Instruire Le Lecteur

qui permettent de voir le monde « tel qu'il est » ? Vous répondrez en vous appuyant sur les textes que vous avez étudié et vos lectures personnelles. Un apologue est un récit argumentatif souvent bref et dont le but est à la fois de plaire et instruire, « Placere et docere » avait déclaré le poète latin Horace. Il peut se présenter sous de nombreuses formes diverses telles que le conte, la fable, l'utopie, le conte philosophique ou la parabole. Durant l'enfance, il est très courant de lire des

l’idée qu’il se fait de l’homme et de son rapport au monde que l’auteur de romans chercher à illustrer a travers personnages 5. Mais le roman permet une liberté d’interprétation des personnages et de la vision qu’il renvoie III/ POINT DE VUE DU LECTEUR 1. Zadig, le héros éponyme, est doté de toutes les qualités : jeune, beau, intelligent, honnête…les qualificatifs ne sont pas assez forts pour montrer à quel point il est idéal. Quant aux autres, ils vont, en général, soit faire partie

personnalité, notre culture, notre imagination ; notre interprétation est subjective et dépend de qui nous sommes en tant que lecteurs. Tout d'abord, il est essentiel de noter la diversité des interprétations possibles lors de la lecture des Fables. Jean de la Fontaine prend toujours soin de conter ses morales via des animaux ou des personnages non nommés. C'est donc le lecteur qui interprète les situations des apologues, les mettant en relation avec son vécu, son expérience, ou plus simplement avec

3- Le narrateur symbolise le groupe des déportés avec lequel il se trouve et il est représentatif de l’ensemble des déportés qui sont venu des autres trains. Cela permet de nous identifier. Le « JE » de l’auteur se transforme en « NOUS ». Le lecteur s’identifie plus à ces gens-là. Il présente les choses beaucoup plus objectives que subjective, ceci donne un point de vue réaliste qui se tourne sur les Allemands. Le texte reste calme, objectif. Le style de Primo LEVI est bref, coupé, haché. C’est

genre qui n’avait aucune dignité littéraire. Les intentions de l’auteur ne sont donc point mauvaises vis à vis des enfants et de leur éducation. Il incite, au contraire, avec ses fables et les morales qu’il en retire, à la réflexion. Il cherche à instruire les gens avec une lecture agréable, mais aussi utile et sérieuse. La Fontaine veut plaire tout en instruisant. Même si ces fables sont trop complexes pour les enfants, un adulte peut toujours les aider à les comprendre et en retirer l’enseignement

aussi le reflet juste et véritable de la société et du monde dans sa diversité et qu'en troisième temps, les fables sont une « ample comédie » qui dépeint fidèlement la réalité à travers le prisme du poète grâce à une écriture plaisante faite pour instruire. Si La Fontaine parle d'une "ample comédie" en qualifiant ses fables c'est que de nombreuses fables peuvent s'apparenter à des pièces de théâtre, à des comédies. Le mot comédie vient du latin comoedia et possède le sens général de « pièce de

1695. Ses fables constituent toute sa gloire, elles sont au nombre de 243 et restent son plus grand chef d'oeuvre. « Plaire et instruire », telle est sa devise. Ce poème est une fable dont les rimes sont mélangées: du vers 1 à 4 elle sont embrassées, du vers 5 à 12 elle sont plates et du vers 13 à la fin elles sont croisées. Le poète rempli une double mission: instruire et plaire en même temps. La fable raconte la triste et dure vie d'un pauvre bucheron qui fait appel à la mort car il n'en peut

religieux). C’est un genre de la démonstration, qui a souvent recours au blâme. En revanche, la méditation est une réflexion profonde et attentive qui porte sur un sujet en particulier. Il s’agit d’une contemplation, voire d’une abstraction, qui invite le lecteur à la réflexion. Il y a donc là un enjeu littéraire : ce qui nous paraît n’être qu’une critique moqueuse et orientée d’une institution religieuse apparaît finalement comme la contemplation d’un philosophe matérialiste qui observe la violence dégradante

=> plaire et instruire 2) La forme (ou comment plaire) Il s’agit d’une fable de 29 vers où alternent une grande variété de type de vers (quadrisyllabe, heptasyllabe, octosyllabe, décasyllabe, alexandrin) et toutes les possibilités de disposition des rimes (plates, embrassées, croisées). Ce style varié et dynamique est caractéristique de la Fontaine qui travaille pour une poésie naturelle et accompagne une histoire vivante faite de dialogues qui ne cessent de surprendre le lecteur. 3) Le sujet

faudra s'interroger sur : dans quelle mesure la fable de la Fontaine comparée aux autres parvient à s'inscrire dans l'idéal classique? Pour cela nous étudierons dans un premier temps dans quelle mesure la fable d’Ésope et celle de Phèdre arrive à instruire mais pas à plaire, puis dans un deuxième temps comment la fable de Jean de La Fontaine s'inscrit dans l'idéal classique. On observe de grandes similitudes dans la fable d'Esope et celle de Phèdre, elles sont toutes les deux écrites en proses,