Justine ou les Malheurs de la vertu

libertins associent grivoiserie, érotisme, manipulation et jeu social avec Crébillon fils (le Sopha, 1745), Diderot (les Bijoux indiscrets, 1748 ; la Religieuse, 1760-1796) ; Laclos (les Liaisons dangereuses, 1782) et finalement Sade (Justine ou les Malheurs de la vertu, 1797).

viendront après nous ; […] que nos neveux, devenant plus instruits, deviennent en même temps plus vertueux et plus heureux ». Le projet de l’Encyclopédie est d’une certaine manière, profondément libertin. L’idée de « connaissances éparses », de vertu par le savoir (et non par la religion), renoue à la fois avec l’étymologie du terme ‘ libertin’, à savoir l’affranchi, celui qui s’est libéré d’un asservissement et qui ose penser par lui-même. Et à l’épicurisme antique, notamment le paragraphe 36

que sous l'angle littéraire. « Voir les choses en farce » est selon lui « le seul moyen de ne pas les voir en noir », ce qu'il résume dans une formule, à l'intention de Louise Colet : « Rions pour ne pas pleurer ». L'ironie n'est que l'autre nom du malheur, non pas un antidote au pathétique, mais un moyen de le renforcer pour le rendre indépassable. Flaubert est d'autant plus ironique qu'il penche naturellement vers le pathos. Cette ironie érigée en principe et en vision du monde est une manière pour

avait été « endurci dans le crime dès l’enfance », c’est-à-dire comme si le crime lui avait été enseigné par un anti-éducateur. 2 Junie fait ici penser à la malheureuse Justine de Sade (Justine ou les infortunes de la vertu). Fichier généré pour Visiteur (), le 31/05/2021Page 5  EduKlub S.A. Tous droits de l’auteur des œuvres réservés. Sauf autorisation, la reproduction ainsi que toute utilisation des œuvres autre que la consultation individuelle

nécessités biologiques. Platon se heurte là à une impossibilité logique. D’un côté, il admet que la vie heureuse est une vie mixte, de l’autre, il ne peut résoudre le problème lié à sa métaphysique. Le corps appartient à 6. Ibid. 11 h p so lo Le malheur, c’est qu’entre les deux, il y a le beau, et aussi le vrai… Plaisir, beauté, vérité… Car dans son interrogation sur ce qu’est le plaisir, Platon ne peut pas ne pas rencontrer la beauté. Le beau, c’est ce qui plaît… Le beau, c’est donc ce qui est source

empreinte d’érotisme pour ne pas dire de pornographie, a été longtemps censurée, jusqu’au milieu du 20ème siècle, rarement rendues publiques. C’est tout de même de son nom que nous vient le mot « sadisme ». Il est connu pour son roman Justine ou les malheurs de la vertu, ou encore La philosophie dans le boudoir. Sa nouvelle Eugénie de Franval est extraite du recueil Les crimes de l’amour écrit en 1800. L’intérêt de cette œuvre est d’observer comment une fois de plus le mythe de pygmalion a été adapté

nombre des charrues, occupe le pauvre et l'enrichit, encourage les mariages, établit l'orphelin. Il n'attend rien des hommes, mais leur fait tout le bien dont il est capable ».    Un tel humanisme se situe à rebours de l'espérance chrétienne : « La vertu consiste à faire du bien à ses semblables et non pas dans de vaines pratiques de mortifications », écrit encore Voltaire. Foin des prières et des cierges dans les églises, il faut des actes. Tout l'effort de connaissance est orienté vers l'utilité

Casannova VS sade  Les romans libertins associent grivoiserie, érotisme, manipulation et jeu social avec Diderot (les Bijoux indiscrets, 1748 ; la Religieuse, 1760-1796) ; Laclos (les Liaisons dangereuses, 1782) et finalement Sade (Justine ou les Malheurs de la vertu, 1797). Les romans du sentiment  S’imposent dans la deuxième moitié du siècle avec la Nouvelle Héloïse (1761), le roman par lettres de Jean-Jacques Rousseau qui sera le plus gros tirage du siècle en séduisant par sa peinture

n'allant pas de soi, il était entendu qu'on devait s'inspirer d'une source Antique, que ce soit pour les évènements historiques ou pour la reprise d'un mythe. Ainsi pour Nicomède, Corneille prend sa source historique dans le trente-quatrième livre de Justin (un historien latin du IIème siècle ap-JC) et Théophile puise la sienne, un mythe cette fois, dans Les Métamorphoses d'Ovide. Il ne leur reste ensuite qu'à actualiser cette source ancienne pour qu'elle puisse de nouveau être pertinente dans son époque

e Principaux auteurs/titres 14.1 LE XVI SIÈCLE : LA RENAISSANCE L’humanisme Poésie des Grands Rhétoriqueurs Poésie lyrique (poètes de la Pléiade) • • • • • • • C. Marot. Œuvres poétiques (1538) M. de Sève. Délie, objet de la plus haute vertu (1544) L. Labé. Élégies et Sonnets (1555) P. de Ronsard. Amours (1552) ; Hymnes (1556) J. du Bellay. L’Olive (1549) ; Les Regrets (1558) É. Jodelle. Amours (1565-1570) J. de Sponde. Sonnets sur la mort (1597) Fr. Rabelais. Pantagruel (1532) ; Gargantua