L'Ennui

La poésie aide-t-elle à surmonter les dures épreuves de la vie ? Dans un devoir en trois parties nous étudierons tout d'abord la poésie, un moyen d'action; puis dans un second temps les capacités de la poésie à conjurer la peur, la souffrance et l'ennui; et finalement nous verrons que la poésie rend au plus démunis leur dignité d'hommes. Lorsqu’elle est bien écrite, la poésie devient un véritable moyen d'action pour l'auteur, elle lui permet de faire passer un message clair au lecteur

restreint à cet amour qui mène à l’ennui : Mais lorsqu’on est maître une fois, il n’y a plus rien à dire ni rien à souhaiter; tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d’un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs. (I,2) Dans ces lignes, il y a déjà une métaphore car on ne peut pas réellement s’endormir dans la tranquillité d’un tel amour, mais cela explique d’où provient la fin du jeu et ce qui entraîne l’ennui. L’homme se sent alors confiné

choses : _ la complexité de l’Univers qui fait que l’H trouve difficilement sa place. _ le péché originel comme fondement de toutes les contradictions à l’H et qui fait de lui un paradoxe, un « monstre incompréhensible ». Cet inconfort mène à l’ennui cad le dégoût de l’H pour lui-même. I- La place de l’H dans l’Univers (lire fragment 185 : début : «  tout autre ne peut le faire » jusqu’à « notre intelligence tient dans l’ordre… » _ L’H et perdu dans cet univers fait d’extrêmes (

L’Etranger en 1942. Il nous présente Meursault, qui abat un homme et lui tire cinq balles dans le corps. Nous comparerons ce roman avec Un Roi sans divertissement de Jean Giono (1948). Ce dernier met en scène Langlois, et sa lutte désespérée contre l’ennui. Nous allons répondre à la problématique ‘Quelles sont les similarités entre ces deux œuvres ?’. Pour cela, nous établirons deux axes. D’abord le courant de pensée, puis la psychologie de Langlois et de Meursault. Nous allons dans cet axe évoquer

effet, on croyait autrefois, selon la théorie des humeurs d'Hippocrate, que le sentiment de mélancolie était d'origine physiologique et, plus précisément, qu'il venait de la bile noire sécrétée par la rate. Le mot Spleen traduit donc chez Baudelaire l'ennui et le dégoût généralisé de la vie. Le mal fait référence à quatre types de mal :     - mal social (être déchu)     - mal moral (goût pour le crime et le sadisme)     - mal physique     - mal métaphysique (âme angoissé car il ne croit pas

Baudelaire qui est un poète français (1821-1867) faisant parti du décadentisme, le texte parle du sentiment de désespoir profond et d’ennui métaphysique infini qui est le spleenMouvement ;I) l’ennui qui mène au spleen ( 1-6)II) remède au spleen ( 6-11)III) le spleen qui emmène a la mort ( 11-fin)I) l’ennuie qui mène au spleenver 1 «je suis comme le roi d’un pays pluvieux»

ayant réalisé tous ses désirs, pourrait jouir d’une vie paisible et sans encombre. Pourtant, le philosophe français, du XVIIe siècle, Blaise Pascal, dans cet extrait des Pensées, affirme tout le contraire. Pour lui, le pire vice de l’homme est l’ennui ; par conséquent son but ultime est d’éviter le repos, donc le bonheur. Ce qu’il cherche réellement n’est donc pas la réalisation de ses désirs mais le désir lui-même, qui lui garantit de l’agitation ; ce que l’auteur appelle le Divertissement. Sa

Schopenhauer, l’idée de satiété des désirs est une illusion. Lorsque tous nos désirs sont comblés, nous tombons dans l’ennui, dans la nostalgie du désir, dans la souffrance et recherchons de nouvelles raisons de désirer. Cependant, le désir, en raison de la tension et de l’inquiétude qu’il fait naître en nous provoque tout autant de souffrances. Nous ne cessons de passer du désir à l’ennui et de l’ennui au désir sans jamais accéder au bonheur.

trottoir de rue, on comprend que cela est une représentation de l’ennui et de la déception qui va tuer Emma. C’est pourquoi elle est facilement déçue: « Pourquoi, mon Dieux ! me suis-je mariée ? » . Une vie sans amour et sans action est une vie vide pour Emma Bovary. Bientôt, tout ce qui l’entourait l’a ennuyé, les gens comme la campagne où elle vivait : « sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l’ennui, araignée silencieuse, filait sa toile dans l’ombre à tous les coins

qu’entre le début et la fin du poème, cet ennui est devenu de plus en plus profond et inéluctable. Le poème envisage en effet successivement tous les échecs du poète, dès lors qu’il tente d’échapper au spleen. Celui-ci ne reste pas passif face à l’ennui, bien au contraire, il chercher à le dépasser, ainsi que le marquent les exhortations qu’il s’adresse à lui-même, à l’impératif première personne du pluriel, comme « Sortons » ou « Couchons-nous ». De même, la multiplication des premières personnes