Keiretsu

rythme extraordinaire jusqu'à devenir la deuxième économie du monde, derrière les États-Unis. L'organisation économique du Japon a quelques traits propres : les liens étroits entre industriels, sous-traitants, et distributeurs dans des groupes appelés keiretsu ; de puissants syndicats d'entreprise, peu de conflits, un mouvement de revendications salariales annuel (shunto) au printemps ; la garantie de l'emploi à vie pour une part importante des employés de l'industrie. Mais ces éléments sont en déclin

mode de développement. On a commencé par des industries qui demandaient peu de capitaux puis réinvestissent. Les grands acteurs du développement, firmes et Etat, ont réalisé une synergie efficace. Economie dirigée par de grandes firmes, les Keiretsu, qui réalisent des concentrations de type conglomérats. Conglomérat : en économie, forme de concentration qui associe, dans un même groupe, des firmes qui pratiquent des activités sans relations techniques les unes avec les autres ; son intérêt

partenaire en situation difficile : celui-ci connaît en effet depuis 1998 une chute importante de ses ventes de 654 à 423 trillions de yens en 2000. Son actionnaire principal avec 29.48 % du capital reste Sumitomo Electric Industries Co., Ltd. du Keiretsu Sumitomo. Pour Goodyear, c’est l’occasion de pénétrer enfin sur le marché japonais dans de bonnes conditions, puisque la joint-venture apporte le réseau de distribution de SRI. “Western manufacturers never did a good job of supplying the Japanese

devenus abris avec grottes : baie d’Along Mammoth Cave USA, Grands Causses : aven Armand, Padirac, Gouffre de la Pierre St Martin, Lascaux, KEIDANREN ß Très puissant syndicat des patrons japonais qui influe sur la politique ( cf zaikai) KEIRETSU • Conglomérats d’entreprises japonaises solidaires, reposant sur des participations croisées. Très grosses sociétés industrielles, commerciales et financières. 2 ou 3 entreprises y jouent un rôle central : la banque commerciale du groupe, la

élevé pour les entreprises qui distribuent le moins de dividendes (3). Hoshi, Kashyap et Scharfstein (1991) estiment un Q-modèle sur un échantillon de 145 entreprises entre 1977 et 1986 et montrent que les entreprises appartenant à un groupe (keiretsu) sont moins sensibles à des variations de cash flow que des entreprises indépendantes. Hayashi et Inoué (1991) estiment un Q-modèle d'investissement sur un panel de 687 entreprises de 1977 à 1986 et montrent que la variable de cash flow, qui

problèmes. Là, l’individu et les équipes sont considérés comme des «technologies maison» que l’entreprise est libre d’utiliser – et, si besoin est, d’user – pour atteindre ses fins. Il est difficile de déterminer où l’entreprise se termine et où le keiretsu (famille d’entreprises), le cartel ou la nation commence. Chaque objectif recèle un objectif encore plus vaste qui l’englobe jusqu’à ce qu’il soit réduit à l’insignifiance au sein d’un projet toujours plus vaste où des forces titanesques sont en

ne sont définis légalement qu’à l’intérieur des institutions. Cependant, pour P. Drucker (1999, p.37), cette définition légale n’est pas adaptée à la gestion d’une grande entreprise. Il pense en effet que (1999, p.40), le concept de management de keiretsu, apparu dans les années 60 aux Etats-Unis (il consiste à intégrer les fournisseurs de l’entreprise dans son système de management par des contrats), ne suffit pas car il n’est pas « un partenariat entre égaux » ; il repose sur la dépendance des fournisseurs

devenus abris avec grottes : baie d’Along Mammoth Cave USA, Grands Causses : aven Armand, Padirac, Gouffre de la Pierre St Martin, Lascaux, KEIDANREN ß Très puissant syndicat des patrons japonais qui influe sur la politique ( cf zaikai) KEIRETSU • Conglomérats d’entreprises japonaises solidaires, reposant sur des participations croisées. Très grosses sociétés industrielles, commerciales et financières. 2 ou 3 entreprises y jouent un rôle central : la banque commerciale du groupe, la maison

du fait qu’elles sont groupées en holding* : les Keiretsu* ce qui signifie conglomérats en japonais. Leur emploi reste stable. De l’autre côté, une multitude de PME, dépendantes, sous-traitantes, plus flexibles. Elles assurent 70 à 80 % de la production. Ce sont elles qui subissent aujourd’hui de plein fouet la vague des délocalisations, les grands groupes préférant donner à fabriquer leurs produits à l’étranger plutôt qu’au JAPON. Chaque keiretsu est structuré autour de trois pôles : • • • le pôle

sud trouve son origine chez les particuliers qui avaient instauré le chaebol fondée sur un ensemble d'entreprises, de domaines variés, entretenant entre elles des collaborations croisées ce qui permet de diversifier les risques. Inspiré par le keiretsus japonais, Les chaebols ont été longtemps le principal moteur de la croissance de l'économie sud-coréenne. Pourtant, la crise financière asiatique de 1997 a secoué non seulement l'ensemble de l'économie, mais aussi les chaebols. En 1999, le groupe