Instruire Le Lecteur

fable. D'une façon générale, il observe son époque et la critique, y comprois le pouvoir royal. Nous devons donc admettre que l'apologue en tant que récit allégorique, une histoire, met en scène des animaux, des végétaux, parfois des hommes dont le lecteur peut tirer une leçon morale ou un enseignement. Nous pouvons donc parler des fables en ce sens qu'elles sont des oeuvres à teneur didactique, à visée pédagogique que la morale soit explicite ou implicite. C'est à ce niveau sans dout que nous retrouvons

Souvent les écrivains choisissent de mettre la fiction au service de l'argumentation. Ils s'appuient alors sur l'argumentation indirecte ayant pour but de convaincre, persuader le lecteur dans le but de faire passer une idée. L'écrivain écrit cette argumentation sous différentes formes comme celle de la fable, du conte philosophique, de l'utopie etc... La question posée est " Les genres de l'argumentation indirecte sont-ils efficaces ? ". Nous allons voir pour quelles raisons l'argumentation indirecte

ainsi élargir le choix des supports à l’argumentation pour les écrivains. Puis dans un second temps, nous verrons les limites et les contraintes de l’argumentation, quand l’auteur prend des risques, qu’il mise sur l'intelligence du lecteur pour à la fois plaire, instruire, ou faire passer un message. À chaque siècle, dans l’histoire de la littérature, les écrivains ont défendu leurs opinions et dénoncé les problèmes de société et de vie à leur époque à travers leurs écrits. Néanmoins, d’autres

un objectif distractif pour son aspect ludique et agréable, mais surtout un but didactique, c'est-à-dire, instruire le lecteur lui faire une leçon de vie notamment par une morale de fin. I) La fable, un moyen de nous divertir… Avec son aspect simple, elle nous donne une description de la société dans laquelle on vit, sans forcément nous ennuyer. « Je me sers d’animaux pour instruire les Hommes » disait Jean de la Fontaine, en effet ce dernier critiquait certaines personnes populaires ou

traversant bon nombre d’aventures. Ils incarnent la jeunesse, la beauté, l’amour fou, et le rejet des valeurs traditionnelles, se laissant emporter innocemment par leur amour passionnel. La description abondante de leurs sentiments a fasciné bon nombre de lecteurs, ils se sortent de toutes leurs aventures avec grâce et fraicheur, jamais enfermés dans des carcans sociaux. De plus, le succès de ce roman tient à la structure atypique de l’œuvre, alternant récit d’événements passés, actions et descriptions. Le

pour mieux les infléchir • Un livre pour instruire et corriger : la mise en scène de la dualité de l'apparence - " On ne doit parler, on ne doit écrire " ( Préface ) ; Aussi l'auteur signale-t-il l'apparence pour mieux faire comprendre à son lecteur ce qui se joue en coulisses. L'image répandue du " theatrum mundi" ( le théâtre du monde ) revient à ++ reprises. En dénonçant mensonge+ hypocrisie , La Bruyère entend amener son lecteur à un plus haut degré de lucidité.

qualité. La pensée peut prendre la forme d’une réflexion, voire d’une argumentation, souvent implicite : un auteur a alors semble-t-il, face à son lecteur, une intention didactique. Mais doit-on toujours attendre d’une œuvre littéraire qu’elle nous donne une leçon ? Le rôle de l’écrivain serait-il forcément toujours celui d’un maître à penser, et le rôle du lecteur celui d’une sorte d’élève ? Pour répondre à cette interrogation, nous verrons tout d’abord que, certes, l’œuvre littéraire a traditionnellement

La doctrine classique vise à « instruire et plaire ». On privilégie l’argumentation indirecte. ·         Apologue : récit plaisant dans lequel l’auteur distille une morale au lecteur. La fable est une forme possible de l’apologue. 1-      Les Fables de la Fontaine Il écrit selon la doctrine classique de l’imitation. Il imprime à ses fables un style qui lui est propre et qui a fait leur succès. Il sait rendre un récit particulièrement attractif pour le lecteur afin de rendre la morale finale

La doctrine classique vise à « instruire et plaire ». On privilégie l’argumentation indirecte. · Apologue : récit plaisant dans lequel l’auteur distille une morale au lecteur. La fable est une forme possible de l’apologue. 1- Les Fables de la Fontaine Il écrit selon la doctrine classique de l’imitation. Il imprime à ses fables un style qui lui est propre et qui a fait leur succès. Il sait rendre un récit particulièrement attractif pour le lecteur afin de rendre la morale finale d’autant

recommandait à l’écrivain de « mêler l’utile et l’agréable » afin de mieux atteindre son but ; les auteurs français de l’époque classique, Molière, La Fontaine, La Bruyère entre autres, ont repris cette recommandation pour dire qu’il faut « plaire et instruire ». L’idée que le plaisir est nécessaire, même pour l’instruction morale, remonte donc aux origines de la littérature occidentale et on pourra retrouver cette idée dans le recours aux paraboles lorsqu’il s’agit de l’enseignement religieux. Dans