Intérêt Des Portraits Au Théatre

I) Introduction Molière est un grand auteur et acteur de théâtre français, né en 1622 et décédé en 1673. Ses dons d’acteur comique et surtout de mime ont frappé ses contemporains. Il possède un grand sens d’observation critique, ainsi qu’une habileté surprenante à peindre les mœurs de son temps. Aucun type social n’échappa à sa plume, même celui du faux dévot de Tartuffe, dans la scène IV de l’acte. Cet extrait de comédie se situe vers le début de l’œuvre, un dialogue vif et comique

Balzac (1799-1850) : Milieu de la roture Etudes de droit et de littérature Ecrivain de la restauration et de la monarchie de Juillet Fréquente salon aristocratique, devient bourgeois Professionnel, laborieux, ambitieux (romans, essais, pièce de théâtre) A besoin d’argent : déficit, faillite 1828 : mort de son père et ruine absolue, écrit Le Dernier Chouan roman royaliste, chouan (paysans pendant la guerre civile) : veulent restauration –> Côté réactionnaire, nostalgique, romantique (exotisme)

Bruyère, dans Les Caractères, dresse des portraits variés de ses contemporains, ainsi que du monde de la cour dans lesquels ils évoluent. En effet, ce monde est codifié et la vie de la cour obéit à de nombreux rituels auxquels les courtisans se plient volontiers en espérant gagner les faveurs royales. [Sujet à recopier] Dans le chapitre “De la Cour”, la remarque 99 précise : “Dans cent ans le monde subsistera encore en son entier : ce sera le même théâtre et les mêmes décorations, ce ne seront

Acis Le portrait d’Acis est présenté à travers un dialogue fictif (la conversation). Acis, un beau parleur, sans esprit, est présenté à travers la bouche du moraliste qui prend le rôle d’un personnage et se met en scène pour dénoncer, sur le mode ironique, les défauts d’Acis et conseiller son interlocuteur sur le langage et le comportement à adopter dans la société. La théâtralisation de l’échange permet de faire apparaître un art de la conversation à travers un double portrait, celui du

d’habitude, Labruyère tire le portrait de Nicandre        Allitération en [s] exagération: “son extraction et ses alliances” => sournoiserie de Nicandre, toujours portrait des courtisans fourbes qui font tout pour obtenir ce qu’ils veulent  “Monsieur” “Madame” => majuscule car titres importants “Surintendant” “Chancelière” : Nicandre montre son affiliation à des personnes importantes  Discours direct avec déterminants possessifs “mon” “ma” => effet de réel/ théâtre  “voilà son style” => toujours

burlesque (= loufoque). Il débute en 1720 au Théâtre et emprunte des conventions de la Commedia dell'Arte. En 1722, il connait son premier succès, La Surprise de l'Amour. Il entre en 1722 dans l'académie française. Il a écrit une petit vingtaine de pièces de théâtre, dont les plus connues sont: La Double Inconstance, le Jeu de l'amour et du hasard,... Certains accusèrent Marivaux de toujours aborder les mêmes sujets et thèmes. Dans ses pièces, dans son théâtre, il témoigne du double triomphe du langage

A partir de 1720, il remporte un grand succès littéraire avec sa première comédie , Arlequin poli par l’amour et sa carrière ne cesse alors de prendre de l’importance. Il travaille dans une étroite collaboration avec le théâtre italien, dont l’actrice Silvia est sa plus grande interprète. Des 1921, il mène de front une carrière littéraire et journalistique. A partir de 1731, 2 grands romans  : Le paysan parvenu (1735) et

empreinte, pour nommer ces archétypes, des prénoms d’origine antique. Les portraits de la bruyère sont alors par leur singularité qu’une représentation d’un défaut ciblé qui ne designe personne en particulier mais auquel l’on peut s’identifie. De plus, afin de toucher au maximum son lecteur, la bruyère use d’une certaine théâtralité. En effet, pour servir la porter argumentative de ses propos il empreint au théâtre sa fonction d’intégrer son spectateur. Tout d’abord on note l’emploi du

laquelle se fonde la suite de cet article. Théâtralité : L’étude de la théâtralité se limitera à deux aspects du procédé, d’abord, au théâtre dans le théâtre qui, dans Les Fausses confidences, ne dépasse pas le stade du jeu dans le jeu et, deuxièmement, à tout procédé qui rappelle au spectateur qu’il est au théâtre et rompt ainsi l’illusion mimétique d’un théâtre réaliste – comme le font les apartés et les adresses directes au public. 1. Toute référence à la pièce se rapporte à l’édition de F. Deloffre

Introduction : Présentation du texte : Au XVIIème, grand essor de la vie de salon, différents jeux sont pratiqués, notamment celui des portraits. Dans le Misanthrope, une scène fait écho directement à cette pratique mondiane. Dans cette scène, Célimène stimulée par les marquis va faire le portrait de 8 personnages absents de la pièce. Ce sont tous des portraits en forme de satire. Exellent dans le maniement de la parole Célimène devient le centre de tous les regards. Dans le passage on assiste à