L Aveu Et Serment

condamné à se contenter de probabilités, qui nous poussent dans un sens ou dans un autre. Jusque dans années 80 on opposait vérité rationnelle et irrationnelle (l'apanage des sociétés anciennes). Exemples de moyens de preuve : - Aveu, moyen de preuve presque parfait. - Serment, déjà utilisé par les sociétés anciennes. - Le témoignage. - Les ordalies, ordalie du fleuve en Mésopotamie. (ordalie : épreuve judiciaire du Moyen-Age qui consistait à soumettre un accusé au jugement de dieu par l’intermédiaire

provient d’une cause extérieure : - force majeur - fait d’un tiers - faute exclusive de la victime 3) La présomption irréfragable Présomption qui n’admet pas la preuve contraire, aucun élément de preuve ne peut la combattre si ce n’est l’aveu ou le serment. Dès lors la situation qui est présumée est définitivement acquise. Ex : le paiement est présumé quand le créancier remet volontairement son titre de créance à son débiteur, il se prive de la preuve de son dû. §2. Les modes de preuve en matière civile

sujets. A l’origine, la fidélité ne concernait que Clovis et ses guerriers. Avec les nouveaux rois, le lien s’est crée entre le roi & l’aristocratie. Le royaume franc est chrétien, dans cette religion existe le serment. Si celui ci est violé, la sanction est la damnation éternelle. Ce serment, juridiquement parlant, est un acte unilatéral. Cela signifie que le roi ne donne RIEN en échange. Petit à petit , les aristocrates vont demander une contre – partie. Il se crée alors une clientèle, une hiérarchie

fait loigner Dorante. Scne 14 Dubois, feignant dtre tonn de la prsence de Dorante chez Araminte, le lui prsente comme un honnte homme mais fou damour pour elle, lui raconte comment cette passion est ne, lui indique quelle ne doit pas sattendre un aveu, car Dorante la respecte infiniment, lui rvle quil plat dautres femmes qui vont jusqu le poursuivre. Araminte, dabord prte le renvoyer, veut ensuite le garder pour laider se gurir. Scne 15 Avec Dorante, Araminte, comme pour lui imposer une preuve

son mari, qui ne comprend guère son goût pour la solitude.Elle avoue alors, les yeux remplis de larmes, qu’elle est éprise d’un autre homme, et que pour rester digne de lui, elle doit quitter la cour. M. de Nemours assiste, caché et invisible, à cet aveu. M. de Clèves est dans un premier temps tranquillisé par la franchise courageuse de son épouse. Puis aussitôt, il commence à ressentir une vive jalousie et presse son épouse de mille questions auxquelles elle ne répond pas. Elle ne lui dévoilera pas

distinction entre théorie générale de la preuve et droit des preuves spéciales n’a pas été mise en évidence par le Code civil. Au contraire, le code présente successivement une sélection de modes de preuve (preuve littérale, testimoniale, présomptions, aveu, serment), à partir de laquelle certains auteurs ont construit une « théorie des preuves »13 ou un « traité des preuves »14. La doctrine ne manque pas de souligner l’imperfection de la méthode, dont la défectuosité originale est imputée à Pothier15. Si

la demande des banques en matière d'archives) ; - des déclarations orales lors d'une comparution personnelle. b) Les autres procédés de preuve Le témoignage - Le témoignage est la déposition d'une personne qui relate en justice, et sous la foi du serment, des faits dont elle a eu personnellement connaissance. - Sa force probante est variable (risque d'erreur ou de subornation de témoin). Les présomptions Présomptions de l'homme (ou du juge) - Le juge déduit d'indices l'existence d'un fait inconnu

culturelle : représentation d’Ubu roi d’Alfred Jarry au théâtre du Lucernaire (sortie facultative, en dehors du temps scolaire). ***** Séquence V L’aveu sur scène du XVIIème au XIXème siècle Problématique : Quelles sont les enjeux d’un aveu sur scène ? Quel rôle joue-t-il dans l’intrigue et dans la représentation ? Objet d’étude : Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIème siècle à nos jours. Groupement de textes (lectures analytiques) : 1. Racine, Bérénice, acte I, scène 4

laquelle s’appuient mes calomniateurs, et qui a donné à Mélitus la confiance de me traduire devant le tribunal. Voyons ; que disent mes calomniateurs ? Car il faut mettre leur accusation dans les formes, et la lire comme si, elle était écrite, et le serment prêté[3] : Socrate est un homme dangereux qui, par une curiosité criminelle, veut pénétrer ce qui se passe dans le ciel et sous la terre, fait une bonne cause d’une mauvaise, et enseigne aux autres ces secrets pernicieux. Voilà l’accusation ; c’est

Constitution, ne sera convaincu de trahison, à moins de la déposition de deux témoins sur le même acte patent, ou de son propre aveu en audience publique. » Ici, le texte de la Constitution s’adresse tout particulièrement aux tribunaux. Il leur impose directement une règle de preuve absolue. Si le législateur changeait cette règle, et prévoyait qu’un témoin, ou qu’un aveu hors du prétoire suffirait pour emporter condamnation, le principe constitutionnel devrait-il céder devant la loi? De