L Ailleurs Baudelairien

poète, alchimiste du verbe 322 Rimbaud, « Alchimie du verbe » 324 Corbière, « Le Crapaud » 325 Apollinaire, « Réponse des Cosaques Zaporogues au Sultan de Constantinople » L’objectif est de montrer comment, à partir de l’alchimie poétique baudelairienne, la poésie a su se saisir du quotidien et de la laideur pour l’élever au rang de la dignité littéraire. ➢ Un groupement de textes complémentaires Le groupement, consacré au thème de « la femme, muse et démon », permet de comparer les statuts

cimetière du Montparnasse (6e division), dans la même tombe que son beau-père, le général Aupick, et que sa mère. Le Spleen de Paris (autrement appelé Petits poèmes en prose) sera édité à titre posthume en 1869. DEFINITIONS IDEAL ET SPLEEN BAUDELAIRIEN: •L'Idéal Dans le langage courant, est idéal ce qui atteint le plus haut degré de perfection. Pour Baudelaire (il reprend en cela les idées du philosophe grec Platon : cf. le mythe de la caverne), les apparences du monde sensible, autrement

(“ ”) ou de guillemets droits (" "), lesquels sont employés pour des citations à l'intérieur d'autres citations (voir 2.1). Exemples : «L'homme et la mer» est un poème tiré des Fleurs du mal. «Répression du graffiti, un échec à Montréal comme ailleurs» est le titre d'un article paru dans La Presse. 1.3 Majuscule dans les titres (extrait de Cajolet-Laganière, Hélène et Noëlle Guilloton. Le français au bureau, Ste-Foy, Les publications du Québec, 1996, p. 131-132) • Les titres d'oeuvres d'art

Intro : 28ème poème du recueil, issu de la section « Spleen et Idéal », « Une Charogne » se situe entre les poèmes « Le Serpent qui danse » et « De profundis clamavi », tous inspirés par Jeanne Duval. Composé de douze quatrains alternant alexandrins et octosyllabes en rimes croisées, ce poème a pour thème un cadavre en décomposition qui étrangement permet au lecteur d'assister à la naissance d'une « Fleur du Mal » et de comprendre les étapes de l'activité poétique, leur sens et leur

parisien.- Il décrit la modernité comme un processus d’exclusion des formes d’altérité, dont la folie constitue sans doute le témoignage le plus caractéristique de l’époque.- La modernité est une sorte d’aliénation dans laquelle baignent les sujets baudelairiens, ballotés entre inclusion et exclusion, réel et irréel.- Le poète tente de décrire la réalité de la ville moderne dans laquelle il progresse difficilement, peint les paysages et scènes tristes, pénibles manifestant la réclusion de ses personnages

➢ Charles Baudelaire (1821 – 1867), écrivain et critique (littérature et peinture). En poésie, son nom est désormais indissociable de « modernité ». C’est sur le plan thématique (poésie urbaine, une poésie du « non-poétique ») que l’influence baudelairienne est essentielle : il écrit une poétique de la contre-nature (faire de la laideur un objet esthétique). ➢ L’œuvre : Les Fleurs du mal, 1857, procès de ce recueil poétique pour immoralité (idem la même année, 1857, pour Madame Bovary de Gustave

Charles Baudelaire (1821-1867) est parisien d’origine mais a séjourné pendant sa jeunesse à l’île Maurice, puis à l’île Bourbon (actuelle Réunion). Le thème de l’évasion et les souvenirs tropicaux du poème trouvent ainsi une explication. Par ailleurs, les poèmes « La Chevelure » et « Un Hémisphère dans une chevelure » font partie des textes inspirés par Jeanne Duval, une actrice de Boulevard sensuelle et fantasque avec laquelle le poète a entretenu une liaison orageuse pendant 23 ans. Cette femme

avec reconnaissance votre invitation. » (p. 14). C’est par l’accès que donne ce pont, qu’ils peuvent se rejoindre et ainsi permettre la confession de Clamence. Enfin, nous observons que Clamence parle des îles aimées, dont il exprime un ailleurs baudelairien (***) mais inaccessible pour lui. Constatons que plusieurs fois dans le récit, le mot « île » est évoqué. Pourquoi donc Clamence porte-t-il une importance si grande aux îles ? Clamence dit ceci : « Ce que j’aime le plus au monde, c’est la

entendre une "valse" et des "chœurs", c'est-à-dire des chants. Le poète semble trouver dans ces visions artificielles une nouvelle énergie. Le "et" qui inaugure la strophe fonctionne comme un nouvel élan après l'endormissement. Le "je" retrouve par ailleurs sa position de sujet : "j'entre". • Il se transforme cependant dès le vers suivant en "on" comme si le poète, sous l'effet de la drogue, avait du mal à trouver une identité vraiment stable. • De fait, la vision est dominée par une

univers. Le rêve et l’envie d’évasion sont tellement puissants que le poète parvient à créer un monde particulier. Ainsi Victor Hugo, « Le poète en des jours impies Vint préparer des jours meilleurs. Il est l’Homme des utopies, Les pieds ici, les yeux ailleurs. » (Vers 1-2-3-4) dans « Les rayons et les ombres », définit un endroit idéal. Ce monde irréel, construit dans un décor artificiel, est décrit grâce à de nombreux procédés très courants dans la poésie, comme dans Les Fleurs du mal, la métaphore filée