L Etat Une Personne Morale De Droit Public Souveraine

signification de l’État comme pouvoir souverain La notion de cité et de polis est une référence à la Grèce. Si ça amuse certains de traduire Athènes ou la cité d’Athènes par l’État d’Athènes, ça peut entrainer une confusion conceptuelle. Dans la notion de cité, la communauté humaine et la communauté politique sont distinguées mais elles ne sont pas séparées. Autrement dit, on peut dire que la cité est la communauté humaine, sociale et politique. Mais ce n’est pas un État s’ajoutant à une société. Car dans

TD 2 DROIT CONSTIT Depuis des siècles, l’Etat est le cadre privilégié de l’exercice du pouvoir politique, il est dans la période contemporaine la forme la plus répandue d’organisation des sociétés humaines La création d’un état indépendant est en effet une revendication prioritaire aux yeux des Hommes, qui , partageant un territoire , une histoire ou des valeurs, forment un peuple désireux de maîtriser son destin. On compte ainsi près de 200 états à travers le monde. Maw Weber : « Comme tous

roi de France acquiert la stature d’un seigneur suzerain. Plusieurs légistes vont alors développer cette notion de suzeraineté, tant et si bien que le roi finit par se détacher de l’ordre féodal. Parallèlement, le principe selon lequel le roi est souverain par-dessus tout s’affirme. L’ordre royal achève d’absorber l’ordre féodal. Autrement dit, le roi ne relève d’aucune puissance temporelle. Les légistes, en se livrant à une telle réflexion sur la politique et le pouvoir, permettent donc au roi de

Cours du 27 Sept. 2o12 Le Droit est avant tout une formation de l'esprit. Le bon juriste : Un humaniste, celui qui ne perd jamais de vue une chose : derrière les lois, les décrets, les ordonnances, la jurisprudence (l'ensemble des décisions rendues par les juridictions), il y a des Hommes, des réalités sociales ; « Un esprit méthodique dans une bonne bibliothèque » : → Celui qui maîtrise l'art du questionnement, autrement dit pas forcément pas celui qui sait tout mais celui qui

pratique, à la mort d’un époux, l’épouse peut être ensevelie dans la demeure de son mari. Il y a aussi au sein de la nation une communauté de langue, religion, et de culte (ex : la nation juive). Y-aurait-il une équivalence entre le terme nation et Etat ? A titre d’exemple dans ONU, le terme « nation » désigne des Etats, seuls les Etats peuvent siégés à l’ONU. L’expression relation internationale pourrait signifier relation interétatique. Cette conception étroite des relations internationales ne

lois juridiques correspondent à un ensemble de règles obligatoires établies par l’autorité souveraine d’une société, et sanctionnées par la force publique. Normalement, leurs but est que tous les hommes soient libres et égaux, c'est-à-dire qu’en obéissant aux lois, les hommes seraient libres, c'est-à-dire aient le droit de faire tout ce qui n’est a défendu par la loi. Mais cela dépend de l’autorité souveraine, en effet, dans certains états elle ne respecte pas ce but, et les lois ne garantissent donc

le 4 octobre 1958, nous sommes dans la 5ème république, la dernière Constitution a été instituée par De Gaulle lors du discours de Bayeux. Changement de Constitution = changement de république La Constitution de la 5ème république a accroît les droits du président, elle est accusée de mettre en place un pouvoir personnel mais en réalité non. Elle est très souple et très cohérente elle résiste a beaucoup de crises comme mai 1968 ou la crise d'Algérie. Innovation : pouvoir fort du président

avec la société contemporaine car elle méconnait tous les grands principes du droit public contemporain: la séparation des pouvoirs et la garantie des droits fondamentaux qu'est l'Etat. Seul le roi a le pouvoir sous l'Ancien Régime et l'individu n'existe pas juridiquement car pour détenir des droits, il faut 2 conditions: appartenir à une structure collective et que le roi accorde des privilèges. Il n'y a aucun droit de l'Homme sous l'Ancien Régime. On ne parle pas de citoyen mais de sujet du roi

2 : Etat, nation, peuple et population CARRE DE MALBERG Raymond Carré de Malberg, né en novembre 1861 et mort en 1935, est un juriste positiviste (c'est-à-dire qu’il refuse de prendre en compte, en tant que juriste, d'autres règles applicables que les règles régulièrement posées par les autorités étatiques) et constitutionnaliste français. D'après Carré de Malberg, le droit doit impérativement être séparé de la morale mais également du droit naturel et de la politique. Selon lui, un Etat n’existe

les guerres civiles en Angleterre l'amènent à développer une philosophie où il considère que seul l'absolutisme de l'Etat, à qui les hommes confient par contrat le soin de les gouverner, peut maintenir le droit et garantir la paix. Il refuse donc le pouvoir de droit divin. En matière de morale, Hobbes pense que l'homme doit agir selon les lois d'un "égoïsme utilitaire" qui découle de l'instinct de conservation (conatus) et de domination. Sa philosophie naturaliste construite à partir de la sensation