Kant Le Penchant Au Plaisir

(n. m.) Mot latin signifiant moi. 1. — Est employé depuis la célèbre formule de DESCARTES (ego cogito : je pense) pour désigner le moi comme sujet : cf., chez HUSSERL, l'expression ego transcendantal. 2. — Égoïsme a) Mot utilisé par WoLFF et KANT pour désigner un certain type d'idéalisme SYN. solipsisme. b) Mot créé par les jansénistes de PORT-ROYAL pour désigner la disposition de l'individu à rechercher exclusivement ses intérêts personnels opposé à altruisme, pitié ; pour SCHOPENHAUER, l'égoïsme

est le fruit des pulsions humaines, de ses passions. L'homme se représente alors l'objet convoité d'une façon idéalisé. Vu qu'il résulte d'une spontanéité liée aux passions humaines, et non d'un jugement raisonnable, le désir peut être source de plaisir et de satisfaction (lorsque l'objet convoité est atteint) comme de malheur et de souffrance (lorsqu'il ne l'est pas). La volonté, à première vue, pourrait être une forme de désir, puisque tous les deux poussent l'individu à vouloir atteindre un

nous plaît. Mais ces premières réponses semblent très insuffisantes car il y a les contraintes physiques, biologiques et sociales, auxquelles nous ne pouvons pas échapper. Et ne faire que ce qui plaît, ce n'est pas être libre mais être esclave du plaisir. Par conséquent, il n'y a pas de liberté absolue. La liberté est toujours relative car elle est déterminée par des causes objectives et à déterminer par des raisons subjectives. La liberté, ce serait donc apprendre à faire ce que l'on veut, ce que

universel « tous veulent être heureux, faisait remarquer SENEQUE, mais lorsqu’il s’agit de savoir ce qui rend la vie heureuse, ils sont dans les ténèbres ». En effet, les moyens pour être heureux sont multiples. On peut choisir la gloire, la richesse, le plaisir, l’amour, le travail. Les hommes s’accordent pour faire de la rechercher du bonheur, le vrai contenu de l’existence. Mais lorsqu’il s’agit de définir le bonheur, l’accord entres les hommes ne va plus de soi. Il semble que ce que les hommes désignent

volontaire quand il trouve son principe dans une libre décision du sujet. À la différence du désir, qui semble être un penchant subi, la volonté est un principe actif par lequel l’homme affirme sa capacité à se détacher de ses désirs et pose ainsi sa liberté. Le désir, quant à lui, est d’abord la prise de conscience d’un manque dont la satisfaction procure du plaisir. Mais le désir est insatiable, et de ce fait, source d’insatisfaction toujours renouvelée. Il y aurait donc une opposition

le constate surtout pour des gens cultivés, dont l'orgueil est exacerbé par les prétentions à tout savoir et à enseigner aux autres. Cela va même plus loin, car on peut penser que tout le plaisir de la vie sociale vient de la comparaison, que chacun estime à son avantage, avec les autres, et que le plaisir ou désir de gloire, d'estime de soi est ainsi satisfait. Mais cela n'est évidemment pas propice à la paix, car il y a alors compétition permanente. Dans une autre perspective, Sartre analyse

Freud). D'autres, comme Kant, opposent la recherche du bonheur et la réalisation de la loi morale (on ne peut pas chercher à être heureux en suivant la loi morale; néanmoins, on ne peut pas parler d'une condamnation de la recherche du bonheur). Nietzsche lui, la critique comme une fuite devant le tragique de la réalité, lui préférant l'expérience de la joie. ------------------------------------------------- Épicure (3eme s. av JC)[modifier] Le bonheur est le "plaisir en repos" de l'âme (sérénité)

Il est la quête de l’objet d’une possible satisfaction, qui dépend alors de ce que chacun peut se représenter comme bien ou mal et de ce que chacun peut voir comme possible source de plaisir. La réalité, elle, est l’ensemble des choses réelles et existantes pour l’individu, ce à quoi il peut accéder. En se penchant sur la question « Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ? », on suppose alors tout d’abord que le désir, de fait, a la capacité de se satisfaire de quelque chose. Mais si le désir

qui lui permet de vivre dans la nature. L'homme est donc le plus bête des animaux. Le travail est une nécessité pour l'homme car l'homme a besoin de travailler pour subvenir à ses besoins, pouvoir vivre, pouvoir manger et éventuellement pour ses plaisirs ou loisirs personnels. Pour HEGEL la conscience de soi se développe en agissant sur le monde extérieur. Si l'homme ne travaille pas il ne peut agir sur le monde extérieur et ne développe donc pas sa conscience de soi. Le chômage est un non travail

le constate surtout pour des gens cultivés, dont l’orgueil est exacerbé par les prétentions à tout savoir et à enseigner aux autres. Cela va même plus loin, car on peut penser que tout le plaisir de la vie sociale vient de la comparaison, que chacun estime à son avantage, avec les autres, et que le plaisir ou désir de gloire, d’estime de soi est ainsi satisfait. Mais cela n’est évidemment pas propice à la paix, car il y a alors compétition permanente. Dans une autre perspective, Sartre analyse