L Historien Peut Il être Objectif

pieds noirs, harkis, FLN). Chaque mémoire est donc suggestive, le rôle de l’historien va donc être de travailler avec objectivité : Dire la vérité. 2 exemples pose un problème de mémoire : Il fallut attendre 1999 pour on utiliser le terme de guerre avant c’était les événements d’Algérie enfin en 2001 la Marseille a était siffler par les supporteurs Algériens lors d’un match de foot. Comment peut-on expliquer 50 ans après la persistance de conflit mémoriel ? I- Les mémoires de ceux qui vécus

d’une perception de la réalité. La mémoire est donc subjective et est le résultat de choix opérés consciemment ou inconsciemment. De la même manière qu’un individu peut oublier des événements de son passé, une société peut occulter des épisodes de son histoire. Il n’existe donc pas une mémoire mais des mémoires. Ces mémoires peuvent être plurielles et peuvent ne pas coïncider, surtout dans le cas de périodes historiques ou l’unité de la société est rompue. C’est le cas de la Seconde Guerre mondiale

toutes leurs dimensions (politiques, sociales, culturelles, économiques,…). Ce travail nécessite de comparer les éléments issus du passé pour en tirer un discours le plus objectif et le plus neutre possible d'un point de vue scientifique. Les traces les plus couramment utilisées par l'historien sont des traces écrites mais il peut aussi s'aider du témoignage oral ou de traces matérielles renvoyant à l'archéologie. Or ces derniers éléments – au même titre que les textes – peuvent faire l'objet d'interprétations

est un récit, elle est la construction d'une image du passé par des hommes et des femmes (les historiens et historiennes) qui tentent de décrire, d'expliquer ou de faire revivre des temps révolus. Ce récit historique n'est pas construit par intuition intellectuelle, mais à partir de sources. L'histoire s'attache avec ces sources à reconstruire plusieurs pans du passé. Au cours des siècles, les historiens ont fortement fait évoluer leurs champs d'intervention et ont aussi réévalué leurs sources, ainsi

mémoires » : « loin d'être synonymes, tout les oppose ». A l'inverse, dans La mémoire, l'histoire et l'oubli, Paul RICOEUR dit : « l’histoire ne parviendra jamais à s’émanciper totalement de la mémoire ». C'est donc, au sein même du corps des historiens que la question du lien entre Histoire et mémoires, continue à se poser. Quels sont les liens et les ruptures entre ses deux termes ? Dans un développement en deux parties, nous étudierons dans un premier temps l'Histoire, et dans un second temps

France INTRODUCTION « mémoires »: L'Histoire est une science humaine et sociale qui travaille à partir de sources diverses faisant l'objet d'un travail critique. La mémoire est subjective et sélective. Elle ne peut être la vérité en Histoire. Problématique : Comment les historiens se confrontent-ils aux différentes mémoires de la seconde guerre mondiale pour écrire l'histoire ? I-/ Les mémoires officielles (1945-Fin des années 1960) : Le mythe résistancialiste 1 :La mémoire gaulliste

L’Art peut se définir comme une technique de transformation d’un donné naturel. L’artiste crée des objets ou des mises en scènes disponibles pour une appropriation esthétique et destinés à produire une expérience sensible. La production d’art relève du politique au sens large et se lie à l’exercice du pouvoir depuis l’apparition des sociétés sédentaires centralisées. En cela, les œuvres d’art constituent également des documents historiographiques, ou de simples traces de l’Histoire. Cette science

1. Le poète se fait historien L’adresse initiale « O toy historien » Cette adresse, au v.115, fait de l’interlocuteur de Ronsard un historien, et de ses destinataires les lecteurs futurs. Ronsard s’adresse à l’historien à la 2ème personne du singulier. Mais il destine son texte à « nos enfants » v. 117 > Ce texte s’adresse à un historien et se destine à l’Histoire. L’allusion à l’Histoire L’allusion à l’Histoire est récurrente dans le texte, surtout dans les premières strophes : champ lexical

Vocabulaire - Histoire : connaissances du passé de l’humanité et des sociétés humaines (sciences humaines). L’historien cherche donc à la reconstituer, en travaillant avec des documents, films, objets … Cette discipline demande du recule afin de rester objectif. - Mémoire(s) : Souvenir(s) et récit(s) d’une ou plusieurs personnes (un peuple par exemple), ayant(s) vécu un événement. C’est donc un ressenti personnel, une démarche et un opinion subjectifs. - Patrimoine : Ensemble des héritages matériels

l’identifier à un avènement précis, comme certaines croyances peuvent le faire. Ricoeur met clairement en opposition un profane qui s’attarderait sur un évènement déconnecté de son milieu et qui ne s’intéresserait qu’à la cause ultime, et un vrai historien de métier, érudit, qui lui chercherait, premièrement, à replacer dans un contexte le plus exacte possible et deuxièmement à reconstruire la succession des événements aboutissant à cet avènement. Ricoeur soutient alors qu’il n’y a pas besoin de chercher