L Ambition Vice Ou Vertu

« Oublierais-je que ce fut dans le sein même de la Grèce qu’on vit s’élever cette cité aussi célèbre par son heureuse ignorance que par la sagesse de ses lois, cette République de demi-dieux plutôt que d’hommes? tant leurs vertus semblaient supérieures à l’humanité. O Sparte! opprobre éternel d’une vaine doctrine! Tandis que les vices conduits par les beaux-arts s’introduisaient ensemble dans Athènes, tandis qu’un tyran y rassemblait avec tant de soin les ouvrages du prince des poètes, tu chassais

Le Tartuffe occupe à différents égards dans l'œuvre de Molière une place exceptionnelle. On a souvent répété à raison que la hauteur universelle de sa visée, la peinture d'un vice éternel, l'hypocrisie, mettait cette pièce à l'abri du vieillissement; il n'est pas de spectateur qui ne soit sensible aux questions fondamentales que tout homme se pose sur l'être et le paraître, Mais Le Tartuffe est en outre une œuvre engagée, qui s'enracine profondément dans l'histoire religieuse et politique de son

plus ou moins solide, pouvant tenir pour seul responsable son personnage de Figaro. L'auteur, ainsi masqué peut se permettre de jouer son rôle moralisateur, et d'enseigner la vertu par le vice. Castigat ridendo mores, tel était le leitmotiv de l'illustre dramaturge français Molière. Pensant que le théâtre a une grande vertu pour la correction, il s'appliqua à élaborer nombre de pièces destinées à « corriger les mœurs par le rire ». Dans la préface du Tartuffe de 1669, il écrit : « Les plus beaux

est une récompense qui vient à ceux qui ne l'ont pas cherchée ». Le meilleur moyen de ne pas le rencontrer serait de le poursuivre. Il n'y aurait donc aucun lien entre ma ténacité à le chercher, voire avec la moralité de mon existence. Prospérité du vice ? C'est ce scandale qu'il s'agira d'élucider. Si le bonheur ne dépend pas de nous, notre vie morale n'est-elle pas la victime du hasard, entraînant pessimisme et désespoir ? Mais s'il dépend de nous d'être heureux, quelles sont les recettes du bonheur

à la cour du régent et se répand dans la noblesse et dans la haute bourgeoisie. ← Le Marquis de Sade (auteur de textes libertins sur les mœurs, les relations sexuelles, …) ← Choderlos de Laclos : « Justine ou les malheurs de la vertu ». Ce type de libertinage est une des formes d’un phénomène beaucoup plus vaste et qui touche aussi les sciences et la pensée. b) La philosophie Le philosophe a pour but de : ▪ Connaître par sa seule raison ce qu’est l’homme et le monde dans

Baudelaire lui-même ne se contente pas d’évoquer la « boue » en la passant au filtre d’une alchimie et en clamant qu’elle est horrible, mais subit une fascination pour sa laideur, qui peut aller jusqu’à une reconnaissance esthétique. I. Une ambition alchimique A. Hors de la poésie Traditionnellement, la laideur du monde et celle de l’homme n’ont pas droit de cité en poésie. Avec les romantiques, puis plus nettement encore avec Baudelaire, c’est une révolution que d’introduire

Réalisme On met l’accent sur l’influence du milieu On ne fait pas d’analyse psychologique objective L’intrigue n’est pas progressive mais c’est un ensemble de tableaux On considère les conditions de vie des personnages avec leurs ambitions et leur milieu social, dans le Romantisme on étudiait surtout leur état d’âme. Ses points fondamentaux sont : Observer Se documenter Transposer les idées aussi grâce aux documents. Etre objectifs Abolir les sentiments Le Réalisme de Stendhal. Le réalisme

monde Livre VI (83 remarques) Des Biens de fortune Polysémie du mot fortune = du latin « fortuna » qui désigne la destinée et par extension les conditions de la naissance, ce qui nous est donne et non acquis, a la différence du mérite et de la vertu. Il fait référence aussi à l’argent qui peut déséquilibrer l’ordre social par l’acquisition du pouvoir avec les biens. Ce terme signifie aussi peu fiable, biens peu durables. Enjeu : critiquer les manœuvres qui mettent en péril l’ordre social, notamment

et non de la commettre [344c] - [348a] réflexions sur la vertu et le vice : Position de Socrate : juste = vertu / injuste = vice Position de Thrasymaque : juste = ingénuité d’une bonne nature/ injuste = discernement judicieux, sagesse - « le juste ne prend pas avantage de son semblable, mais de celui qui n’est pas juste comme lui », tandis que l’injuste se joue de tout le monde [359d] - position de Socrate quant à la vertu l’emporte [350c] —} politique (que doit en faire une cité

sorte de vertus qu'on ne rassemble en lui par ce seul mot. 2 Un homme qui sait la cour est maître de son geste, de ses yeux et de son visage ; il est profond, impénétrable ; il dissimule les mauvais offices, sourit à ses ennemis, contraint son humeur, déguise ses passions, dément son coeur, parle, agit contre ses sentiments. Tout ce grand raffinement n'est qu'un vice, que l'on appelle fausseté, quelquefois aussi inutile au courtisan pour sa fortune, que la franchise, la sincérité et la vertu. 3 Qui