Justice Déléguée Et Justice Retenue Sous La Monarchie

royal Section 2. La royauté carolingienne §1. Une conception nouvelle du pouvoir et de l’Etat A) Une conception chrétienne du pouvoir : la théocratie royale B) La restauration impériale C) Res publica et ministerium regis D) Le gouvernement du royaume sous les Carolingiens §2. La désagrégation du système impérial carolingien (IXe-Xe) A) Les causes du déclin B) Les manifestations du déclin 1 CHAPITRE 2. LES DEUX PREMIERS SIECLES CAPETIENS ET LA MISE EN SOMMEIL DE L’ETAT (fin Xème-fin XIIème s.) Section

gérant les activités des sujets, constitue le plus haut degré de la puissance suprême. La doctrine des marques de souveraineté présente une harmonie d’ensemble, au sommet de laquelle se situe le pouvoir de faire la loi. Alors nous tenterons de savoir : sous quels attributs, le pouvoir royal au XVIème siècle est-il souverain ? Nous étudierons pour ce faire, la conception moderne de la souveraineté élaborée par Jean Bodin (I) puis les « marques » de souveraineté du pouvoir royal (II). I/ La formation

propres à la période : BASDEVANT-GAUDEMET (Brigitte) et GAUDEMET (Jean), Introduction historique au droit XIIIeXX siècles, Paris, LGDJ, éd. 2003. BARBICHE (Bernard), Les institutions de la monarchie française à l’époque moderne, Paris, PUF, 1999 (réed. 2001). MOUSNIER (Roland), Les institutions de la France sous l'Ancien Régime, 2 vol., Paris, PUF, Dito, 19741980 (réed. 1990-1992 et 2005). RIGAUDIERE (Albert), Pouvoirs et institutions dans la France médiévale, Paris, Armand Colin, coll. U, éd. 2003

HISTOIRE MODERNE – CM2 CHAPITRE 2 : ETAT, JUSTICE, SOCIETE DU ROI JUGE A L’ETAT JUSTICIER (XVe - XVIIIe siècles) L’impôt et la guerre font partie de l’état dit moderne, comme nous avons pu le voir dans le CM précédant. Ainsi, il convient aujourd’hui de parler de la 3ème idée de cette modernisation qui est la justice. Cette justice est de plus en plus détenue par le roi. Mais celui-ci n’est pas que répressif malgré les représentations que l’on peut se faire de cette période, le pouvoir du

On s’attachera plus particulièrement au premier aspect du principe relatif à l’émancipation de la juridiction puisqu’à l’origine elle était interne à l’administration. Au XIXe, la juridiction administrative est devenue souveraine par la justice déléguée. Au XXe, son indépendance est garantie par la plus haute protection juridique. Le Conseil Constitutionnel l’a érigé en principe fondamental reconnu par les lois de la République dans sa décision du 22 juillet 1980 « lois de validation ». Au

autres Parlements ; j’en ai usé à l’égard de ces deux cours comme il importait à mon autorité et je n’en dois compte à personne » l.8 à l.10 §2. Composés de nobles, ces cours de justice tentent de devenir un corps unique, gênant alors l'autorité royale qui ne peut résoudre le conflit que par la force : par un lit de justice, le roi entend se réapproprier définitivement l’autorité que certains se sont crus délégués, « je suis moi-même venu répondre à vos remontrances » l.3 §2 « [afin] d’enregistrer

royale (= la lèse-majesté) qui peut se traduire par la peine capitale. Philipe 4 convoque l’évêque et décide de le traduire devant une cour de justice composée d’évêques et de barons : c’est la cour civile. Ce faisant, Philipe 4 fait atteinte au privilège du for (vient de « forum »). C’est par le biais de ce privilège que tout le clergé relevait de la justice ecclésiastique. Donc ce privilège signifie que Bernard de Sessé aurait dû être traduit devant un tribunal ecclésiastique. Le roi ne peut pas

dans un régime disposant d’une administration suffisamment forte et puissante. A). LA SEPARATION DES AFFAIRES PUBLIQUES : L’ANCIEN REGIME C’est sous Philippe le Bel (mort en 1314) qu’on a commencé à voir un état central fort. Et c’est sous Philippe le Bel qu’on a commencé à voir l’Etat central se structurer. Et ce n’est innocent que ce sois sous Philippe le Bel qu’on est à ce moment là, une institution qu’on appel « la curia regis », qui a d’une certaine manière quelque chose à avoir avec le

Fondamentalement le roi de france demeure la source de toute justice, c'est un roi justicier qui peut juger lui meme et peut aussi concéder ou déléguer le droit de juger. Le roi a le droit de grâce, il peut dispenser un condamné jugé définitivement d'exécuter la peine prévue. Le roi est à la tete de l'état. Il est meme le centre des ordres pour mettre en application ces décisions. Il exerce un pouvoir de type législatif et de type exécutif. Il accrédite les ambassadeurs étrangers en France et il

PLAN DU COURS LS1 INTRODUCTION HISTORIQUE AU DROIT VALERIE MENES INTRO : LA LOI DES DIEUX DES MONARCHIES ORIENTALES Rappel historique et présentation succincte des régimes politiques : Des rois dieux (en Mésopotamie) aux rois nommés par Dieu (royauté hébraïque) Code Hammourabi et Pentateuque Caractéristiques du droit oriental : révélé, intangible casuistique et nature (laïque/religieuse) PARTIE I. LE LEGS JURIDIQUE GRECO-ROMAIN : UN DROIT FAIT PAR LES HOMMES CHAPITRE PRELIMINAIRE. LES REGIMES