Jean Carbonnier Famille

femme »[1]. Il est l'acte officiel et solennel qui institue entre deux époux une communauté de patrimoine et de renommée appelée « famille » (ou foyer, feu, ménage...) dont le but est de constituer de façon durable un cadre de vie commun aux parents et aux enfants pour leur éducation. Dans les sociétés traditionnelles, le mariage est l'alliance politique de deux familles ou de deux clans. Depuis plusieurs années, huit pays occidentaux[2], ainsi que l'Afrique du sud, l'Argentine, six États des États-Unis

commerciale. Toute utilisation à des fins commerciales des fichiers sur ce site est strictement interdite et toute rediffusion est également strictement interdite. L'accès à notre travail est libre et gratuit à tous les utilisateurs. C'est notre mission. Jean-Marie Tremblay, sociologue Fondateur et Président-directeur général, LES CLASSIQUES DES SCIENCES SOCIALES. Norbert Rouland, L’anthropologie juridique, Que sais-je? (1990) 3 Un document produit en version numérique par Mme Marcelle Bergeron

Grossièrement, on considère que le sentiment de société ne commence à s'exprimer qu'au XIIème siècle. Dans ce premier temps, on distingue plusieurs éléments : l'échec de l'empire premièrement, ensuite le contexte dans lequel l'État va naître (Jean Carbonnier : quand l'État apparaît, il apparaît dans du « non-Etat » : cet environnement là c'est la féodalité.), et enfin, l'Eglise en tant que modèle. Chapitre Ier : L'Europe dans les ruines de l'Empire universel. Le mot empire a une double signification :

Fonction répressive : « lorsqu’une loi pénale est parfaitement effective, il n’y a pas d’exercice de la fonction répressive » (Carbonnier). « La loi pénale la plus efficace, c’est celle qui ne sert jamais à fonder une poursuite ou une condamnation, c’est elle qui en elle-même, parce qu’elle est loi, suffit au respect par le citoyen. » (Carbonnier). -- Lire : Jean Carbonnier, Flexible Droit ; Droit et passion du droit sous la Vème République, livre de poche (chapitre sur le droit Pénal) -- • La

est dépassé) est contraire à la morale. Enfin, il existe de nombreux débats dans lesquels la morale et le droit s’affrontent : débat sur l’euthanasie, débat sur le fichage des individus, etc. 3- Le danger d’une moralisation du droit Pour Jean Carbonnier (juriste français), le processus de moralisation du droit est un « retour offensif de la morale ». Le droit se doit d’absorber les exigences morales. Mais cette moralisation du droit n'est manifestement pas sans danger pour l'avenir du droit.

minoritaires contre les discriminations. les acquis de la laïcité, affirment que toutes les religions ont droit à l’expression. En contrepartie, il ne doit pas y avoir de négation des principes fondamentaux sur lesquels il repose. Pour Jean Carbonnier, «Notre droit public des cultes, dans la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État, ne distingue pas entre les religions suivant leur importance, leur ancienneté, leur contenu de dogmes ou d'observances. Pas davantage

dérision, et les pires injustices se multiplient avec le désordre » (ibid. p. 334). On concevra dès lors aisément que le Conseil se soit saisi de ce « besoin juridique élémentaire et, si l'on ose dire animal » que constitue la sécurité juridique (J. Carbonnier, Flexible droit, LGDJ, 9e éd. 1998, p. 194). Mais était-il si évident que, dissertant sur les fondements mêmes d'une telle reconnaissance, il en vienne à affirmer, d'une phrase qui dépasse notablement la seule question de la codification, que l'égalité

juridique  » par opposition au langage qui vient des sources officielles du droit qui est qualifié de «  langage du droit  ». Ces vestiges du latin dans le langage juridique sont sous formes d’adages, de locution par exemple. Exemple en droit de la famille, la locution « pater is est  » qui désigne une locution plus longue «  pater is est quem nuptiae démontrant » et qui désigne la présomption de paternité. Cette persistance du latin s’explique par le respect des traditions et aussi parce que le droit

envers Dieu et les hommes tandis que le Droit ne s’intéresse qu’au devoir des hommes envers les autres hommes. A certains égards il y a contradiction entre le devoir de charité (morale) et des préoccupations d’ordre et de justice (droit). Doyen Carbonnier - « rendre le bien pour le mal serait une subversion du droit pénal ». Cette contradiction entre la règle morale et la règle de droit n’est pas systématique puisque la règle morale imprègne la règle de droit. * Le second critère distinguerait

Histoire du droit Plan : Titre 1 : La famille aujourd’hui. Titre 2 : Le droit de la famille en droit romain. _____________________________________________________________________________________________ titre 1 : la famille aujourd’hui. Chapitre 1 : De la laïcisation à l’époque contemporaine Section 1 : les réformes de la révolution française et la sécularisation. La révolution française a entrainé d’immense changement dans l’organisation du système politique français