L Homme Est Il Un Animal Raisonnable

Nietzsche explique la conscience comme un lien qui unit les individus, elle serait commune à tous les hommes. Elle serait donc le lien d’ancré du lien social. Sa thèse s'oppose à la thèse classique qui voudrait définir la conscience comme propre à chaque homme, de façon interne et singulière. C’est ce auquel Nietzsche s’oppose, pour lui la conscience est le produit de la vie en société, elle est donc extérieure à l'individu et sa fonction expressive doit servir à l'échange entre les hommes. Il lui donne

tous, pour tous et par tous. Seulement, la réalité tend à se rappeler, celle qui fait s’interroger sur un homme qui serait naturellement bon. L’homme naturellement bon relèverait plus du mythe, de ce qui devrait être, voire finalement d’une utopie. Rousseau lui-même, avec son image du "bon sauvage", reconnaît qu’il s’agit d’une construction de l’esprit. En ce sens, l’homme comme animal social s’approcherait d’avantage de l’individu chez Machiavel, agissant uniquement selon son propre intérêt même

à ce choix une fois fait. Tout le problème, en effet, vient de ce que chacun estime toujours avoir assez de bon sens pour être en mesure de décréter ce qu'il serait juste de faire – davantage même, « chacun pense être seul à tout savoir » : chaque homme a toujours tendance à prendre allègrement son bien particulier pour l'intérêt général, et confondant ainsi ce qui est bon pour lui avec ce qui serait bon pour tous, à s'ériger en juge suprême de l'humanité tout entière. Il faut donc que l'individu

Tout d’abord il faut savoir que l’Homme est désigné par définition comme étant un animal ayant des besoins organiques et qui ne pense qu’à son intérêt propre. En effet l’Homme étant individualiste, il lui faut donc être dirigé afin de transformer cet individualisme car sans volonté universelle, une société ne pourrait exister, or il doit exister des règles s’appliquant à tous et donc universelles afin que tout homme soit l’égal de l’autre. C’est pour cela que l’Homme a besoin d’un maître, quelqu’un

pour le moins opposées. Dans la mesure où la conscience définirait l'être humain, de nombreuses personnes sont amenées à considérer que « ce merveilleux pouvoir » est en mesure de saisir toutes les spécificités du ''Moi'' d'un individu. Que chaque Homme se connaît et se maîtrise complètement. Toutefois, de nombreux philosophes et psychanalystes s'accordent à penser que la conscience est limitée et qu'elle n'est pas en mesure de saisir le ''Moi'' d'un humain dans sa globalité. La conscience serait

préoccupations logiques visant à définir les critères formel d'un discours vrai. En effet, pour dire quelque chose de l'être, encore faut-il pouvoir lui attribuer des prédicats : le sujet, chez Aristote dans ses œuvres Physique ou encore Les Parties des Animaux, a donc une fonction logique et grammaticale. Or, précisément, le discours se veut non seulement formellement correct, mais matériellement vrai : la logique n'a de sens que si elle se rapporte à l'être, que si le sujet est aussi une substance dotée

de la culture. L’outil signifie un instrument de travail grâce auquel on peut mettre en œuvre notre technique. Le travail, qui vient du latin tripaliare, qui veut dire « tourmenter avec un tripalium (un instrument de torture ou pour ferrer les animaux)» signifie l’action que l’homme entreprend pour transformer la nature, pour l’adapter efficacement à ses besoins. C’est pourquoi nous allons ainsi nous interroger sur le problème suivant : En quoi la technique n’est-elle qu’humaine ? Pour cela, nous

l’acquérir : nous avons cédé à une autorité, appelée aujourd’hui science. Nous l’avons appris par les adultes, par les livres… Si on se tourne vers un homme du XVIe siècle, un peu après la parution des écrits de Copernic. Si on cherche ce qu’en dit Montaigne, on constate dans les Essais un passage dédié à Copernic : il y est dit, venant de cet homme respectable, que c’est une extravagance. Il est à l’opposé d’une conception scientifique de ce que peut être la thèse de Copernic. Ce faisant il exprime

terre. Par là, il est une personne; et grâce à l'unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, il est une seule et même personne, ie, un être entièrement différent, par le rang et la dignité, de choses comme le sont les animaux sans raison, dont on peut disposer à sa guise; et ceci, même lorsqu'il ne peut pas dire Je, car il l' a dans sa pensée; ainsi toutes les langues, lorsqu'elles parlent à la première personne, doivent penser ce Je, même si elles ne l'expriment pas en

vie sociale, économique et politique. Les Utopiens s'étonnent que des êtres raisonnables puissent se délecter de la lumière incertaine et douteuse d'une perle ou d'une pierre ; tandis que ces êtres peuventjeter les yeux sur les astres et le soleil. Ils regardent comme fou celui qui se croit plus noble et plus estimable, parce qu'il est couvert d'une laine plus fine, laine coupée sur le dos d'un mouton, et que cet animal a portée le premier. Ils s'étonnent que l'or, inutile de sa nature, ait acquis