L Albatros Syllabe

par des temps et des accents. La mesure d’un poème est également marquée par le rythme des vers, de la strophe et des rimes. Types de vers Il existe de nombreux types de vers que l’on regroupe selon le nombre de syllabes qu’ils comportent, le plus connu étant l’alexandrin (12 syllabes). Types de strophes Les vers sont regroupés en strophes. La strophe est l’équivalent du couplet dans une chanson : - une strophe de deux vers est un distique ; - une strophe de trois vers est un tercet ; - une strophe de quatre

Les Fleurs du Mal (3) - Baudelaire « L’albatros »Introduction : Baudelaire, poète de la modernité, héritier du romantisme, un temps Parnassien, instigateur du symbolisme, publie Les Fleurs du Mal en 1857. Il y remet au goût du jour la forme du sonnet, tandis qu'il popularise le poème en prose dans Le Spleen de Paris . Le poème « L'Albatros » suit le prologue « Au lecteur » et le poème liminaire « Bénédiction » qui introduit la section

compte le nombre de syllabes prononcées en tenant compte de trois particularités : Le e muet : le –e ne se prononce que s’il est suivi d’une consonne. Il ne se prononce donc pas devant une voyelle et en fin de vers Ex : « J’ai rêvé dans la grott(e) où nage la siren(e) »La diérèse : elle permet de prononcer séparément deux sons habituellement groupes, pour respecter le mètre du poème Ex : Li/on au lieu de lion La synérèse : elle permet au contraire de prononcer en une seule syllabe deux sons habituellement

langage, d'une nouvelle forme poétique. Les principes du symbolisme littéraire sont : - évoquer des états d'âme, des sentiments profonds et intimes - privilégier la musicalité du vers - l'usage du vers libre (des vers inégaux en nombre de syllabes) et des poèmes en prose - utiliser des termes rares, des symboles, … afin de découvrir le sens caché du monde Les symbolistes recherchent : - l'idéal, la pureté (paysages de neige, le brouillard, le cygne, …) - la mélancolie (la tristesse

dans La Revue française.Thème et enjeu  B. confronte deux mondes, deux univers, le monde réel et le monde céleste.  Pour cela, Baudelaire relate une anecdote pour en faire un symbole, une allégorie, l'oiseau incarnant l'avatar du poète.  Choix albatros : oiseau marin au plumage blanc, gris, envergure imposante symbolisant tout à la fois le pouvoir du poète et sa suprématie et le handicap qu'il représente au quotidien.  Déchirement entre le désir d'élévation par la poésie et la fatalité qui accable

Il nous présente la mort comme l’ultime remède. Analyse d’un poème, « L’albatros » : Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage ( s)  Légende Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, ( r)  p = rime pauvre Qui suivent, indolents compagnons de voyage, ( s) 

poète (→*un poème allégorique), sur laquelle Baudelaire possède par ailleurs une vision manichéenne (Qui sépare, sans nuance, le bien et le mal, ici le monde banal à l’idéal) *Un poème allégorique : Albatros=allégorie du poète et de sa condition (cf. commentaire→ http://www.bacdefrancais.net/albatros-baud.php ) I- La parabole du poète oiseau : A- Une double analogie/ comparaison B- L'élévation II- Un univers soumis à de fortes tensions A- Le jeu des antithèses B- Le jeu sur les sonorités

évidence les rares signes de ponctuation qui restent : les virgules sont des pauses fortes. La longueur des phrases reprend le rythme très allongé du balancement du Transsibérien. - Irrégularité du rythme : irrégularité des vers. De 3 syllabes à plus de 30 syllabes pour le vers 7. « Puis, tout à coup, », marquée par l’emploi des virgules qui encadrent « tout à coup » et créent un rythme haché (1/4), proche de la prose des romans d’aventure : on passe d’un univers studieux à la place de l’église

L LA AV VE ER RS SIIF FIIC CA AT TIIO ON N a. La métrique : Pour mesurer la longueur du vers, on compte de syllabes prononcées –le mètre- en tenant compte de trois particularités : Le e muet : Le –e- ne se prononce que s’il est suivi d’une consonne. IL ne se prononce donc pas devant une voyelle et en fin de vers. « J’ai rêvé dans la grott(e) où nage la sirèn(e) »[El desdichado », Nerval] La diérèse : Elle permet de prononcer séparément deux sons habituellement groupés, pour respecter le mètre

mises en apposition (effet d’ampleur). Le démonstratif (« ces », « ce ») a pour objectif de valoriser l’albatros. Le pluriel suggère la force des albatros, en groupe. Allitérations en [v], [s], [f], qui donnent une impression de fluidité et de majesté au vol de l’oiseau. Transition : Les albatros sont représentés comme des oiseaux majestueux, d’une grande envergure, cependant ils deviennent rapidement des victimes lorsque des marins les capturent. Le