Imaginaire Du Poète

BIOGRAPHIE : Charles Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867, à 46 ans. Héritier du romantisme, contemporain du Parnasse et initiateur du symbolisme, Charles Baudelaire marque un tournant dans l’historienne la poésie française, à la fois par son oeuvre et sa réflexion sur l’art. le titre même de son principale recueil, publié pour la première fois en 1857, Les Fleurs du mâle, évoque l’ « alchimie » poétique qui transmue en beauté

par la suite, les intérêts de la poésie qui fait appel au rêve ou à l'imagination pour le lecteur. Le lecteur voyage par la poésie du rêve. En effet, le poète créant un univers merveilleux où la nature peut fusionner avec l'homme, incite à un dépaysement du lecteur qui se trouve alors emporté par la magie des mots et des images. Le poète puise dans le rêve pour le retranscrire et fait s'évader le lecteur en même temps que lui en lui faisant partager son expérience. Le lecteur s'imagine dans ce

La chevelure: Dans « la chevelure », le poète opte pour une focalisation interne. En effet, la présence de pronoms personnels de la première personne du singulier « je » et « j’ » (vers 5-11-21-29-34-35) domine considérablement par rapport au nombre de pronoms de la deuxième personne du singulier « tu » (vers 14-33-34). Cette omniprésence du pronom « je » traduit le dynamisme du poète dans l’aventure sensorielle du poème. De plus, l’obsession pour le vin de Baudelaire, évoquée notablement dans

inspiré également la poésie moderne. Ainsi en est-il du poème « Le pont Mirabeau », qui a été publié en 1913 dans le recueil Alcools dont le titre primitif était Eau de vie, au moment où le poète se séparait de Marie Laurencin. C’est la deuxième pièce du recueil, après « Zone » qui signe la profonde modernité du poète et l’influence du cubisme. On verra comment Apollinaire y entrelace dans un registre élégiaque les thèmes éternels du lyrisme traditionnel, celui de l'amour malheureux et de la fuite du

entre ce personnage maléfique et le « je » du poète tourmenté par l’idée de la mort qui approche. Ce poème a été mis en musique par Ravel, il ressemble à un long bourdonnement avec une prépondérance de notes graves. I] Le dialogue Il est possible de remarquer que chaque strophe correspond à une réplique. Scarbo domine le poète, seulement deux répliques pour celui-ci contre 4. C’est lui qui commence le poème par une phrase impérative, le poète lui, est à sa merci. Nous avons affaire à un dialogue

Baudelaire (1857). Si l’idée du voyage pour Baudelaire est une aspiration à connaître un autre monde, ce dernier n’a pourtant que très peu voyagé (1841 à l’âge de vingt ans s’est rendu sur l’île Morris et l’île de La Réunion). Son voyage à lui est imaginaire et c’est ici une promesse adressée à une femme qu’il aime. L’invitation au voyage est un poème extrait de la section Spleen et Idéal des Fleurs du Mal, un recueil composé de six parties qui fonctionnent comme un « voyage organisé ». L’invitation

Loin de son village natal, le poète se lance dans un véritable voyage imaginaire vers l’Afrique ; une Afrique où la femme tient un rôle privilégié. Senghor va dès lors dresser le portrait de cet être cher. En effet, c’est l’aspect physique de la femme qui nous introduit dans ce poème comme le révèle le titre non moins évocateur « Femme noire » qui spécifie le récepteur, mieux le référent de son message. C’est bien de la femme noire qu’il s’agit. D’ailleurs, le poète insiste sur ses propos au moyen

Comparaison Sensation (1), Ma Bohème (2), Aube(3) Dans (1) le poète évoque sa marche dans l’espace réel de la nature mais le poème se termine sur une comparaison : « heureux comme avec une femme » il suggère donc une équivalence entre la nature et la fable et on peut même dire qu’il substitue la femme à la nature substituant en même temps le monde du sentiment au monde des sensations. Dans le (2), on a, au contraire, un mouvement ascensionnel qui correspond au passage de la réalité au rêve :

en quête de perfection et de modernité poétique, Charles Baudelaire a tenté au travers de la prose de satisfaire son ambition : « Faire du poème en prose la forme par excellence de la poésie moderne et urbaine ». Publié après la mort du poète en 1869, le poète entendait évoquer le quotidien du monde moderne et urbain. Le recueil Le Spleen de Paris (ou "petits Poèmes en prose") est cependant concomitant dans sa rédaction à celui de Les Fleurs du Mal (1857). Cela explique les récurrences thématiques

comme fuite et refus du monde réel. Enfin, nous analyserons le poète en tant que voyageur. I° Le voyage dans la poésie Les poètes nous plongent dans différents mondes, soit un monde qui relève du réel, soit de l'imaginaire, du rêve. Les poètes Baudelaire (L'invitation au voyage, Le voyage, Parfum exotiques...) et Rimbaud (Le bateau ivre) nous font beaucoup voyager entre le réel et le rêve, à travers leurs poèmes. Le poète nous fait voyager géographiquement, et nous emmène vers un "ailleurs"