L Homme Animal Métaphysique

La technique. Faut-il définir l’homme comme cet animal vulnérable et démuni qui n’a pu survivre que grâce à la fabrication « d’objets artificiels » ? La technique ne fait-elle qu’imiter la Nature ? Ou bien une technique fondée sur la connaissance rationnelle des lois de l’Univers peut-elle nous rendre « maîtres » du monde ? La technique de l’âge industriel est-elle, par essence, « aliénante » ? Ou manifeste-t-elle l’être caché de la Nature ? Est-elle un mode d’accès à la vérité ? Dans le mythe de

traditionnelles de sa discipline. Il est un auteur de science-fiction avec un style graphique. Il dessine d'invraisemblables bestiaires et des personnages déplacés. Comme les planches originales de l'Eclosion, qui est une séquence de dessins dans laquelle un homme se transforme en magma informe. Moebius montre un intérêt pour l'expérimentation graphique à la manière du surréaliste. La peinture, les aquarelles et des croquis rappellent que Moebius a beaucoup collaboré avec le cinéma; il es d'ailleurs un dessinateur

organes semblables à ceux des humains, la présence de sensations et même d’une âme chez les animaux (et même chez les arbres), qui leur ont été données par «celui qui fait mouvoir les astres», Dieu. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ‘’Bien (tout est)’’ «Mettons à la fin de presque tous les chapitres de métaphysique les deux lettres des juges romains quand ils n'entendaient pas une cause : N.L., non liquet

intrinsèque ou extrinsèque ? endogène ou exogène (selon l’utilisation) ? Une technique → une destination (sortie de celle-ci utilisation perverse). L’organique soutenu par des éléments naturels → un prolongement ? L’homme a-t-il un avenir hybride (mi-homme mi-artefacts) ? → question de l’identité de l’homme, de son essence ? * Technique < tekhnê, latin, savoir-faire permettant de remplir une activité ou de fabriquer un objet avec efficacité et de la manière appropriée. Différence entre les

semble indiquer que nous ne le sommes pas : soit pas initialement, et la liberté est une fin à atteindre ; soit pas du tout, et la liberté est un leurre. Cf. critique spinoziste du libre-arbitre (Lettre à Schuller) : c’est par vanité, par orgueil métaphysique, parce qu’il veut s’exclure des lois universelles qui régissent la nature, que l’homme veut être libre, et se berce dans l’illusion qu’il l’est. C’est le sens implicite de la comparaison avec la pierre qui tombe : l’homme, comme la pierre, obéit

sujet d'étude ce qu'il y a de plus général et de plus ordinaire ; tandis que l'étonnement du savant ne se produit qu'à propos de phénomènes rares et choisis, et que tout son problème se réduit à ramener ce phénomène à un autre plus connu. Plus un homme est inférieur par l'intelligence, moins l'existence a pour lui de mystère. Toute chose lui paraît porter en elle-même l'explication de son comment et de son pourquoi. Cela vient de ce que son intellect est encore resté fidèle à sa destination originelle

l’Homme en tant qu’être humain. Ce qui le différencie d’un animal ou d’un objet. En effet, ce qui fait que l’Homme est un être humain est tout d’abord son existence : Pour être un Homme, un être doit tout d’abord exister. Or, c’est par l’acte de l’esprit qu’est la pensée que l’Homme est conscient de son existence. Descartes en fait d’ailleurs le thème de plusieurs de ses œuvres. « La Réponse aux secondes objections » dans Méditations métaphysiques tente de montrer qu’on peut conclure l’existence par

aux trépidations naturelles grâce à une fonction physique et naturelle comme possède les autres animaux, il n'est pas né avec des ailes, des griffes ou une fourrure. Mais celui-ci a pu s'adapter au monde en créant des outils qui imitèrent d'abord la nature et finirent par le mener au-delà du monde perceptible. Ce qui permet de distinguer l'Homme, nommé Homo sapiens en biologie, du reste du règne animal n'est sans doute justement pas d'ordre biologique. Rire, conscience, langage, culture... Finalement

fait, et celui du droit. Il va de soi que la conjonction de toutes ces difficultés ne nous autorise pas à traiter frontalement le problème de la définition de la vie, d'autant qu'elles nous entraînent aussi bien sur un terrain épistémologique que "métaphysique". Définir la vie (entendue comme "vivant"), c'est déterminer de façon exacte ce qu'est la vie, autrement dit déterminer sa nature ou son essence. Or, faire de la vie une substance à part entière, n'est-ce pas s'empêcher d'étudier la vie comme

cultivée » ; « la culture générale » « la culture occidental » ; « la culture traditionnelle » « Voilà un peuple cultivé, civilisé » -> développement des définitions: la culture est le développement de certaines facultés de l’esprit d’un homme. C’est un processus individuel d’amélioration. Corrélativement à la définition précédente, la culture désigne par extension l’ensemble des connaissances acquises qui permettent de développer le sens critique, le jugement et le goût. La culture