Jean Abeillé

Droit pénal des affaires Introduction §1 : Généralités Bernard Mandeville, médecin et philosophe Hollandais du 17ème siècle, il est l’auteur de la fable des abeilles de 1714, dont il avait donné le titre Les vices privés font le bien public Cette fable va connaitre un très grand retentissement au 18ème siècle, avec un mélange de critiques et d’injures Mais de nombreux auteurs dont des économistes vont y voir une anticipation du libéralisme économique Dès années plus tard on dira qu’il

bien reconnaitre que réhabiliter l'hypocrisie semble une entreprise hasardeuse, une provocation absurde. Pourtant nous ne serions pas les premiers à dire d'un vice qu'il a ses mérites. Bernard de Mandeville, par exemple explique dans LA FABLE DES ABEILLES qu'une société vertueuse serait vouée a la stagnation. La défense plus banale qui consiste à la présenter comme un mal nécessaire pour rendre tolérables les relations sociales ne nous parait pas , quant à elle, défendable, car il existe d'autres

XVIIIème siècle. Ce n’est pas nécessairement la société dans laquelle les individus sont les plus vertueux et solidaire qui s’avéra au final la plus efficace économiquement et la plus juste socialement. Ainsi Bernard de Mandeville dans la fable des abeilles énonce le principe selon lequel « ce sont les vices privés qui font les vertus publiques », autrement dit ce qui est le plus favorable et le plus utile aux biens communs, c’est paradoxalement l’égoïsme des individus et leur unique soucis de leur

de Boisguilbert (1646-1714). Il a donc vécu avant l’écossais Adam Smith (1723-1790). C’est un des premiers à émettre l’idée que le marché agit comme un lien social, idée qui fut reprise par Smith et Bernard Mandeville (1670-1733, dont la fable des abeilles a été publiée la première fois en 1705). L’idée principale développée par Pierre de Boisguilbert est la suivante : tous les hommes sont mus par leur amour-propre à une attitude de maximisation. Cet amour-propre est une force dissolvante pour la

nations ? Pour Smith le marché de concurrence à 2 vertu courable : le premier c’est qu’il est autorégulé, la seconde c’est qu’il est fondamentalement morale Le marché est moral, Bernard de Mandeville 1705 1ere fable des abeilles, les coquins devenu honnête. 1714 la fable des abeilles 2 vices privé fortune publique. Ces 2 fables sont des fondements du courant libéral. Smith présentera une représentation rationnelle. L’idée morale qui justifie le marché c’est que ne réussit dans son entreprise que

d'intérets égoistes qui sont censés arriver à l'intérêt général. Cette thèse n'est pas l'invention des philosophes anglais, elle n'est pas l'invention des classiques anglais, elle était à la fin du 17e et 1début 18e siecle. On la trouve dans la fable des abeilles, 1705 . L'économie politique sera présenté comme un enchiainement de faits et causes : si on fait ça y aura ça, etc. Et elle devient autonome par rapport à la religion et à la morale. Il faut arriver au années 2000 pour bien compréhendre la cohérence

comme une véritable transgression. En effet, si l’on remonte aux origines de l’économie politique celle-ci apparaît dominée par des préoccupations religieuses, morales et politiques. C’est avec les œuvres de Bernard de Mandeville, La fable des Abeilles, et Adam Smith, La théorie des sentiments moraux (1759) que l’économie se sépare progressivement de ses racines philosophique, politique et morale pour se doter, en 1876 avec les Recherches sur la nature et les causes de la Richesse des Nations

des abeilles de Mandeville et la naissance du libéralisme économique. Bernard de Mandeville (1670-1733), satiriste et philosophe anglais d’origine néerlandaise fut connu principalement pour sa fable politique La Fable des abeilles parue anonymement pour la première fois en 1705 sous le titre de "La ruche mécontente ou les coquins devenus honnêtes gens" dans laquelle il défend l’idée paradoxale que les vices privés conduisent à la vertu publique. En 1714 il publie La Fable des abeilles c'est-à-dire

texte : Karl Von Frisch a étudié le langage des abeilles. Il a observé que celles-ci se servaient d’un message particulier pour se renseigner sur les endroits où se trouve la nourriture. En effet, elles utilisent deux sortes de danse (celle en cercle et celle en huit), indiquant la distance et la direction du butin. C’est la première fois que l’on peut parler de langage animal et cela nous amène à le comparer au langage humain. Bien que les abeilles détiennent les rudiments du langage (interpréter

chrématistique a pour but l’enrichissement personnel et l’accumulation illimité d’argent. - La rupture : l’accumulation des richesses comme une fin en soi Recherche du profit grâce aux relations marchandes. Bernard de Mandeville et la fable des abeilles (XVII siècle) : prospérité et vertu sont incompatible ! On ne peut pas être prospère et faire preuve de vertu et réciproquement. Adam Smith : la poursuite de l’intérêt personnel engendre le bien commun, grâce à la « Main invisible ». La recherche