Kant Juge Intérieur

pensées). Kant montre qu'elle s'acquiert en grandissant. En effet, l'enfant est au départ incapable d'employer la première personne pour se désigner. Lorsqu'il y parvient, c'est qu'il a enfin conscience de soi. Ainsi, Kant dit : « Auparavant, l'enfant ne faisait que se sentir, maintenant il se pense ». « Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève l'homme infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. » Anthropologie du point de vue pragmatique, Kant, 1797 BLa

poser comme leurs tuteurs. il est si commode d'être sous tutelle. Si j'ai un livre qui a de l'entendement à ma place, un médecin qui juge à ma place de mon régime alimentaire, etc., je n'ai alors pas moi - même à fournir d'efforts. il ne m'est pas nécessaire de penser dès lors que je peux payer ; d'autres assumeront bien à ma place cette fastidieuse besogne". Emmanuel KANT. Réponse à la question : Qu'est - ce que les Lumières ?1 Nul ne peut penser à notre place ; nul ne peut se substituer à nous

des moindres, il sera de montrer de quelle manière l'homme parvient il à une véritable connaissance de sa propre personnalité: Il serait aussi judicieux de montrer que cette quête de soi peut s'accompagner de zone d'ombre, d'obstacle ou de crise intérieur. Plan: Comment passer de la conscience naïve du monde à la connaissance de soi? Comment peut on accéder à une véritable conscience de soi? La conscience de soi est elle toujours transparents par rapport à elle même? Comment

établirons que si la liberté ce n’est pas agir comme on le souhaite, mais plutôt agir pour l’intérêt de tous, alors cette liberté nous empêche d’atteindre notre bonheur. Toutefois, en reconsidérant le bonheur comme quelque chose qui dépend de notre intérieur et non plus de l’extérieur, alors on pourra dire que le bonheur ne s’oppose pas à la liberté. I. La liberté est une condition nécessaire pour accumuler les plaisirs synonymes de bonheur La liberté, si celle-ci est naturelle, permettant d’agir selon

laquelle arrive Descartes au terme de l'épreuve du doute. C'est un résumé de la formule cogito urgo sum (=je pense donc je suis). La preuve par la perfection selon Descartes: -sur terre je ne fais l'expérience que de choses imparfaites. -je les juge imparfaites en les comparant à l'idée de perfection que j'ai en moi. => d'où vient cette idée de perfection? -elle est la marque de fabrique mise en moi par mon créateur lui-même parfait, unique et bon. La preuve ontologique: la preuve de l'existence

s'oppose donc à une activité construite qui serai le résultat d'un effort ur nous même. -nous avons une conscience réfléchie, fait de référence à la pensée. En regardant en nous même, nous pouvons analyser les actions passées, les comprendre voir les jugées. C'est ce que l'on appelle une introspection qui nous fournis le 1er exemple de cette conscience réfléchie. Avec l'introspection, je m'observe , je m'analyse dans le but d'étudier ma propre personne en vue de connaître l'esprit humain, dans comprendre

sentiment de soi, de son environnement, mais n’a conscience ni de son passé, ni de son avenir. La conscience semble être la source de toute interrogation sur la condition humaine et sur le monde en général. b. De la fusion à la séparation. Texte de Kant : “Le pouvoir de dire “je”” Anthropologie du point de vue pragmatique. Enfant, lorsque nous avons dit « je » et n’avons plus parlé de nous à la 3ème personne : « Charles a faim », d’u monde dans lequel nous nous fondions, nous sommes passé à « j’ai

contemporaine, l'inutilité est inacceptable. Tout ce qui n'est pas utile semble suspect. Le "besoin d'art" s'oppose donc radicalement à ce que l'opinion entend par utilité. En recherchant une prétendue utilité de l'art, on dément sa "finalité sans fin". (Kant). 2) L'utilitarisme prosaïque qui caractérise la société industrielle moderne s'oppose à l'art autant par son souci d'efficacité technique, de rationalisation scientifique, que par son attachement au profit. La définition de l'art nous impose

dans une deuxième partie, nous verrons que la conscience peut être un obstacle au bonheur. Tout être, doté de sensibilité, peut être dit « conscient » de son environnement. Cette conscience, nous permet de distinguer nos sentiments intérieurs, ou « touché intérieur » pour les stoïciens. Le bonheur est le bien suprême, un état de plénitude et de satisfaction dont la souffrance, le stress et les troubles sont exclus et que tout Homme cherche à atteindre (« N’est-il vrai que, nous autres hommes, désirons

contingent). L'action sert à apposer sur l'extériorité la marque de l'intériorité « faire sien » ; « je lui donne ma forme ». Mais dans l'action, il peut que l'extériorité impose sa marque à l'intériorité = échec. Action = rapport intérieur/extérieur, extérieur/intérieur. L'extérieur aussi impose sa marque. La réussite : lorsque l'agent impose sa marque à l'extériorité. L'inverse pour l'échec (sans considération morale). De sorte que l'action vise une maitrise mais maitrise qui est toujours menacée