Instruire Distraire

qu'obéir ? Non. Ce n'est plus à vous qu'il faut que j'en réponde, Ce n'est plus votre fils, c'est le maître du monde. J'en dois compte, Madame, à l'empire romain, Qui croit voir son salut ou sa perte en ma main. Ah ! si dans l'ignorance il le fallait instruire, N'avait−on que Sénèque et moi pour le séduire ? Pourquoi de sa conduite éloigner les flatteurs ? Fallait−il dans l'exil chercher des corrupteurs ? La cour de Claudius, en esclaves fertile, Pour deux que l'on cherchait en eût présenté mille, Qui

et le genre littéraire (avant tout oral) qui englobe ces dits-récits. Le conte, en tant qu'histoire, peut être court ou long. Conçu pour distraire comme pour édifier, il porte en lui une force émotionnelle ou philosophique puissante. Il existe depuis sûrement aussi longtemps que la pensée imaginaire de l’homme et est généralement destiné à distraire, à instruire en amusant. À l’origine oral, le conte passe de la tradition populaire à la tradition littéraire. Ainsi, le conte schématise ses personnages

essentiellement des chants, des mythes ou encore des légendes. Celles-ci ont deux principales fonction : celle de distraire et d’éduquer. Dans ses Arts Poétiques, Horaces explique : « Celui qui unit l’utile à l’agréable, et plaît et instruit en même temps obtient tous les suffrages », il réunit ici les deux préceptes Placere et Docere (on retrouve ici les mots d’ordres du Classicisme : plaire et instruire). Dans cette même optique de la littérature, celle de l’apologue, La Fontaine dit « Le conte fait passer

SEQUENCE 1 Plaire pour instruire : l ‘ Apologue Objet d’étude : Convaincre, persuader, délibérer 1. - Le Loup et l’Agneau Jean de la Fontaine (1621 – 1695) Livre I – Fable 10 2. – Les animaux malades de la peste Jean de la Fontaine (1621 – 1695) Livre VII – Fable 1 3. – La cour du Lion Jean de la Fontaine (1621 – 1695) Livre VII – Fable 7 4. – Les obsèques de la Lionne

rend ces actions complètement inutiles. C’est très court, très rapide -> minimise l’événement. * Il y a critique * Le genre : c’est un conte philosophique : récit subjectif qui peut être un dialogue/ une narration qui a pour but de distraire et instruire. * Comment Voltaire dénonce-t-il l’intolérance religieuse ? * Il amuse le lecteur en critiquant. Fin introduction : Candide a été élevé dans un château. C’est un jeune homme naïf qui a grandit dans son monde avec un philosophe

sont évoqués par des récits). C'est ce qu'on appelle la bienséance externe. Buts : La tragédie a une visée esthétique : "La principale règle est de plaire et de toucher." (Racine, préface de Bérénice). La tragédie a une visée morale : toucher et instruire (par la terreur et la pitié, ou l'admiration chez Corneille) : en s'identifiant au personnage, en éprouvant à travers lui des passions mauvaises, le spectateur parvient à maîtriser ces passions et à s'en libérer. C'est ce qu'on appelle la catharsis

de problèmes périmés, dits dans un style vieillot, doit être considéré comme un non-sens pédagogique. » · D’ailleurs, Perrault lui-même n’a-t-il pas, en dépit des apparences, écrit un recueil dans un nouveau genre à la mode dans le seul but de distraire la haute société ? Certes, il affirmera que ses contes ne sont que des récits racontés aux enfants. En janvier 1697 dans un article paru dans le Mercure Galant, il annonce ainsi la publication des contes en prose (qu’il n’a d’ailleurs pas publiés

Non. Ce n'est plus à vous qu'il faut que j'en réponde. 180 Ce n'est plus votre fils. C'est le maître du monde. J'en dois compte, Madame, à l'empire romain, Qui croit voir son salut, ou sa perte en ma main. Ah ! Si dans l'ignorance il le fallait instruire, N'avait-on que Sénèque, et moi pour le séduire ? 185 Pourquoi de sa conduite éloigner les flatteurs ? Fallait-il dans l'exil chercher des corrupteurs ? La cour de Claudius en esclaves fertile, Pour deux que l'on cherchait en eût présenté mille,

plaire, d’instruire et de toucher. Alberti défend donc la conception intellectualiste de l’art. Si la peinture se contentait de plaire, elle pourrait se contenter d’appliquer de belles couleurs sur une surface. Dans la mesure où le peintre doit instruire, il doit représenter un sujet qui comporte suffisamment d’intelligibilité pour que le spectateur comprenne de quoi il s’agit. Alberti insiste sur le dessin : ce qui compte pour le peintre est le dessin car lui seul peut permettre à la peinture d’être

ensemble de changements aussi profonds, la réalisation d'un manuel entièrement nouveau s'imposait, à partir d'une approche plus actuelle, et donc nécessairement différente, du but à atteindre et des moyens pour y parvenir. Selon les dictionnaires, instruire c'est " former l'esprit de quelqu'un par des leçons " ou " mettre quelqu'un en possession de connaissances nouvelles ", ou encore " dispenser un enseignement ". Ces définitions ne rendent pas compte du fait fondamental que " l'agent principal du