Hyperbole Cosette

Il existe des figures de répétition : • L'anaphore : c'est la répétition d'un mot ou d'un groupe de mot en début de phrase • Le pléonasme : Il s'agit de l'emploi d'un terme superflu (exemple : monter en haut) • La gradation : des mots sont assemblés successivement de manière croissante ou décroissante • Le parallélisme : reprend une structure syntaxique (exemple : partir pour tout laisser, quitter pour tout abandonner) • La répétition : le même mot est réécrit plusieurs fois   Il y a aussi

à l’exil pendant 18 ans, période pendant laquelle il écrivit un roman engagé, Les Misérables. Le passage que nous avons là est un extrait de cette œuvre mondialement connue. Il s’arrête ici sur le personnage de Fantine qui a dû laisser sa fille Cosette chez des aubergistes malhonnêtes Les Thénardier. Elle vient de se faire renvoyer de l’usine de Mr Madeleine car les femmes qui travaillent avec elle ont découvert qu’elle une « fille-mère ». En quoi se passage est-il argumentatif ? Nous verrons

considérable et tous les genres y sont représentés. Une de ses caractéristiques est l'engagement ; Les Misérables est un roman historique, social et philosophique : à travers la vie des différents personnages, Victor Hugo aborde la question de la misère. Cosette fait partie des personnages les plus connus, c'est une petite fille que sa mère ne pouvait plus élever et qui a été placée chez les Thénardier ; ils ont fait d'elle une servante. Elle apparaît pour la première fois dans le roman lorsqu'elle traverse

« pendant des mois », « tous les jours », « un soir » puis on remarque des verbes au passé simple : « dura », « on ne sut », « creva », « rappela », « découvrit » … Enfin, dans l'extrait des Misérables, il y a aussi la présence de personnages avec « Cosette », «  Fantine », « Marguerite », et les « Thénardier ». Il y a également des repères temporels « Depuis longtemps », « des nuits » et pour finir on trouve des verbes au passé simple « répondit », « mourra », « jeta ». Deuxièmement, nous déterminerons

« L’exploitation de Cosette », Les Misérables, Victor Hugo Extrait étudié : de « Cependant une porte s’était ouverte... », p. 434 à « ... elle désignait du doigt Cosette », 439. Introduction : La littérature de Victor Hugo a toujours été populaire au XIX° siècle car il est le défenseur des opprimés. Pour arriver à ses fins il a écrit différents styles d’ouvrages tels que du théâtre (Hernani), de la poésie (Les feuilles d’automne) ou des romans (Les Misérables). Dans ce passage, Hugo critique

éléphant », en rapport avec sa corpulence forte, mais aussi à des hommes, « un gendarme », lorsqu’elle parle, « un charretier » lorsqu’elle boit, « un fort de la halle » pour son physique imposant, « le bourreau » pour la manière dont elle traite Cosette sa domestique, ou des produits de « greffe » d’une « donzelle sur une poissarde », en référence à son langage grossier, et même « la mijaurée sous l’ogresse », forte contradiction entre une mijaurée qui est une femme très féminisée et une ogresse

crise économique ou les nombreuses émeutes qui se préparent. Les Misérables c’est d’abord un roman historique, directement inspiré par de réels événements comme les obsèques du général Lamarque, avant d’être un roman d’amour (avec l’idylle entre Cosette et Marius). Les passages historiques sont dignes d’un historien et les « choses vues » de Victor Hugo (mémoires et commentaires pris sur le vif) ne sont pas sans rappeler le fameux carnet avec lequel Zola descendait dans la mine pour écrire Germinal

: - En effet, il y a un champs lexical autour de la «douleur» : arraché deux dents (l.10 à 13) ; «aucun repos» (l.34) ; «yeux très brillant» : malade (l.36) ; «douleur fixe à l'épaule» (l.36) ; «toussait beaucoup» (l.37). - En effet, il y a une hyperbole qui insiste sur la rapidité de l'usure de Fantine : «Fantine depuis la veille avait vieilli de dix ans» (l.1). - En effet, il y a la présence d'intensif qui insiste sur sa douleur: «elle toussait beaucoup» (l.37) ; «yeux très brillant» (l.36).

siècle. Les Misérables, publié en 1862, est un roman historique et social, dans lequel Victor Hugo décrit la vie du peuple à travers l'histoire du bagnard Jean Valjean, mais aussi d'autres personnages emblématiques, comme Fantine, la prostituée, Cosette l'orpheline, ou Gavroche le gamin des rues. Nous nous intéresserons donc à un seul de ces personnages : Gavroche, l’enfant des rues. Le passage que nous étudions raconte la mort de Gavroche, tué par la garde nationale pendant l’émeute parisienne

Une salive rougeâtre lui souillait le coin des lèvres, et elle avait un trou noir dans la bouche. Les deux dents étaient arrachées. Elle envoya les quarante francs à Montfermeil2. Du reste c'était une ruse des Thénardier pour avoir de l'argent. Cosette n'était pas malade. Fantine jeta son miroir par la fenêtre. Depuis longtemps elle avait quitté sa cellule3 du second pour une mansarde fermée d'un loquet sous le toit ; un de ces galetas4 dont le plafond fait angle avec le plancher et vous heurte