Identification Romanesque

Le genre romanesque, en évolution depuis le XIXème siècle surtout, montre des personnages aux caractéristiques extrêmement variées. Ils ont cependant tous un point commun : ce sont des personnages fictifs, nés de l'imagination de leur créateur, c'est-à-dire de l'écrivain, et même si ce sont des personnages fictifs, beaucoup deviennent vivants aux yeux du lecteur, même que celui-ci a parfois l'impression que certains personnages existent réellement. On peut donc se poser quelques questions à ce sujet

l'engagement du personnage principal, Bardamu. Situer le passage Ce début de roman énergique surprend par sa manière d'exhiber les rouages de l'incipit tout en les récusant. C'est une discussion d'une banalité confondante qui va engendrer la trame romanesque. Bardamu se laisse guider par son élan vital ; on peut déjà signaler ici l'influence des écrits autour de la psychanalyse ; par défi envers Arthur Ganate, personnage qui se révélera insignifiant dans l'amplitude de l'histoire mais essentiel sur

indirectmt). Les objets sont caractérisés de façon plus ambiguë. La norme est un « nous » par rapport à qui les persos sont évalués comme égaux, inf ou sup, als qui ce « nous » désigne-t-il ? Sans doute le commun des mortels. Aristote pense une identification de la qualité morale et sociale des persos. Or, ce pt de vue a évolué depuis (ex : disjonction entre le niveau de dignité des actions et des persos ds le théâtre de Corneille que démontre Genette). Peut-on imaginer des actions non élevées en milieu

LE PERSONNAGE ROMANESQUE « Un roman c’est un miroir que l’on promène le long d’un chemin » Stendhal I. Carctéristiques 1) Statut du personnage * Personnage = support de l’action « agissant » : Aristote Poétique * Personnage structural en fonction du déroulement de l’intrigue : Propp Morphologie du conte * Personnage pragmatique = est vu dans un contexte hors-texte : Jouve  Le personnage dans le roman 2) Nom du personnage : la désignation = matrice de la vie du personnage

mémoire et l’imaginaire à l’œuvre, et ce malgré la réticence et la mauvaise foi du personnage. Construction d’une histoire d’amour, tout en sachant qu’ « il n’y a pas d’amour heureux ». III Entre distance ironique et identification à Aurélien : le narrateur. Le retour du romanesque A/ Figure féminine : proprement aragonienne autour du prénom se déroule l’imaginaire. Dès la première ligne, apparaît la princesse d’Orient. Effet d’ellipse dans la phrase « Mais Bérénice. », où le prénom se trouve isolé

pouliche des haras de Cordoue, la chevelure flamboyante de Nana 11FRSEME-LR-CE1-3-C Page 1 sur 5 est assimilée à « une toison de bête ». L’héroïne de de Gourmont est à part : son atout, ce sont ses mains, symbole de caresse. Les situations romanesques présentées par Mérimée et Zola illustrent la contagion du désir masculin stimulé par la sensualité déployée par Carmen et Nana. - Origine populaire (« gitanilla », prostituée, servante), marginalité attirante (une bohémienne, une prostituée, une

que dès la deuxième moitié du XIXème siècle. De nos jours, toute personne a déjà lu au moins un roman : un roman policier ou épistolaire, un roman d’aventure ou d’amour, un roman philosophique ou un roman pour enfants, le choix qu’offre le genre romanesque est vaste ce qui plait a tout les public. Or, que cherche-t-on dans la lecture d’un roman ? L’objet du roman a également évolué avec le temps, ce qui semblait être une littérature de divertissement uniquement évoque aujourd’hui des sujets humanitaires

FICHE RÉSUMÉ SUR LE ROMAN ET SES PERSONNAGES VISION DE L'HOMME ET DU MONDE   1 : Introduction : Le roman est le « bâtard » de la littérature ( Baudelaire ). Son domaine romanesque est presque illimité, son identité et sa généalogie sont incertaines, son illégitimité à été maintenue longtemps. Le roman dérive de l'épopée, il devient la forme principale de la fiction narrative par opposition au théâtre ou à la poésie. Le roman est à distinguer du récit, de la nouvelle, de l'essai. C'est une forme

Flaubert paru en 1857, dont l’héroïne, à force de lire des romans romantiques , commence a rêvé d’une vie romanesque. Emma Bovary réussit même a confondre la réalité avec ses romans. Le roman est donc un objet de rêverie. Le lecteur peut parfois se retrouver dans un livre. Vivre la même histoire qu’un personnage, être aller sur les mêmes lieux… Les auteurs réalistes permettent plus ces identifications, étant donné qu’ils ont pour but de retracé la vie sans l’enjoliver. Le lecteur a donc moins de difficulté

pour se démarquer d’un genre mineur, condamné par la plupart des critiques et des écrivains, ... le roman. L’auteur face à son oeuvre condamner le genre romanesque : cf Rousseau dans sa préface de La Nouvelle Héloïse > connivence ou même «jeu publicitaire» cf Les Liaisons dangereuses : avertissement de l’éditeur sur la nature romanesque des lettres et préface de celui qui se nomme le rédacteur-correcteur de lettres existantes => Le roman de Marivaux, La vie de Marianne, est présenté comme un