Kant Sagesse

| |ANTIQUITE | |la philosophie, recherche de la sagesse (connaissance de la nature, | |afin de vivre en harmonie avec elle)

faudrait-il travailler à s'en libérer complètement pour ne plus être esclave de quoi que ce soit. Cela nous est possible parce que nous nous caractérisons comme des êtres raisonnables, capables de maîtriser nos désirs et passions. C'est ce qu'explique Kant dans L'introduction à la Métaphysique des moeurs. Nous sommes selon lui, à la fois des êtres sensibles - ayant des passions et des désirs - et des êtres intelligibles - doué de raison qui nous permet de nous extraire de l'expérience pour nous situer

de "bien" pour "réussir sa vie" et ainsi être heureux, ou au moins mériter d'être heureux ? L'éthique des Anciens se présentait résolument comme une philosophie du bonheur. Tandis que les philosophes modernes, influencés par le christianisme comme Kant, donc a priori plus universalistes que les Anciens, voient éventuellement dans le bonheur une récompense mais non une conséquence de la conduite vertueuse. Pourtant ne peut-on réunir les conditions du bonheur (le mien) et les conditions de la moralité

faire un examen de soi qui consiste à ne pas confondre le plaisir éphémère des sens, comme le simple sentiment de joie ressenti lors d’un évènement heureux mais qui ne dure jamais longtemps, avec un plaisir durable en rapport avec l’exercice d’une sagesse qui le rendrait stable. Ainsi, le problème consiste à déterminer les véritables raisons de mener à bien un examen à l’égard de soi-même, de différencier le plaisir éphémère du bonheur continu. Pour cela, il faut accepter l’idée que le bonheur se

faut une sagesse dans la vie quelle est la place du plaisir ? C'est ce que nous tâcherons d'analyser. Pour atteindre une morale haute, on pourrait considérer d'abord qu'il faudrait en effet renoncer au bonheur pour être morale, sans se poser la question du bonheur comme condition de la vie humaine. Le bonheur doit s'immoler à la morale, aux devoirs. Il ne faut pas chercher à être. Cette idée est valorisée par Kant. Kant souhaite que le plus sage soit le plus heureux. Ce qui compte pour Kant c'est

réduit pas. Etymologiquement la philosophie signifie l’amour de la sagesse c'est-à-dire non pas seulement une manière de penser juste (ortho) mais il s’agit aussi de savoir conduire, chez un sage il y a une harmonie entre la manière de penser et la manière de vivre : il vie comme il pense et réciproque. La sagesse est un art de penser & d’agir conformément aux exigences de la raison et non selon ses émotions. Les écoles de sagesse que sont les Stoïciens et les Épicuriens rappellent sans cesse la

les plaisirs et tous les biens extérieurs, mais cela voudrait dire que le bonheur se résumerait à celui de l’animal ? Si nous recherchons plus de biens faudra-t-il une règle de modération ? Si le bonheur véritable consisterait-il à rechercher une sagesse, pour cultiver sa perfection antérieur ? En quoi consiste le bonheur ? Est-ce le faite de rechercher tous les plaisirs et tous les biens extérieurs ? Selon Epicure, le désir humain devrait se limiter aux besoins naturels, et aux

ces trois actions constituent en elles la satisfaction des trois désirs vitaux de tous êtres vivants. Mais l'Homme se différencie des autres espèces de cette planète car il est doté de raison, d'une conscience et surtout d'imagination comme nous dit Kant, c'est cette dernière qui, permet à l'Homme de se représenter ce qui lui fait défaut et de le désirer. C'est pourquoi l'Homme en plus de ses désirs vitaux éprouvent d'autres désirs qui ne lui sont pas toujours indispensables. La satisfaction d'un

nous vivons en société donc la recherche du bonheur se fait en tenant compte des autres. La présence d’autrui (du latin alter huic : cet autre donc ensemble des être d’humains) influence le bonheur des autres. Cependant des auteurs comme voltaire ou Kant nous met en garde « il n’y a ni extrêmes délices, ni extrêmes tourments qui puissent durer toute la vie : le souverain bien et le souverain mal sont des chimères ». Pour eux le bonheur absolu n’est qu’un produit de l’imagination. Le bonheur est-il

Qu'est-ce que la philosophie ? La philosophie, souvent représentée par l'opinion publique comme la sagesse absolue, est étymologiquement l'amour de la sagesse (philo voulant dire aimer et sophie la sagesse). Contrairement à ce que l'on pourrait alors penser, la sagesse n'est que l'idéal du philosophe. Le fait que l'intellectuel aime quelque chose qui lui échappe est très intéressant. En effet, cela nous permet de trouver une certaine modestie chez le philosophe qui sait qu'il n'est pas sage. Cette