L'Être et le Néant

que l'erreur est le simple fruit de notre imagination et que Dieu n'en est aucunement responsable. Cela nous porte à nous demander si une certitude intellectuelle serait possible sans Dieu ? Il semble juste d'abord, de voir que l'existence de l'Etre suprême s'avère être réelle. Croire en sa présence est une preuve de rationalité, en échange, Dieu parvient même à faire de nos simples songes des idées aussi vraies que les siennes. Aussi, dans un second temps, nous verrons de quelle façon Descartes

traditionnelle semble incapable de dire l’être, il faut procéder à une véritable table rase des apparences pour pouvoir accéder à un moi plus profond. Mais cette renaissance du clown se fait sur le mode de la déchéance. Si la forme du poème en prose semble d’extérieur se conformer aux quelques règles du genre : aucune versification, texte court et unifié par un titre, Michaux s’emploie à bouleverser la langue et la syntaxe. Ainsi l’impossibilité de dire l’être se trouve transgressée par l’éclatement

conceptualisé   dans   le   champ   de   la   réflexion.   Sartre   prolonge   les   analyses   de   Hegel   et   explicite   cette   expérience   et   ce   concept  dans  l’Être  et  le  Néant   «  A   la   façon   dont   nous   regardons   dans   un   miroir   quand   nous   voulons   voir   notre   visage,   c’est   en   tournant   nos   regards   vers

| Nationalité  | Ecoles : | Idées remarquables : | 21 juin 1905 à Paris. | 15 avril 1980 à Paris. | Française. | * Existentialisme * Marxisme | * L'être en-soi et l'être pour-soi. *   L'existence précède l'essence | | | | | | | | | | | * | * | | | Ses principales œuvres :  L'Être et le Néant (1943)  L'existentialisme est un humanisme (1945),  le Mur en 1939   La Nausée (1938)  Les Chemins de la liberté (1945).  Vocabulaire : Existentialisme :

la marque de la misère humaine? L'être humain est, semble-t-il, contrairement aux autres êtres vivants, habité par le désir qui le pousse à agir sans réelle nécessité. Il affecte notre corps et notre esprit. Il nous pousse à désirer quelque chose jusqu'à la complète possession de l'objet de notre désir. Le désir appelé aussi affect est à différencier du besoin. En effet, l'objet du désir n'est pas quelque chose de nécessaire, à priori, pour la survie de l'être humain, à l'instar du besoin qui est

formes comme le résonemment, l'imagination, les souvenirs, la perception ou encore les émotions. Elles ont du contenu et parmis tous ceux possibles possibles de nos états de conscience, il en est un remarquable: nous-même. Se saisir soi-même comme l'être conscient. Problème: Descartes recherche une première vérité et interroge l'origine de ses pensées. C'est la méthode du doute qui est à la fois méthodique (interogations rigoureuses et toutes mes pensées en remontant à leur origine) et hyperbolique

adressée à la princesse Élisabeth, vaut-il mieux être heureux et dans l'illusion sur soi, ou bien plus lucide quitte à en être moins joyeux ? Pour lui, cela ne fait aucun doute. Nous ne pouvons retirer qu'un plaisir superficiel de ce type d'illusion. Car l'être humain possède un esprit et une conscience. S'il ne les utilise pas vraiment, il ne pourra qu'en ressentir de l'amertume. D'autant que ce type d'illusion est toujours risqué. 2. Le souverain bien Le bonheur peut en effet être conçu comme le souverain

cartésiennes). - Chez Heidegger = l' « être-avec-autrui » est une expérience originelle, celle de l' « l'être-avec », la découverte de notre humanité (Etre et Temps). - Chez Sartre = Autrui désigne ce moi-même dont rien ne me sépare si ce n'est sa pure et totale liberté. Par son regard, autrui est une présence sans distance qui me tient à distance (L'Etre et le Néant). - Chez Levinas = « Autrui en tant qu'autrui n'est pas seulement alter ego : Il est ce moi que je ne suis

La philosophie ne peut tenter de définir l’Etre sans fixer du même coup le statut de la connaissance, c’est-à-dire sans préciser de quelle manière l’Etre s’offre -ou se refuse- à la pensée humaine. Toute la philosophie est donc la traduction d’une certaine expérience de l’Etre, de la relation originaire que la subjectivité soutient avec l’Etre et qui peut se révéler positive ou négative. La thèse de Nietzsche à ce sujet est que l’Etre est toujours et nécessairement Etre interprété. Dès la Naissance

Un humanisme social athée Jean-Paul Sartre et le christianisme II y a vingt ans, en plein nocturne de la guerre, paraissait, chez Gallimard, un gros livre de 724 pages. L'être et le néant, charte philosophique de l'existentialisme français. La même année, le public parisien était convié aux Mouches, où iï applaudissait des allusions voilées à l'occupant, mais aussi l'appel à la liberté en face de tout absolu. Récemment revenu de captivité, et alors professeur de Khâgne à Condorcet, l'auteur était