Jean Juvénal Des Ursins

Jean Juvénal des Ursins est un avocat puis avocat général au parlement de Paris. Il est ensuite nommé en 1420 président de ce Parlement jusqu’en 1431, date de sa mort. Cependant, une de ses caractéristiques fut sans doute la réfutation qu’il a écrit sur le « honteux traité de Troyes ». Ce traité passé entre Charles VI et le roi d’Angleterre Henri V, fut démantelé par un certains nombres de juristes et de légistes. Ainsi Jean Juvénal des Ursins a écrit lui aussi une thèse pour démontrer que le royaume

COMMENTAIRE DE TEXTE : « LA REFUTATION DE JEAN JUVENAL DES URSINS3 » INTRODUCTION : -présentation du texte : Jean Juvénal des Ursins, né en 1388 et mort en 1473, était un prélat (archevêque) français qui orientait ses réflexions vers la succession à la fonction royale. C'est dans son oeuvre écrite en 1445 que l'auteur résume les thèses déjà théorisées quelques décennies plus tôt par le juriste languedocien Jean de Terrevermeille. -contexte historique : Le jeune dauphin Charles âgé de 16

découvrir des notions importantes dans le traité des seigneuries ou le traité des offices par Charles Loyseau (1566-1627) qui décrira ce corpus de règles comme étant visiblement le meilleur gouvernement possible. Loyseau reprend la distinction de Jean Bodin entre la monarchie seigneuriale, qui donne au souverain la possession des personnes et des biens et engendre l'esclavage des sujets, et la monarchie royale, limitée par les lois fondamentales, la coutume et le droit naturel, et qui, au contraire

Histoire du Droit Loi de Masculinité Textes de Jean Juvénal des Ursins et de Claude de Seyssel « Par la loi salique les royaumes, duchés, comtés, marquisats et baronnies ne se démembrent pas. » Loysel « Le royaume de France ne saurait tomber de lance en quenouille. » (La lance est une arme qui se réfère à l’homme, la quenouille est un instrument ancien utilisé pour le filage des matières textiles : c’est un objet attribué à la femme) On appelle le « miracle Capétien » le fait que

loi salique et fondamentale de la Couronne souveraine de France » « La constitution n’est ni un Édit, ni une Ordonnance, ni une collection de loix qui aient eu besoin de la sanction du Prince. Elle est antérieure à tout cela ». Par cette phrase, Jean- Nicolas Moreau, historien français et grand défenseur de l’Ancien Régime durant la Révolution française, définit les lois fondamentales du Royaume de France comme une construction coutumière des dispositions relatives à l’exercice du pouvoir qui

d'Orléans 1140 : Décret de Gratien 1283 : Coutumes de Beauvaisis par Philippe de Beaumanoir 1388 : Grand coutumier de France par Jacques d'Ableiges 1405: Sermo pro Justicia ad Regem de Gerson 1473: Ecrits politiques de Jean Juvénal des Ursins 1576 : Les six livres de la république de Jean Bodin 1610 : Traité des offices par Charles Loyseau 1613 : Les cinq livres du droit des offices par Charles Loyseau 1632 : Traité de la souveraineté du roi, de son domaine et de sa couronne par Cardin Le Bret 1668

d’Orléans 1140 : Décret de Gratien 1283 : Coutumes de Beauvaisis par Philippe de Beaumanoir 1388 : Grand coutumier de France par Jacques d’Ableiges 1405: Sermo pro Justicia ad Regem de Gerson 1473: Ecrits politiques de Jean Juvénal des Ursins 1576 : Les six livres de la république de Jean Bodin 1610 : Traité des offices par Charles Loyseau 1613 : Les cinq livres du droit des offices par Charles Loyseau 1632 : Traité de la souveraineté du roi, de son domaine et de sa couronne par Cardin Le Bret 1668

Pourtant, Charles VII est désormais le roi d’un royaume réunifié, le chef d’Etat qui « par de belles lois et ordonnances gouverne son peuple en bonne justice, et sans jamais le presser et opprimer par violence et domination » comme écrivait Jean Juvénal des Ursins dans ces Ecrits politiques, en 1473. Charles VII, dit Charles le Victorieux ou encore Charles le Bien Servi, roi de France de 1422 à 1461, était le fils de Charles VI et d’Isabeau Bavière. Etant très ambitieux, il se préoccupe de l’avenir

puînés. Mais sous l’influence des légistes, les droits des apanagistes furent restreints à partir de la fin du XIIIe. En outre, l’inaliénabilité des droits du prince se manifesta par la révocabilité de ses donations qui se manifestèrent au XIVe. Jean II le Bon intègre dans son ordonnance de réforme du 3 mars 1357 une prescription générale contre les aliénations. Devenu roi de France, il insère une clause relative à l’inaliénabilité du domaine dans le serment du sacre. Avec l’Edit de Moulins,

partie du territoire continental situé le long de la côte atlantique, puis les troupes françaises ont remporté des victoires dans les années 1370 et 1380 mais ils n’ont pas réussi à bouter l’ennemi hors de la terre de France. En 1390, Richard II élève Jean de Gand au rang de Duc d’Aquitaine. L’Aquitaine acquiert un statut autonome tout en restant sous influence anglaise. En Mars 1396, la France et l’Angleterre souscrivent à une trêve de 28 ans soit une génération et Richard II se marie avec Isabelle