Justice Justesse

TITRE 1ER : De l’Antiquité à la chute de l’empire romain Chapitre 1er : La justice criminelle dans l’Orient ancien « L’Orient nous apporte les premières tentatives connues de codification pénale. Ce sont quelques textes d’origine royale, coutumière, qui sont parvenues jusqu’à nous plus ou moins bien datés et souvent fragmentaires ». Les plus anciens témoignages proviennent du Proche-Orient et du droit suméro-babyloniens ou mésopotamiens. Les premières traces écrites dateraient du 3ème millénaire

une découverte, qui se met d'abord au service de la plus formidable rage de destruction dont l'homme ait fait preuve depuis des siècles. Que dans un monde livré à tous les déchirements de la violence, incapable d'aucun contrôle, indifférent à la justice et au simple bonheur des hommes, la science se consacre au meurtre organisé, personne sans doute, à moins d'idéalisme impénitent, ne songera à s'en étonner. Les découvertes doivent être enregistrées, commentées selon ce qu'elles sont, annoncées

répression pénale publique appartient aux magistrats supérieurs détenteurs du pouvoir suprême à Rome, l’imperium c à d les préteurs et les consuls. Le procès se déroule en deux phases : * La phase des magistrats supérieurs : ils citent le prévenu en justice. A partir de ce moment il y a deux hypothèses : * Si le prévenu n’est pas un citoyen romain, le magistrat mène une instruction tout seul et décide seul de l’appel. C’est ce qu’on appelle la quaestio. * Si le prévenu est un citoyen romain

Histoire des institutions Titre 1 : Introduction : Le droit est un produit de l’histoire « Nul juge ne doit, homme ou femme, condamner à mort si justice ne trouve chose claire et apparente, ainsi doit être toute justice plus émule absoudre que de condamner et tous doivent croire qu’ils sont bons jusqu'à temps qu’il soit prouvé du contraire » ⇨ principe de la présomption d’innocence, principe fondamentale de nos libertés publiques – code de procédure pénale Ce texte pourrait venir du code

sont inhérentes à toute organisation sociale. Comment canaliser cet aspect, cette caractéristique de l’homme ? Il faut mettre en place une justice n’étant pas une justice individuelle. Au départ, on l’a qualifiera de justice « collective ou communautaire ». La mise en place de cette justice publique est essentielle. 1. L’établissement d’une justice publique : La société va exercer un contrôle pouvant prendre diverses formes et dont le but est de limiter le droit à l’exercice de la vengeance

rejet de la violence post-coloniale. Dans les deux cas, colonisation ou indépendance, c’est un roman de contestation. Comme disait Gide, on ne fait pas de la bonne littérature avec de bons sentiments. Ce n’est pas parce que ces livres traitent de la justice qu’ils sont bons pour autant mais c’est un fait que les auteurs ont beaucoup mis l’accent sur ce qu’était véritablement le vécu de leur société, l’injustice, l’illégitimité des pouvoirs, les folies qu’entraîne la dictature, les drames des individus

il reçoit la loi des dieux et il la transmet aux hommes comme l'illustre la stalle d' Hammourabi : le souverain est représenté comme recevant la loi de dieu. Laïque : le roi dont le statut divin s'efface peu à peu comme nous l'avons expliqué. La justice était rendue dans le temple au nom du dieu par un prêtre mais sous la dynastie babylonienne elle est faite par des officiers publics. Le roi siège comme magistrat suprême et non de grand prêtre. Ceci complète le fait que sa divinité s'efface peu à

parfaitement. " Elle avait des traits piquants, des traits venimeux de femme pour blesser le chef du Conseil, et elle mêlait des railleries sur son visage à celles sur sa politique, d'une façon drôle qui faisait rire et saisissait en même temps par la justesse de l'observation. Du Roy, parfois, ajoutait quelques lignes qui rendaient plus profonde et plus puissante la portée d'une attaque. Il savait, en outre, l'art des sous-entendus perfides, qu'il avait appris en aiguisant des échos, et quand un fait

n’évoquant pas le problème en ses termes actuels. Tout est donc question d’interprétation. Le rapport à Thémis (déesse de la Justice) Trois attributs : * La balance (juste proportions de ce qui est pesé) * Le glaive (pour châtier) * Bandeau sur les yeux (à parti du XVI° siècle, symbolise l’impartialité) Sans la Justice, le droit n’est rien et sans la force, la Justice n’est rien non plus. Le droit comme reflet d’un ordre. La découverte du droit. 1. La coutume Les coutumes sont

assénés dans la même entaille, lui avaient ouvert le crâne... «Le directeur était mort.» (59) Mais le drame doit encore atteindre une autre dimension, le justicier étant décidé à se soustraire à la justice de la société en se suicidant. Criant «À l’autre maintenant !» (car, agissant selon une justice impartiale, il envisage son cas personnel objectivement, comme s’il s’agissait d’une autre personne), il s’enfonce dans la poitrine «les petits ciseaux de sa “femme”», mais sans parvenir à se tuer, car