Interprétation Des Didascalies

Emma et Anna Samuel BECKETT, En attendant Godot : analyse et interprétation des pages 73 à 80 Vladimir et Estragon sont liés par une relation spéciale, dans le sens où il est difficile de dire ce qu’ils sont l’un pour l’autre. En effet, on ignore s’il s’agit de frères, d’amis de longue date, de compagnons d’infortune, d’un maître et de son élève, d’amants, ou d’un père et de son fils. Toutefois, quelle que soit la nature de leur lien,

beaucoup, mais au final, il nous semble surtout que lecture et représentation peuvent se compléter et n’ont pas à s’exclure l’une l’autre. I) La simple lecture permet d’imaginer la représentation 1) Le rôle des indications scéniques (ou didascalies) pour « imaginer » la pièce en acte. 2) Des personnages qui portent l’action dans leur langage et la font vivre dans le théâtre intérieur du spectateur qu’est l’imagination. 3) Les avantages de la lecture (pour le lecteur, mais aussi pour

genre littéraire très spéciale et c’est aussi l’art d’une représentation qui est le plus souvent d’un drame . Le théâtre se présente sous deux manières : la représentation ou la lecture . L’acteur du pièce de théâtre ou le comédien lors de son interprétation est d’enrichir le texte théâtral. Nous allons voir quel est le rôle de l’acteur et qu’apporte t-il au texte théâtral . Puis nous verrons l’importance de la représentation de la scène . Le comédien joue un rôle , il ment . Cette profession

deux didascalies dans cet extrait. Une première, introductrice, précède l’extrait et indique la situation du personnage (spatiale et vestimentaire). Elle a donc une pleine valeur de didascalie, en ce qu’elle fonctionne comme une indication au metteur en scène. La seconde didascalie (« il se prend lui-même le bras ») insiste plus précisément sur le caractère ridicule, presque mécanique, du personnage ; l’insistance est donnée ici sur le geste (et non sur la voix comme dans la première didascalie), et

-la voix : l 15-19 L’éloge des rhinocéros souligne la solitude de B. et sa difficulté à être soi. Il éprouve d’ailleurs des sentiments de honte, l 9 et 24 : « j’ai trop honte », renforcé par l’adverbe d’intensité, et de culpabilité, l 6 et 20. La didascalie de la ligne 24 témoigne de l’impossibilité pour B. de se regarder en face. Ce monologue est donc empreint de plusieurs registres, le registre lyrique par l’expression des sentiments, et le registre pathétique du à toutes les marques de la déploration

pensant à une représentation de la pièce : Molière en est un exemple , qui écrit ses pièces en fonction des comédiens de sa troupe. • L'écriture théâtrale crée des personnages, une situation : dans cette perspective, les dialogues, comme les didascalies, suggèrent à la fois une mise en scène et l'incarnation des personnages dans les acteurs ; par exemple, le mouvement, dans le théâtre de Marivaux, n'existe que par la représentation. II Néanmoins, la seule approche visuelle ne rend peut-être

consulté le 06/01/22 à 16h00. Dans En attendant Godot, le comique est partout : dans les personnages clownesques, dans les propos ridicules, absurdes, grotesques, contradictoires, répétitifs, dans le mot et le geste. Dans cette pantomime, les didascalies sont nombreuses pour des gestes burlesques : chutes, pantalonnades de Vladimir et d’Estragon. Ce sont deux Laurel et Hardy d’un cinéma presque muet, des clowns aux noms ridicules. Ces anti-héros pratiquent le comique de situation, de gestes, de

besoin d'être vu joué sur scène pour prendre toute sa valeur ? I/ La lecture suffit à apprécier une pièce de théâtre. 1. La beauté du texte théâtral. Texte avant tout littéraire, voire poétique (versification, V. Hugo, Racine...) 2. Rôle des didascalies. Fonction informative des indications scéniques, au plus près de l'auteur, pas « perverties » par metteur en scène. 3. Imagination du lecteur. Travail de l'imaginaire, le lecteur devient metteur en scène (selon Musset, texte de théâtre = « spectacle

subir à Agnès un véritable interrogatoire ? 3ème étape. Trouver des axes de lecture puis le plan-les différents comiques de la scène-l’interrogatoire : échange question/réponse -la relation entre les deux personnagescitationsprocédésCommentaire /interprétation-mais que faisait-il… ?-oui. Mais-amour sans seconde, des mots les plus gentils du monde, que jamais rien ne peut égaler-je ne sais quoi / choses-la douceur me chatouille-ô + ! -fâcheux, fatal, souffre, mal-examinateur-à part-Outre … ?-gentillesse

Plan I Un cadre qui échappe sans cesse II Une situation des personnages instable III Le théâtre de l'absurde : miroir de notre condition Développement I Un cadre qui échappe sans cesse a) Un cadre indéfini ► La nudité du décor (didascalies) A l’extérieur → vague Arbre → symbole non identifiable → Vide, désolé (= perdu) ► Présentation contradictoires des lieux Opposition entre la désignation des lieux et qualifications « riants », « délicieux » → Ironie (?) = pas de