 37 Choses du soir. Victor Hugo.......................................................................................................................................... 37 Clair de lune. Victor Hugo...

refusez point de présenter à la mort vos personnes. Celui qui vous maîtrise tant n’a que deux yeux, n’a que deux mains, n’a qu’un corps, et n’a autre chose que ce qu’a le moindre homme du grand et infini nombre de nos villes, sinon que l’avantage que vous lui faites pour vous détruire. D’où a-t-il pris tant d’yeux, dont il vous épie, si vous ne les lui baillez ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne les prend de vous ? Les pieds dont il foule vos cités, d’où les a-t-il, s’ils ne sont

avec d’Alembert. -Fontenelle : entretien sur la pluralité des mondes, dialogue des morts. -traité sur la tolérance : dialogue entre un prêtre et un mourrant -Marivaux ; l’île des esclaves -Montherlant : la reine morte - Sartre : les mains sales (Hoederer et Hugo qui parlent de leurs convictions politiques) -Beaumarchais : le mariage de figaro -jean Claude carrière : la controverse de Valladolid -camus : Caligula -oscar Wilde : le portrait de dorien gray -Anouilh : Antigone -Platon : dialogue