Keiretsu

Ils leurs livrent des modules et systèmes prêts à être assemblés. LIENS AVEC LES SOUS-TRAITANTS ET FOURNISSEURS Les sous-traitants et fournisseurs sont organisés en réseaux et stratifiés en plusieurs niveaux. La raison en est historique. Le Keïretsu a commencé à s'organiser avant la guerre pour assurer la fourniture des pièces et des matériels ayant une qualité nécessaire. L'Association Kyoho qui rassemble les fournisseurs de premier rang, y compris les sociétés du groupe Toyota, a été créée

(professeur de management à l'université de Hongkong) montre que des types d'entreprises aussi différentes que sont les communautés chinoises d'Asie, les "Cheabol" coréens ou les grands réseaux complexes japonais connus sous le nom de "Kaisha" ou "Keiretsu", offrent souvent une redoutable efficacité alors que leurs types de fonctionnement sont assez différents : Ainsi parmi les spécificités des "kaisha" japonaises certaines d'entre elles paraissent particulièrement originales : L'actionnariat de

industrielles, tandis que dans d'autres pays, tels que les Etats-Unis, les banques ont toujours été interdit de posséder des sociétés non financières. Au Japon, les banques sont généralement le lien d'une entité détenant croisée part connu comme le «keiretsu». En Islande, les banques suivies normes internationales de réglementation avant la récente crise financière mondiale qui a débuté en 2007. La plus ancienne banque encore en existence est Monte dei Paschi di Siena, dont le siège est à Sienne, en

CRCIP Un État au cœur des réseaux d’influence Par ailleurs les synergies sont étroites entre les acteurs économiques publics et les milieux d’affaires japonais ; le Japon fonctionne beaucoup en réseau autour du METI , du Nippon Keidanren , des keiretsu et des shoshas ; l’information, largement mutualisée, se diffuse par capillarité. L’État a toujours exercé une fonction majeure dans l’encadrement de l’activité économique, mais ce rôle s’atténue avec la globalisation et les réformes économiques

prenant pour modèle, à la fois, le modèle Japonais et Occidental (Américain). 4.3.1 La culture dans les entreprises Japonaises En effet, au Japon, l’entreprise « traditionnelle » fait partie d’une famille d’entreprises avec une banque au milieu (Keiretsu), elle n’est jamais seule. Au sein de ces entreprises, la culture et les valeurs sont très fortes (emploi à vie) à l’opposé des entreprises américaines qui changent de dirigeants régulièrement. De plus, les entreprises japonaises sont plus orientées

présent, conjugué à un processus d’extraversion de l’économie, permettent la mobilisation de l’épargne privée pour soutenir investissement, innovation et spécialisation dans le haut de gamme. Les conglomérats industriels et financiers que sont les keiretsus et gurupus ont une influence importante sur l’économie. Ils restent marqués par le modèle de l’emploi à vie, le flux tendu, et un niveau élevé de consensus social. Malgré l’essor de ses structures financières libéralisées, le Japon a connu à la fin

à la mondialisation comme par exemple la Philippine. III. Les trois pôles majeurs de l’Asie orientale A. Le Japon 1. Effets positifs Un des pôles de la Triade, il domine cette aire sur plusieurs plans : ℘ Economique à cause des stratégies des keiretsu (exemple : Mitsubishi) ℘ Financier : bource de Tokyo « le Kabuto-cho » ℘ Recherche et développement, toujours pratiqué d’IDE dans la zone Asie Pacifique. Ceci a permis le décollage économique des NPIA. Actuellement il continu cette politique vers

développé son avantage concurrentiel à partir d'atouts spécifiques et qui ne correspond pas strictement à l'image que l'on peut avoir du "modèle japonais". Caractéristiques "atypiques" de Honda au Japon. - L'entreprise n'a pas constitué une structure de keiretsu au sens strict du terme. - Honda n'a pas non plus mis sur pied une association avec ses fournisseurs comme l'ont fait les autres constructeurs japonais. - Au Japon, les principes de gestion de Honda sont souvent considérés comme "non-japonais". En

stratégies de diversification non profitables menées par ses derniers (Schleifer et Vishny (1989), Hill et Snell (1989), Denis et Denis (1997)..). Cette évidence a été supportée dans un contexte japonais qui propose que le contrôle exercé par le « keiretsu »1 restreint la détérioration de valeur résultant de la diversification (Guo et al (1991)). Toutefois, ces constats ne sont pas à généraliser puisque dans des études récentes, la présence de blocs de contrôle n’affecte pas réellement la décision

structure hiérarchique, en systématisant par exemple le travail en équipe au sein de « cercles qualité ». Mais il ne concerne pas simplement le niveau individuel et la microéconomie de la firme. Étant donné les liens étroits qui unissent les membres des keiretsu, et vu que ces conglomérats forment la trame du tissu économique japonais, c’est à l’ensemble du secteur industriel que l’« esprit Toyota » est insufflé, sinon à l’ensemble de la société. Coopération + compétition = « coopétition » Dans un ouvrage