Instruire Le Lecteur

pédophilie 3. LA FORCE DES FABLES : DIVERTIT ET CAPTIVE, Les deux œuvres montrent le pouvoir des fables : ← L’orateur Démade, Esope: ← Le pouvoir des fables, la fontaine D’où : Placere docere = plaire et instruire ou Instruire par le plaisir : les morales font partie de notre patrimoine aujourd’hui - « rien ne sert de courrir, il faut partir à point » le lièvre et la tortue, la fontaine - « aides-toi, le ciel t’aidera » le chartier embroubé

lui, le lecteur fait un choix suivant ses désirs et ses préférences. La citation à étudier ici élargit cette première notion de plaisir en affirmant que le lecteur, en plus de ce plaisir recherché, va bénéficier d’un apport supplémentaire d’une grande utilité à travers ses lectures : la prise de conscience des grands problèmes du monde qui l’entoure. Pour vérifier ce constat et à travers des exemples, nous conforterons cette affirmation en étudiant ce que cherche prioritairement le lecteur dans l’acte

Selon moi le rôle de la littérature est de faire rêver car l’on invente un personnage fantastique et une histoire afin de stimuler l’imagination du lecteur et le faire s’évader du monde réel tel que les romans allant de la science-fiction au surréalisme. Au contraire une histoire racontant des faits réels tels que des évènements passés comme la seconde guerre mondiale n’a pas pour but de faire rêver mais est plus à titre informatif. La littérature nous permet donc d’entrer dans le rêve ou l’imagination

bonheur à travers plusieurs modes de vie. L’extrait des Aventures de Télémaque de Fénelon, celui des Lettres persanes de Montesquieu et de Candide écrit par Voltaire, cherchent visiblement à dépayser le lecteur mais ils poursuivent également une autre visée. En effet les trois textes offrent au lecteur la vision d’un cadre paisible et lointain « assez près des colonnes d’Hercule », « la grande Afrique », «l’heureux hymen du printemps et de l’automne » pour Fénelon, « Constantinople », « sous un

moralisatrice. (= la portée morale de la fable et les moyens mis en œuvre) 1) Argument 1 : Instruire est un verbe qui revient souvent lorsque l’on parle des fables. En tant qu’apologues, elles se définissent comme de courts récits comportant un enseignement. Esope, Phèdre, La Fontaine insistent sur ce aspect didactique. La Fontaine affirme dans sa Préface qu’il utilise des animaux pour instruire les hommes. L’idée est reprise par Jacqueline de Romilly, qui reconnaît aux fables la portée morale

l’occasion de pointer l’ambivalence du genre inventé par Voltaire : Plaire et instruire, c’est le but du conte philosophique. q Plaire et instruire, c’est aussi là le fond de la problématique, ici liée au genre : Ø Elle peut être liée au registre Ø Ou à l’histoire littéraire v Point culture de base ( l’une des problématiques littéraires susceptibles de tomber au Bac) : « Plaire et instruire » précepte transmis depuis l’Antiquité, la littérature se doit d’être utile

Dissertation : La fable était déjà pratiquée en Mésopotamie, près de deux mille ans avant notre ère. La fable est un court récit écrit plutôt en vers qu’en prose et ayant un but didactique (qui comporte un enseignement, qui cherche donc à instruire). Elle se caractérise généralement par l’usage d’une symbolique animale ou avec des personnages fictifs, des dialogues vifs, et des ressorts comiques. La morale est soit à extraire de l’implicite du texte, soit exprimée à la fin ou, plus rarement, au

Fontaine dans le but de faire passer une leçon de morale. -> Apologue (=récit à visée morale) Quelle leçon de morale transmise ? II- Morale de la fable = visée critique et registre didactique = apologue La fable est faite pour plaire et instruire (placere et docere en latin). Ce sont les deux objectifs de l'auteur. Quelle leçon est donnée et comment ? 1- Opposition de deux modes de vie : la soumission au pouvoir et la liberté •les avantages et les privilèges du chien: -mange

formes, et les buts que les poètes qui assignent, car chacun a une conception différente de son œuvre. C’est pour quoi deux définitions de la poésie s’imposent ; certains pensent que ce genre littéraire doit faire passer un message clair et instruire son lecteur, tandis que d’autres estiment qu’elle relève du mystère et de l’hermétisme. Parmi ces derniers, le poète français contemporain Philippe Jaccottet affirme que « la poésie naît des mots qui ne disent pas tout et laisse à l’insaisissable sa part »

qui relate l’histoire de Gargantua, un géant humaniste en devenir, est à la fois un roman érudit qui propose une réflexion sur le savoir de son temps, et un roman frivole qui n’hésite pas à utiliser toutes les formes de comiques pour divertir le lecteur. On peut ainsi se demander si le rire dans Gargantua est seulement un outil littéraire pour critiquer le savoir. Certes, le rire dans Gargantua est utilisé pour critiquer les faux savoirs(I), mais il peut aussi être un vecteur