Intériorité Du Personnages

créer les personnages : Car rendre un personnage « vivant » signifie : aller jusqu’au bout de sa problématique existentielle. Ce qui signifie : aller jusqu’au bout de quelques situations, de quelques motifs, voire de quelques mots dont il est pétri. Rien de plus. (p.49) Ce « programme » peut s'envisager à partir de deux registres. D’un côté, la formulation d’une « problématique existentielle » implique la découverte d’une logique interne qui gouverne le comportement d’un personnage. Une fois

commun, plus grand encore que les autres, car sa détermination et son endurance sont infinies. C’est que Lancelot jouit d’une filiation prestigieuse, il combine en effet, dans le texte, des caractères humains et des caractères divins, ceux des personnages bibliques phares. La première et la plus manifeste des allusions sont les stigmates christiques, sur lesquels le texte revient de manière insistante, obsessionnelle, presque litanique, voire élégiaque : « que ses piez desarme et ses mains » (v.

fameux sont Schubert, Schumann et Mahler. - le poème symphonique, composé d’un unique mouvement et inspiré par un thème, un personnage ou un texte littéraire. Il est articulé autour d’un leitmotiv (musique à programme).Liszt est un compositeur de poèmes symphoniques. - le drame musical, opéra dans lequel l’orchestre devient protagoniste au même titre que les personnages dont le plus fameux représentant demeure Wagner dans la Tétralogie. Les compositeurs développent l’harmonie (chromatismes

figuration des idéaux : certains exemples comme la grande peinture académique, ce qu’on appelait la peinture d’histoire, qui était aussi bien religieuse qu’historique au sens strict etc., c’était une peinture qui idéalisait, qui représentait des personnages idéaux, des figures idéales. Et puis il y avait aussi les genres mineurs : nature morte, la peinture de genre, le portrait etc., qui là, obéissaient plutôt à l’impératif de figuration plaisante de la vie quotidienne. Les genres majeurs consistaient

je ne suis pas mon travail. Je suis différent du personnage que les autres voient en moi et qui n'est pas moi. Le rôle m'appartient en tant qu'individu sur la scène du Monde. J'ai un rôle comme chacun en ce monde, mais je suis pas le rôle. Je joue un rôle, je ne suis pas le rôle. Je ne suis pas le personnage, mais par contre, se connaître soi-même, c'est sûrement être capable de regarder en face ce petit jeu par lequel je me prends pour un personnage. Ce jeu de l'identification de l'ego doit être vu

Theatricality as Medium, Stanford UP, 2002. 16 L'ANNUAIRE THÉÂTRAL pas toujours une chose agréable à observer. Car depuis Aristote, on s'attend à ce que disparaisse le jeu devant ce qui est joué, c'est-à-dire devant l'action, le récit et le personnage. Faire face à Y acteur jouant son rôle en tant que tel, c'est se trouver confronté à quelque chose qui, malgré l'identité et la pureté impliquées dans le rapport à soi, dans le « en tant que tel», reste étrangement inachevé et énigmatique. Plutôt

avec toutes les autres réalités physiques. Voilà comment apparaît l'esprit, non pas tant comme être pensant que comme être sentant, être passionnel ; non pas comme entité immatérielle, mais comme dimension d'un corps particulier ; non pas comme intériorité précédant toute extériorité, mais comme l'intériorité d'un corps physique, partie de la réalité extérieure ; non pas encore comme conscience de soi, mais comme perception passionnelle, intéressée, d'un corps singulier dans le monde. Et avec le plaisir

parlant ses propres mots, disposant de son intériorité; bref, le statut normal du sujet dans la tradition occidentale. Mais dans un tel contexte “être celui qui est” (la formule le suggère dans sa maladresse même) devient une prérogative quasi divine. §6Une telle expérience ne peut être communiquée directement: “Cela se passait donc en retrait, à la troisième personne. Il n’y avait plus de place pour le je” (9). Elle doit être déléguée à des personnages susceptibles de prendre en charge les affects

pourra-t-on penser, s'identifie avec la partie la plus intime, la plus cachée de moi-même, celle que moi seul puis connaître: l'intériorité de ma conscience. Le vrai moi est caché. Le domaine de la conscience est celui de l'intériorité, une intériorité inaccessible et impénétrable pour l'autre. Ma subjectivité est comme une forteresse où je peux me réfugier et trouver la paix si l'on m'agresse. Personne ne peut venir y troubler la paix que je décide d'y faire régner. Pressé de questions, si je

d’épaisseur, en une dimension, L’esprit est infini, matière = fin. Dans la musique, la matière de l’art à une seule dimension, la personne n’est plus saisie dans sa singularité sociale, elle n’est plus saisie dans l’extériorité- rôle, mais dans leurs intériorités ce que Hegel appelle les sentiments. - 5ème forme : concept : c’est l’esprit infini qui est déterminé par lui-même. Il est déterminé, mais qui ne l’est plus dans aucune matière : ce conçoit. Pour Hegel L’art n’est qu’un passage Dans l’histoire