L Historien Peut Il être Impartial

mieux comprendre le monde et son fonctionnement, il nous fabrique une vision de ce qu’était le monde avant nous. Mais l’historien fait-il vraiment l’Histoire ? Car l’Histoire était la avant lui, le passé fait lui-même le présent, l’historien ne fait peut-être qu’interpréter l’Histoire. Pour donner une vision qui nous arrange par exemple, la Deuxième Guerre Mondiale nous montrent grossièrement du coté occidental que la France, les Etats-Unis, l’Angleterre et ses alliés sont les gentils et que l’Allemagne

 Terminal ES Philosophie Sujet : L'historien peut-il être impartial ? Lorsque l’Homme s’étudie lui-même, il pratique les sciences humaines. La sociologie, par exemple, pose déjà le problème de l’objectivité en opposant deux théories : . L’Histoire avec un grand H étant avant tout une succession d’histoires avec un petit h. Les sciences humaines en général posent le problème de l’objectivité de l’observation

transmettre aux générations suivantes. L’histoire permet donc, sous forme de discours, de former une mémoire collective et connaître l’histoire du monde. Dès lors, l’histoire contribue donc à notre culture. B. Une explication L’histoire se doit être objective pour transmettre parfaitement les faits. Ainsi, l’historien ne se contente pas de raconter ce qui s’est passé mais raconter comment cela s’est passé. Dès lors, l’histoire se présente comme une science dans la mesure où elle constate des faits

déterminante sur l‘histoire? Qu’Est-ce qu’un historien si ce n’est une personne qui exprime ce qui a été, les événements et leurs successions, autrement dit l’histoire? Mais l’explication de faits antérieurs implique obligatoirement des choix, par conséquent l’élimination de certains événements qui paraissent aux yeux de l’historien insignifiant ou qu‘il voudrait cacher ou modifier. On peut alors se demander comment le travail d’un historien peut-t-il être objectif? Dans un premier temps nous verrons

Le monde du travail peut-il être juste ? Le mot travail et toutes ses traductions sont liés à la technique. Les origines latines et grecques donnent les mots tripalium, ars, tekné, ils renvoient à deux acceptions différentes du travail. Le travail peut être créations et inventions (ars) ou douleur (tripalium, labor) mais peut aussi être les deux. C’est ainsi que l’on percevait les choses, Aristote dira de l’esclave qui n’est pour lui qu’un « outil animé », en effet dans la mesure où l’homme

concernant la façon d’écrire l’histoire. D’après lui, il y a certains paramètres qui régissent l’art d’être, ou non, un bon historien. Nous pouvons constater que ce texte est clairement satirique, et qu’il n’hésite pas à user de paroles railleuses afin de dénoncer les méthodes de certains « mauvais historiens ». Ecrivant à une époque où le nombre d’auteurs prétendant être des historiens ne cesse de croître, Lucien tente d’expliquer, une fois pour toutes, les conditions sans lesquelles il est impossible

Thucydide, naissance de la société civilisée (I. 4-7) Introduction Thucydide est reconnu comme étant le premier véritable historien au sens moderne du terme. Son Histoire de la guerre du Péloponnèse a inspiré par la suite de nombreux historiens. C'est du premier livre de cette monographie qu'est extrait ce texte narratif Thucydide est donc un historien grec et citoyen athénien ayant vécu à la fin Vè-déb IVè. Il a connu l'impérialisme athénien et la guerre du Péloponnèse, conflit

d'observation de l'observateur celui-ci est neutre et impartial. Dans cette logique, le savant incarne une subjectivité impersonnelle. Il s'agit alors de déterminer le statut de la subjectivité scientifique et de voir à quelle condition le sujet de la science est capable de décrire l'objet de manière impartiale dans l'optique d'une vérité correspondance. Chacun s'accorde à penser désormais que les notions de scientificité et d'objectivité doivent être analysé en terme d'idéal. L'idéal est ce qui n'est

recherche la vérité. Donc elle cherche la vérité du passé, ce qui s’est passé ou non. C’est une science humaine comme la psychologie, la sociologie, … différente des sciences pures et dures. Il y a deux différences : *Dans les sciences pures, on peut élaborer des lois. Pour les sciences humaines, c’est impossible. Il n’y a que des tendances, des lois tendancielles. *Le sujet d’étude des sciences humaines est l’Homme, ses réactions et non pas l’homme en tant que machine. Les réactions sont imprévisibles

la fin du conflit et avec le travail des historiens, ces mémoires ont évolué. En quoi l’histoire et les mémoires de cette guerre sont-elles différentes ? Nous répondrons donc à cette question par le biais de deux documents. Le premier document qui nous est proposé est un texte journalistique, c’est un article qui est paru dans le n°5 du « Vingtième siècle » en janvier-mars 1985. L’auteur de ce texte se nomme Henry Rousso. Henry Rousso est un historien français spécialisé sur le XXème siècle