Kant Logique

nécessité de ces vérités s’établit, en effet, par la voie de la démonstration, qui, en mathématiques, consiste à montrer que, si l’on pose une proposition comme vraie, telle autre s’en déduit, c’est-à-dire est vraie à son tour. C’est une nécessité logique, ou mieux purement rationnelle, qui ne doit rien aux exemples. Les exemples (comme un triangle, ou telle autre figure) peuvent guider l’imagination et l’intuition dans la recherche de la proposition vraie, et permettent de confirmer que la proposition

mais c’est donner un argument qui est nécessairement valide et universellement vrai, donc une preuve. Élaborée par Aristote, philosophe grec du IXème siècle, la théorie du syllogisme consiste en un raisonnement déductif basé sur l’enchaînement logique de trois proposition : deux prémisses, qui sont des vérités que l’on a déjà admises, et une conclusion. Ce raisonnement nous montre clairement que lien entre chaque idée est nécessaire pour aboutir à une conclusion elle-même nécessaire : la vérité

purement rationnelle et ne faisant pas appel à l’expérience. Même si toute science et tout discours ne peuvent être compris que par la raison, à quoi ils s’adressent nécessairement, celle-ci n’est pas autonome dans le processus de connaissance, sauf en logique et en mathématiques. Les vérités de fait ne sont donc pas démontrables, car elles reposent sur l’expérience. Il faut aussi mettre à part l’art de la rhétorique, qui persuade du vraisemblable par l’argumentation. Seules les vérités de raison sont

causalité. En effet pour cela il prend l'exemple d'un billard: la pensée commune est que c'est parce que la première bille a heurté la deuxième que celle ci s'est mise en mouvement. Mais Hume y voit une succession d'événements, une succession non pas logique mais chronologique. Il pense qu'il faut revenir à l'observation, et alors on constate qu'on "observe" jamais la causalité. Pour pouvoir opérer cette substitution de la causalité à la succession, il faut s'assurer que l'opération causale soit légitime

elles permettent de « certifiées » certaines connaissances qui sont aptes aux principes physiques ou autres déterminés. L’expérience procure donc une certification par les sciences et le cheminement, exposé précédemment, suppose un raisonnement logique et donc un résultat en adéquation avec ce cheminement d’esprit. Cependant, il ne certifie en rien l’exactitude de la connaissance et, par conséquent, les sciences ne se limiteraient pas seulement l’expérience. Par la suite, nous pouvons constater

figure) et le sens abstrait, l'évidence rationnelle qui entraîne immédiatement l'adhésion de l'esprit. Alors que la certitude caractérise un état mental du sujet, l'évidence désigne une propriété d'un objet. (ce peut être d'ailleurs un raisonnement logique si la conclusion est déduite rigoureusement du point de départ). L'évidence n'est pas une intuition, une donnée, mais le fruit d'un jugement qui reconnaît l'existence de l'évidence. L'évidence est donc une présence reconnue (la présence de la vérité

210-001841-8 [BER 00] BERTRAND, Denis. Précis de sémiotique littéraire.  Paris : Nathan université. 2000. ISBN : 2-09-190813-4 [BLA 73] BLANCHE, Robert . Le raisonnement . Paris : PUF . 1973 . 263 p . [BLA 68] BLANCHE, Robert . Introduction à la logique contemporaine . Paris : Amand colin . 1968 . 200 p . ISBN 2-200-32008-6 [BLA 67] BLANCHE, Robert . Raison et discours. Paris : VRIN . 1967 .   200 p . [BLA 95] BLANCHE, Philippe. La pragmatique d’Austin à Goffman. Paris : Bertrand-Lacoste. 127 p

bras ; tu es devenu féroce entre les leurs. » qui marque cette fois, non pas un équilibre parfait comme dans la première phrase, mais une réciprocité néfaste, une logique de violence répondant à la violence. Les propositions, souvent juxtaposées, parfois coordonnées, sont assez brèves : leur enchaînement évoque le déroulement d’une logique à la fois simple et irréfutable. Nous sommes libres ; et voilà que tu as enfoui dans notre terre le titre de notre futur esclavage. Tu n’es ni un dieu, ni un

de l’autre et l’explique. Ce lien de causalité selon une vision prédeterministe du monde emmène à la déduction que le présent est la conséquence du passé et le passé la cause du présent. Si toute conséquence à une cause qui la précède sa parait logique de en déduire que le passé (ou la totalité des causes du passé) a comme conséquence la totalité du présent qui aura comme conséquence la totalité du future Tout l’avenir est déjà inscrit dans le présent comme tout le présent est déjà inscrit dans

règle d'inférence). Toute pensée ou signification aboutit donc à une inférence, à un raisonnement élémentaire. Revenant à la théorie logique, Peirce distingue les abductions (abduction: inférence qui mène à la découverte d'une hypothèse plausible), les inductions (induction: raisonnement statistique) et les déductions (déduction: raisonnement parfaitement logique où de prémisses vraies on tire une conclusion certaine). Les trois formes de l'inférence jouent un rôle important dans la découverte et