Kant Les Deux Ignorances

 que  l'on  trouve  exposé  le  paradoxe  socratique  :  «  Nul   n'est  méchant  volontairement  ».  Cette  thèse  surprenante  de  prime  abord  doit  être  reliée   aux  deux  autres  :  «  Commettre  l'injustice  est    pire  que  la  subir  »  ;  «  Quand  on  est   coupable  il  est  pire  de  n'être  pas  puni  que  de  l'être  »

Qu’est-ce que les Lumières » de Kant, « Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain » de Condorcet, « Autorité » de l’Encyclopédie de Diderot, « De l’Esprit des Lois » de Montesquieu ou « Déclaration d’indépendance de Etats-Unis » de Jefferson, abordent certaines des idées défendues par les philosophes de ce mouvement, comme la liberté ou la raison. Les auteurs ont tous des biens personnels et aucun d’eux n’a besoin de sa plume pour vivre. Bien que deux textes soient écrits par des

Kant, Qu'est-ce que les Lumières ? Le contexte. Réponse à une question posée en 1783 par la revue de Berlin Berlinische Montagsschrift, ce texte n'est pas un traité philosophique, mais une intervention publique du savant de Heildelberg dans la vie politique allemande. Le terme de Lumières. C'est la métaphore de la vérité, lumière de l'âme, les Lumières ont servi à définir le XVIIIe siècle, pour l'essor des sciences et des arts qui s'y est produit en Europe. Ce siècle, justement, a distingué

affirme une égale nullité de valeur. On pourrait affirmer que toutes les opinions se valent dans le sens où toutes auraient la même nullité de valeur, quant à la vérité. En effet il existe un type d’opinion qui se caractérise par une ignorance qui s’ignore elle-même, par une illusion sur la possession de la certitude. Sur le plan de la vérité, toute opinion de ce type en vaut une autre parce que toutes sont aussi éloignées de la connaissance certaine : celui qui, comme Lachès croit connaître

quête quelque peu égoïste que l'individu choisit souvent pour lui seul. Il préfère ainsi conserver ce bonheur en lui quoi qu'il arrive et prêt à mettre de côté la vertu de vérité par égoïsme pour son bonheur subjectif. De plus, ce bonheur est perçu par Kant comme une illusion de l'esprit. Or pour l'individu, vivre dans l'ignorance et dans cette illusion est très confortable et ce confort le comble en le rendant heureux de manière éphémère. La quête de la vérité est en effet chose difficile qui nécessite

formel : qui est relatif a la forme, en opposition à matériel. La vérité formelle concerne la forme de la connaissance, la conformité aux règles de la logique, non le contenu. La morale formelle considère le caractère impératif et catégorique du devoir (Kant) Vérité matérielle : qui est relatif à la matière, au sens de matériau au moyen de quoi quelque chose est fait. La vérité matérielle consiste dans l’accord de la pensée avec les données de l’expérience. « La vérité, dit-on, consiste dans l'accord

philosopher dans le but d’une vie humaine, plus lucide, plus sereine, plus raisonnable, plus heureuse… ce qu’on appelle la sagesse (bonheur sans illusions ni mensonges). Il s’agit donc de penser mieux, pour vivre mieux (réflexion personnelle). Il y a deux grandes dimensions de la philosophie : * Une dimension pratique (rapport à la vie concrète) : avoir une vie qui est la plus harmonieuse possible et la moins sujette aux malheurs auxquels on peut faire face. * Une dimension théorique (discours

1. Dans ce texte, Aristote cherche à déterminer quels sont les actes qui peuvent être l'objet d'une récompense ou d'un châtiment. Celui qui a enfreint la loi, mais par ignorance de cette loi même, peut-il être puni ? Et celui qui est contraint à une « action perverse » par la force, sous la menace, par exemple celui qui fait un faux témoignage sous la torture, c'est-à-dire qui consent à mentir pour s'épargner des souffrances ? Et cet autre qui, épris de boisson, s'engage dans une querelle qu'il aurait

. La vérité est d’abord l’exigence d’une raison. La vérité est une recherche d’une raison qui souhaite expliquer et résoudre les contradictions. Voilà pourquoi la recherche de la vérité est inséparable de la prise de conscience de notre ignorance. Il faut rencontrer des obstacles et que la pensée s'arrête et dès lors elle va chercher à expliquer.problème=obstacle La contradiction peut aussi être dans l’opinion (jugements différents, conflits d’opinions→ descartes va mettre fin

Le mot « philosophie » vient de deux mots grecques: « philos » (ami) et « sophia » (sagesse), il signifie donc, non littéralement, « ami de la connaissance ». Pythagore serait le premier à s'être officiellement identifié comme philosophe, mais il faut retenir Socrate comme référence: «  Je ne sais qu'une chose: c'est que je ne sais rien » Socrate => C'est-à-dire: plus je connais, plus je me rends compte de mon ignorance. Cela n'a aucun rapport, mais on peut retrouver cette inscription