L Ailleurs Baudelairien

présence du point virgule qui, avec le point (";" et "."), accentuent cette sorte d’alternance présente dans ce quatrain. Il existe aussi beaucoup de subordonnées dans le texte. Ce qui rend, naturellement, les phrases assez longues. On note, par ailleurs, dans le deuxième quatrain, une personnification de l'eau. Cet élément, généralement porteur de vie, représente ici un fossoyeur morbide voulant à tout prix enterrer l’inspiration du poète.  "Voilà que j’ai touché l’automne des idées

qui se sent étranger dans une société qui ne le comprend pas, il le traite au moyen d’une écriture bien particulière, superposant constamment deux niveaux : l’un réaliste et l’autre symbolique. Par ailleurs, le poème se trouve dynamisé par une réflexion manichéenne, symptomatique de l’esprit baudelairien : grandeur et chute, spiritualité et matérialité, ciel et terre, poète et foule s’opposent sur un plan moral et symbolique. Cette tension perpétuelle entre les représentations du bien et celles du

souligné la diversité de la femme et l'ont peinte avec autant de précision. Belles passantes, mendiantes touchantes, négresses fascinantes et courtisanes avilies ont imprégné sa vie et sa poésie et rythment même l’une et l’autre. Dans le monde baudelairien la femme apparaît à la fois comme un être divin et une créature du diable. Dès lors, il convient de se demander et de voir en quels termes il nous est possible d’envisager l’identité féminine qui paraît si vaste mais si inhérente à l’œuvre de Baudelaire

paradoxalement, malgré son champ lexical très présent de la mort (avec des termes comme « fosse », « tombeau », « les morts ») semble fait pour charmer la muse auquel s’adresse ce poème : par l’originalité des rimes (la rime en « oir », spécialité baudelairienne est peu employée dans le reste de la poésie), par l’aspect très visuel et donc très entraînant, très actuel des images violentes (le « ver ») ainsi que par la forme dialoguée. Enfin, ce poème très sombre n’exclut pas la sensualité, au contraire

expressions ont en commun d'indiquer l'appartenance un genre connu, ou de signaler avec humour ces oeuvres comme mineures : bambochades pour Bertrand, menus bibelots et fanfreluches pour Huysmans (Le Drageoir aux pices, 1874), riens pour Mallarm. Par ailleurs se rpand l'usage de l'tiquette pome en prose pour toute page de prose rythme ou de prose d'art, comme dira Lanson dans L'Art de la prose (1908), c'est‑?‑?dire toute prose soucieuse de rivaliser avec la musique ou les arts plastiques, et ce quelle

la sensualité, grâce à un effet d'allongement des voyelles et donc des syllabes qui précèdent. Sans parler de cette métaphore lexicalisée (verbe nager), dont le sémantisme évoque la persistance durable. Le plaisir intense, orgastique, est suggéré ailleurs par des actions brutales (l'expression « se prendre aux cheveux » au vers 10 peut se lire comme une déclinaison de l'orgasme). Dans la psychanalyse freudienne, cet état de tension et de surexcitation est assimilée à « la petite mort » (« on s'y tue

a à la fois enlevé toute valeur au éléments de la vie et leur donne tout leur sens "cette minute ou cette petite aube (la mort) ou je serais justifié"parce que la mort le justifie comme être humain, par que nous sommes tous condamné un jour. Par ailleurs meursault semble réutilise le vocabulaire du prête a des fins autres "élire" "frère" "destin" mais il le détourne pour remplacer dieu par la seule certitude qui nous unit tous : la mort. Le fait de penser,voire d' éprouver cette réalité permet donc

lui-même par un dédoublement du poète « Que tu n’aurais pas osé l’aimer ». Apollinaire suscite ensuite un décalage lorsqu’il compare, de façon virulente, la dame dont il a fait la description élogieuse à une femme provenant de la classe ouvrière. Par ailleurs, on peut remarquer l’emploie du qualificatif « femme » au lieu de « dame ». Une « dame » est une femme de renommée alors qu’une femme ne détient aucun pouvoir dans la société. De plus, il qualifie péjorativement les femmes d’ « atroces », périphrase

immoralité et les Paradis artificiels. Il nous écrit une vision idéale de l’amour inspirée par la femme qui dessine comme un voyage. I.INVITATION AU VOYAGE 1) Un poème qui nous invite par sa forme Le poème nous emporte par l’imagination vers un ailleurs. Les deux impératifs,« songe » et « vois », connotent le rêve. Le poème nous permet déjà de voyager. Les sujets sont toujours à la troisième personne. Il y a une absence totale des repères temporels. Les infinitifs de la première strophe ont une

poète s’écarte des règles imposées par son époque (II) en imposant une esthétique nouvelle (a), en jouant sur les contrastes (b) et sur les symboles (c). Enfin, je chercherai en quoi ce poème peut être considéré comme une illustration du spleen baudelairien (III) pour les sensations d’angoisse qu’il suscite (a), et pour la douleur qu’il transforme en objet d’art (b) tout en s’éloignant du mal du siècle si cher aux romantiques (c). Un certain classicisme : Ce poème est composé de quatorze vers