Hypotypose

Andromaque cherche à faire partager son désarroi à sa confidente, en lui mettant sous les yeux le tableau de ces horreurs. Identifiez les procédés auxquels elle a recours pour y parvenir. Le récit de la dernière nuit de Troie constitue une hypotypose. Pour mettre le tableau sous les yeux de la confidente, et par la même du spectateur, Andromaque utilise d'abord des questions rhétoriques dans les cinq premiers vers (elles font participer l'auditeur au récit). Mais surtout, elle a recours

peut voir une certaine figure de style, par exemple, « Tu n’est ni un Dieux ni un Démon », « Ne nous entête ni de tes besoins factices, ni de ta vertu chimérique » qui annonce les idées fixes et résolues du tahitiens. Ainsi on peut remarqué des hypotypose telle « vous vous êtes égorgés pour elle ; et elle nous sont revenues teinte de votre sang » . Pour finir, il se trouve un champs lexical de la cruauté, la violence et la destruction : « folles »l.6, « féroce »l.7, « haïr »l.7, « égorgés »l.7, «

mettre en relief une idée au moyen d’une expression exagérée. L’hyperbole est donc une exagération exprimée par l’accumulation, par l’emploi d’intensifs ou par l’emploi de mots excessifs. Ainsi, la phrase « Je meurs de faim. » est une hyperbole. Hypotypose (féminin) : C’est une figure qui se fonde sur l’animation d’une description et qui destinée généralement à faire voir au lecteur quelque chose. L’hypotypose permet de se représenter une scène ou un objet. Ironie (féminin) : C’est une figure très

tradition est rapidement dépassée tandis que la guerre sombre dans l’horreur, ainsi que nous le montrerons dans un deuxième temps. I- Un topos : le combat épique 1) Un scène spectaculaire Le terme spectacle est employé l. 37 Mise en place d’une hypotypose : Gaudé nous plonge dans une perception physique du combat : Précision détaillée des blessures donne l’impression d’être présent par ex. 48, 51 Mélange de sensations, synesthésie : la vue bien sûr (22, 28…) mais aussi l’ouïe (10, 39, 43, 57, 58)

propositions qui concernent l'entourage on peut y relever une gradation qui montre un phénomène d'autorité abusif ligne 11 à 13.3eme mouv : ensuite le portrait de la gestuelle de Giton assis Le but est d'arriver le plus vite possible : on a une hypotypose animée qui s'adresse au lecteur direct au présent ligne 19Le verbe « voir » dépend ensuite de 6 verbes à l'infinitif qui montrent avec précision extrême l’attitude de Giton la bruyère montre le mécanisme de son corps comme une marionnette avec le

« s » rappelle l'effleurement, les frissons et les soupirs. Emma BOVARY vit une forme d'hallucination sensuelle, tout se mélange dans sa tête. Sa confusion est traduite par l'énumération qui crée une hypotypose , où tout se superpose, ce qui est souligné par la conjonction de coordination « tandis que ». Dans le second paragraphe, la narration est en focalisation interne . Nous sommes dans les

phrase : "il faut que j'ouvre au couteau le mystère comme un ventre, et que j'y plonge à pleines mains, même si rien ne changera rien à rien". Métaphore chirurgicale évoquant une césarienne (il faut "accoucher la vérité" ?) ou une autopsie, avec hypotypose : "couteau", "ventre", "plonger", renforcée par les allitérations en [r] puis en [pl] : "plonge" / "pleines mains", et le retour du [r], avec la répétition obsessionnelle et l'antanaclase du "rien". Cruauté de l'acte, présenté comme un impératif

blessures » d’Ouradour , vers 13, son « sang , ses ruines » vers 14. La « tête épouvantée », dont il ne retient et ne décrit que le regard , vision effrayante qui le poursuit : « ils ne me quitteront pas » = registre pathétique. Ici, on a presque une hypotypose (= évocation d'un tableau violent de façon à le faire revivre dans l'imagination du lecteur). Regard = symbole de l'âme, enfant = symbole de l'innocence. Volonté de marquer l'imagination du lecteur mais aussi de dénoncer ces morts injustes. 2) Un

Racine fait l'utilisation d'une énumération de verbes à l'infinitif : « courber » « frapper » « tomber » pour donner une sorte de rapidité au suicide d'Hermione. Le récit doit être captivant, d'où l'utilisation des verbes à l'infitnitif qui donne une hypotypose, pour faire en sorte que le lecteur revive la scène en la décrivant avec beaucoup de détails. La scène semble alors plus réelle, et le dramaturge peut alors atteindre son but qui est comme l'a dit Boileau «  plaire et de toucher ». Le désespoir

mort. III Le choix d’une écriture complexe hybridant les genres (description, allégorie, prosopopée, monologue intérieur et faux dialogue), mais tenant fermement son lecteur 1) Description : dans le goût de la renaissance, et puis utilisant une hypotypose 2) pourquoi l’allégorie et la prosopopée : richesse de signification car cette statue est à la fois une proclamation sur la beauté, sur l’attrait sensuel, mais aussi une réflexion sur la vie de tout être humain : masque social vs réalité des sentiments