Kant Les Deux Ignorances

les mobiles ou motifs en faveur d’un acte ou d’un autre étaient si équivalents, ou aussi contraignants l’un que l’autre, que nous nous sommes retrouvés incapables de faire un choix. En effet, que se passe-t-il lorsqu’un individu se retrouve face à deux possibilités aussi équivalentes l’une que l’autre, lorsque rien ne puisse permettre de déterminer son choix ? Or ce qui permet à l’homme d’échapper à la situation absurde de l’âne mourant de faim et de soif entre une botte de foin et un seau d’eau

les mobiles ou motifs en faveur d’un acte ou d’un autre étaient si équivalents, ou aussi contraignants l’un que l’autre, que nous nous sommes retrouvés incapables de faire un choix. En effet, que se passe-t-il lorsqu’un individu se retrouve face à deux possibilités aussi équivalentes l’une que l’autre, lorsque rien ne puisse permettre de déterminer son choix ? Or ce qui permet à l’homme d’échapper à la situation absurde de l’âne mourant de faim et de soif entre une botte de foin et un seau d’eau

l'ignorance ? L'ignorance est le fait de ne pas savoir, de ne pas connaître. Seul l'homme peut être ignorant car ce caractéristique relève de la faculté humaine. Ces deux mots qui sont des mots clés à notre réflexion philosophique semble s'opposer. En effet celui qui sait n'est plus celui qui est ignorant. Connaissance et ignorance sont donc des contradictoires. Le mot « délivre » suppose que nous soyons prisonniers de l'ignorance et de nos préjugés, non seulement nous en sommes prisonniers mais

conformité de l'idée avec son objet, du récit avec un fait, de ce qu'on dit avec ce que l'on pense». Comme adéquation de la chose à l'idée (et réciproquement), la vérité est souvent nommée « réelle » ou « matérielle ». Mais la vérité concerne aussi, selon Kant, « la connaissance quant à sa simple forme (tout contenu mis à part) ». Elle relève alors d'une connaissance « qui parvient à concorder pleinement avec la forme logique, c'est-à-dire à ne pas se contredire elle-même ». Cette distinction, les sciences

réaliser sa liberté, sa vocation d’être humain autonome. Dans l’opuscule Réponse à la question : qu’est-ce que les Lumières ?, Kant explique que tout homme doit, à partir du moment où il a atteint sa maturité physique et intellectuelle, faire usage de sa volonté et ainsi refuser de se soumettre à la raison d’un autre, quel qu’il soit. D’ailleurs, sur le plan politique, auquel Kant songeait aussi, on peut tout autant critiquer l’idée d’une reconnaissance nécessaire du maître. Un homme libre n’est-il pas

involontaire ; dans le 2nd, elle est intentionnelle. dans le 3è cas, il y a ambiguité : volontaire et involontaire. Ce dernier cas est a priori le plus intéressant. Il est plus intéressant car plus complexe, plus riche que les deux autres, et, il semble faire le lien entre les deux autres. Examen du 1er sens :Pour quelle raison, faisons-nous des erreurs ? Peut-on rendre raison de l’erreur ? Y a-t-il une raison d’être, un but, un sens de l’erreur ? Attention : la question posée ne porte pas sur

vérité n’est pas, malgré l’apparence, suffisamment connue. Ainsi Galilée (1564-1642) ne pouvait appuyer sa thèse de la mobilité de la Terre sur l’observation de parallaxe stellaire, c’est-à-dire d’une différence d’angle dans la perception d’une étoile à deux moments différents de l’année, observation qui n’aura lieu qu’en 1838 avec Bessel (1784-1846). D’où la persistance du préjugé. Toutefois, le retour des préjugés, le refus de les abandonner quelles que soient les objections qu’on peut leur faire amène

Poros (richesse abondance) divin   Perfection infini pleinitude demon     Penia (pauvrete, deruement) humain imperfetion finitude manque intermediaire         Condition humaine 4   philosophe   sagesse ignorance       * Dans la tradition platonnicien le desir s'apparente au manque et a l'insatisfaction * La nature d'Eros est revelatrice de condition humaine car en temps qu'intermediaire entre humain et divin il se situe en confluent avec

totalité des paramètres comme si nous en étions pleinement les auteurs. Pouvoir répondre de nous, voilà l'impératif exigé par la morale et la vie avec nos semblables et cela doit pouvoir l'être de tout homme quelque soit son effectif degré de liberté. Kant va même jusqu'à reconnaître qu'il n'existe peut-être aucun acte libre (dont nous serions la cause initiatrice) au monde, c'est pourquoi nous devons postuler la liberté humaine comme condition de l'exigence morale elle-même condition de la valeur de

alors qu'il n'y a de raison que dans la liberté. Condorcet s'en prenait polémiquement à la figure du prêtre coupable à ses yeux d'exiger la soumission à la révélation et au mystère contre toute utilisation de la raison. Plus nuancé et plus précis, Kant, dans l'opuscule sur les Lumières déjà cité, observait que le prêtre en tant qu'homme d'Église devait faire un usage privé de la raison, c'est-à-dire limité aux exigences de sa fonction. En effet, toute société humaine repose sur des ins¬titutions