Kant Un Commandement Qui

Le bonheur Introduction 2 La difficulté à définir le bonheur (Kant) 2 Le bonheur est-il concret ou abstrait ? 3 Le bonheur est-il durable ou éphémère ? 4 I. Bonheur et désir 4 A. L’hédonisme 4 1. Le bonheur est dans la satisfaction de tous nos désirs (Calliclès) 4 2. Le bonheur est la satisfaction de certains désirs seulement (Epicure) 5 B. Le stoïcisme 6 1. Le stoïcisme classique (Sénèque, Epictète, Marc-Aurèle) 6 a. Distinguer ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas 6 b. Modifier nos

émanation des Lumières. En revanche, si l'on cherche à fonder tout l'édifice sur l'usage de la raison, alors le texte de Rousseau introduit une distorsion du projet. Je reviens ici brièvement sur l'opposition Kant / Rousseau que nous avions présentée dans le cours sur vérité et morale. Chez Kant, la raison seule peut nous indiquer, par le "test d'universalisation" imposé par la "Loi morale", ce qu'est l'action morale ou immorale. La Loi morale s'énonce : "Agis toujours de telle sorte que la maxime de

très limité car elle ne peut se substituer au droit car les normes édictées ne sont pas assez nombreuses. On en vient donc là, aux finalités de ces règles morales, religieuse et de droit. B. Les différentes finalités des ces règles Kant pensait la règle de droit hétéronome et la règle morale autonome. En ce sens, la morale ou la religion se préoccupent des devoirs de l’homme non seulement à l’égard des autres mais également à l’égard de lui-même. Or le droit n’a que faire de ce

réparation à la victime. 2) Le caractère obligatoire caractérisant toute règle d’organisation sociale est tout de même un peu plus complexe chez la règle de droit. . Les règles, qu’elles soient juridiques, morales ou religieuse, sont des commandements à respecter. Chacun doit s’y soumettre afin de garantir la sécurité de l’organisation sociale. Au niveau juridique, on distingue deux catégories de règles. Il existe des règles impératives, qui s’imposent en toute circonstance. Ex : Art. 144

et Penser. KANT (1724-1804) distingue dans La Critique de la Raison pure les verbes « connaître » et « penser ». Toute connaissance légitime procède du concours de deux facultés humaines : la sensibilité et l’entendement. La sensibilité est la capacité d’être affecté par quelque chose qui produit en nous des sensations . Pour connaître ce qui nous affecte, nous lui appliquons ce que KANT nomme les « catégories » ou concepts purs a priori de l’entendement (a priori désigne chez Kant ce qui ne dépend

et Penser. KANT (1724-1804) distingue dans La Critique de la Raison pure les verbes « connaître » et « penser ». Toute connaissance légitime procède du concours de deux facultés humaines : la sensibilité et l’entendement. La sensibilité est la capacité d’être affecté par quelque chose qui produit en nous des sensations . Pour connaître ce qui nous affecte, nous lui appliquons ce que KANT nomme les « catégories » ou concepts purs a priori de l’entendement (a priori désigne chez Kant ce qui ne dépend

l’Être. La loi donnée à Moise révèle le péché en montrant l’incapacité de l’homme à accomplir les commandements Seule la foi permet de sauver l’homme car elle est un acte libre aussi incompréhensible que l’acte du péché. Luther: serf arbitre et péché Luther n’est pas un philosophe mais un théologien. Il pousse à l’extrême la doctrine du salut par la foi. Il a exercé une influence décisive sur Kant et Hegel. Selon Luther l’homme est près à n’importe quoi pour son propre salut. Seule la foi peut

désir n’est pas une faculté de la raison comme la volonté, qui implique un choix délibéré. Le désir trouve sa source dans la sensibilité humaine et ne se commande pas. Mais l’on peut renoncer à la satisfaction du désir plutôt qu’au désir lui-même. Kant va rompre radicalement avec cette pensée en affirmant qu’en morale le Bien n’est pas ce que l’on cherche pour son bonheur, mais ce qui commande de manière absolue à agir selon ce qu’il appelle « impératif catégorique », c’est-à-dire à agir comme si

hommes de penser et que le débat rationnel et libre permet seul d’éliminer les croyances fausses, et elle est dangereuse, car, d’une part, elle oppose l’Etat aux citoyens raisonnables et que, d’autre part, elle favorise les citoyens déraisonnables ; c) Kant, Qu’est-ce que les Lumières ? : la censure est une forme de tutelle intellectuelle qui, au nom du bien public, rend les hommes incapables d’apprendre à bien penser et qui ôte tout mérite à celui qui pense bien ; et d) tolérer une croyance ne signifie

l’existence d’un être transcendant appelé Dieu. Dieu commande la morale, il dit ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire, c’est donc par sa voix que nous connaissons nos devoirs. Ex : la morale chrétienne est tirée des 10 commandements (exode 20 :1) Pour Kant, ce n’est pas sur un sentiment, subjectif, variable, que l’on peut fonder une morale universelle. Notre conscience morale n’est pas seulement l’intériorisation des exigences sociales, parce que tout homme dispose de la raison, et peut