Kant Renoncer à La Liberté

Emmanuel Kant I. Résumé Il s'agit d'un article de Kant, publié dans la revue Berlinische Monatsschrift. Le texte paru en octobre 1786 fut destiné au grand public, pour développer ce que Kant nomme la "philosophie populaire". Il est ici introduit et commenté par le spécialiste kantien Alexandre Philonenko qui rappelle le contexte philosophique dans lequel l'article de Kant parut : il fait suite à la dispute entre deux philosophes allemands, Jacobi

servir de sa liberté. Car la contrainte est nécessaire ! Mais comment cultiver la liberté par la contrainte ? Il faut que j’accoutume mon élève à souffrir que sa liberté soit soumise à une contrainte, et qu’en même temps je l’instruise à faire bon usage de sa liberté. Sans cela il n’y aurait en lui que pur mécanisme ; l’homme privé d’éducation ne sait pas se servir de sa liberté. Il est nécessaire qu’il sente de bonne heure la résistance inévitable de la société, afin d’apprendre à connaître combien

Obéir est-ce renoncer à sa liberté ? Problématique : - Obéir consiste à faire ce que veut , ce que commande un autre. L’obéissance suppose un état de contrainte, parfois de soumission. - Renoncer, c’est abandonner quelque chose, un projet. - Le mot liberté désigne le pouvoir de faire ce que l’on veut. Est libre la personne qui dispose d’elle-même comme elle l’entend, sans contraintes ni entraves. Est-ce que le fait d’obéir c’est renoncer à sa liberté ? Argument : - Opposition

aimer la véritéSur le plan intellectuel, l’amour de la vérité concerne le désir de connaitre. Ce désir se fonde sur la conscience que l’ignorance constitue un manque de liberté et rend esclave et l’on se donne comme impératif de développer de la curiosité pour ne plus subir les phénomènes.ARGUMENT : Descartes, « mieux vaux le vrai à l’ignorance »Sur le plan social et politique, l’amour de la vérité concerne le parti pris que la vérité constitue une valeur en soi. Il n’ya de vie communautaire possible

Faire son devoir est-ce renoncer à son bonheur ? Réflexion préliminaire sur le bonheur et la morale Le bonheur Le bonheur est la finalité de toute existence humaine. En tant qu’objet de recherche unanime et universelle de l’humanité le bonheur acquiert une importance significative au sein de la direction de notre vie. Cependant, si l’objet est universel, les méthodes et chemins pour y accéder sont multiples et parfois même contradictoires. Il n’existe pas un modèle, une recette, un moyen universalisable

point de vue cosmopolitique de Kant Polycopié de Michèle Cohen-Halimi pour le cours LLPHI 614 Bibliographie : - J.-M. Muglioni, La philosophie de l’histoire chez Kant, PUF, 1993. - Du même auteur, un lectoguide sur le livre de Kant, 1981. Ces deux premiers livres sont utiles dans une première lecture. Pour un approfondissement, en revanche : G. Lebrun, Kant et la fin de la métaphysique, Armand Colin, 2003. F. Proust, Kant et le ton de l’histoire, Payot, Y. Yovel, Kant et la philosophie de l’histoire

Peut-on être plus ou moins libre ? Tout d'abord, la liberté est perçue différemment selon l'individu. Il peut choisir s'il veut être « plus ou moins libre », expression peu claire certes, mais il y a des degrés à celle-ci. Être libre signifie la faculté d'agir selon la volonté de l'Homme en fonction des moyens dont il dispose sans être entravé par le pouvoir d'autrui. Il est libre lorsqu'il agit à sa guise dans ses faits et gestes. La liberté serait le résultat d'un travail individuel ou collectif

légitime. •renoncer : Abandonner un droit, une idée, se défaire, se dessaisir, se démettre. •liberté : Ce mot, en philosophie a trois sens : 1° Libre arbitre. Pouvoir mystérieux de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par aucun d'eux. 2° Liberté de spontanéité. S'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : état de celui qui agit sans être contraint par une force extérieure. 3° Liberté du sage. État de celui qui est délivré des passions et agit à la lumière de

(comme dans « Pourquoi pleures-tu ?) ⋄ qu’est-ce qui nous pousse à vouloir être libres ? C’est peut-être d’abord le fait de ne pas l’être. C’est sans doute d’ailleurs un présupposé de la question : si nous voulons être libres, cela semble indiquer que nous ne le sommes pas : soit pas initialement, et la liberté est une fin à atteindre ; soit pas du tout, et la liberté est un leurre. Cf. critique spinoziste du libre-arbitre (Lettre à Schuller) : c’est par vanité, par orgueil métaphysique, parce qu’il

bonheurDéfinitions :Le bonheur désigne un état durable de satisfaction. Etymologie : bon-heur vient du latin bonum augurium qui signifie la bonne fortune, le bon présage. Analyse conceptuelle : · A distinguer du plaisir et de la joie , qui sont des sentiments éphémères. · Penser le rapport au désir  : tendance de l’imagination vers une fin, limitée