Julien Sorel Héros Romantique

(romantisme) -> Julien : tristesse, contrariété -> Mme de Rênal : seule, naturelle, puis angoissée - quiproquo et malentendu Problématique : le jeu des points de vue Nous verrons comment la focalisation permet de présenter les personnages puis de les faire vivre de l’intérieur pour que l’auteur disparaisse au profit des deux héros. I - Le jeu des points de vue Première phrase : focalisation zéro => le narrateur est omniscient A) Portrait de Julien par Mme de Rênal

n´était pas limitée à l´Angleterre, où son amitié avec le futur Georges IV lui permettait de s´introduire dans les meilleures maisons, mais s´étalait jusqu´à la France. De cette influence témoigne entre autres un texte de Barbey d´Aurevilly – auteur romantique, lui-même dandy passionné (Du dandysme et de Georges Brummel, publié en 1844). Honoré de Balzac s´occupait du dandysme et dans ses romans et dans son Traité de la vie élégante, mais préférait le mot fashionable ou élégant. Son jugement du dandy

la transition entre Les Lumières et le Romantisme, entre le rationalisme philosophique et l'irrationalité affective. Cela s'illustre avec les Confessions, la Nouvelle Héloïse, ainsi que les Reveries du promeneur solitaire chez Rousseau. Le terme "romantique" prit son sens moderne en Allemagne, avec les écrivains du Sturm und Drang ("orage et passion"). C'est tardivement que le substantif "romantisme" fut utilisé par les "passeurs", dont Madame de Stael (Stendhal parlera lui de "romanticisme"). Le Romantisme

Stendhal « Le triomphe de Julien » Balzac « Rastignac à l'opéra » Zola « La politique commerciale de Mouret » Maupassant « Le mariage de Du Roy » Définition du roman : Roman : histoire écrite en langue romane (différent du latin savant). Les récits sont accessibles à tous dans la langue du quotidien, ce sont généralement des romans de chevalerie qui possède une histoire d'aventure mais aussi une histoire d'amour. 1810-1850 : Roman Romantique (Stendhal et Balzac) 1850-1860 :

Jusque là, les héros de contes et histoires étaient très différents. Jusqu’au XVIII, une très grande partie des héros étaient des cavaliers épiques, infaillibles et courageux comme Perceval. Le personnage romantique incarne un nouveau type de personnage: un héros qui soufre, sensible avec des sentiments très forts, comme Julien Sorel

progression chronologique d’une histoire, malgré les variations possibles du rythme du récit (voir plus haut, A, 5.). Le roman part d’une situation initiale (situation du héros au départ) pour aboutir à une situation nale (situation du héros à la n du récit) ; entre-temps surgissent des événements et des obstacles que le héros doit parfois surmonter. Pour mesurer le chemin parcouru (ou non !) par le personnage, la comparaison entre l’incipit du roman (le début), et l’épilogue (la n) est souvent riche

deux jolis enfants et une jolie femme. Il lui prend un jour envie, pour faire effet sur l’opinion, et parce que son grandpère lui a dit avoir eu un précepteur dans sa jeunesse, d’en donner un à ses fils, et il pense au plus jeune fils du paysan Sorel, qui a appris le latin auprès du curé et se destine à être prêtre. Il l’habillera en noir, lui donnera 300 fr. par an, et les enfants de M. de Rênal iront à la promenade sous la conduite de précepteur, ce qui vexera beaucoup M. de Vollenod [sic]

peut citer entre autres l’archétype du jeune ambitieux avec Rastignac. Stendhal (1783-1842). Il rejette les excès romantiques de Chateaubriand et s’applique à avoir un style froid et objectif pour décrire les comportements des hommes et leur société. Deux romans majeurs à signaler : le rouge et le noir(1830), récit de l’ascension puis de la chute d’un jeune ambitieux, Julien Sorel ( à l’origine un fait divers et l’exécution d’un certain Antoine Berthet en 1828 dans l’Isère); La chartreuse de Parme

Prise de vue Un personnage romanesque est souvent héroïque, il n'est jamais un héros. Ce dernier accomplit avec une constance exemplaire un destin décidé par les dieux ou un dessein dicté par le devoir. Œdipe et Antigone, Achille et Ulysse, Lancelot et Siegfried, Hamlet et Macbeth ont en commun l'invariabilité : sauf en de rares moments de faiblesse ils vont dans le sens d'une même éthique supra ou extra-humaine. Le « héros de roman », par contre, obéit à la loi du changement. Il suit un itinéraire

façon beaucoup plus humble et ironique comme un crapaud dont on ne perçoit pas les qualités. Le poème qui joue avec les formes traditionnelles et prend ses distances avec elles pour mieux mettre en accord forme et fond, reprend à la fois le thème romantique de la promenade sous la lune et le thème symboliste du poète qui se reconnaît dans un élément de la nature, dans un crapaud qui suscite le dégoût. Dans quelle mesure ce poème offrant une description allégorique du poète est-il original ? Nous étudierons