L Hypocrisie De Tartuffe

brûler la cervelle. » (RN I, ch. 9, pp. 69) Pendant que Julien passe son temps au séminaire de Besançon, son tempérament introverti est souligné. « Mais on ne trouva chez lui que réserve et silence. » (RN I, ch. 26, pp. 198) Ce masque a caché son hypocrisie et la volonté d’avancer. Il agit tout à fait contrairement quand il peut partir de Besançon et il se décide à revoir madame de Rênal à Verrières. Il agit impulsivement, achète une échelle et il entre dans le jardin. Il se dit seulement avec prudence

conventions et la critique est sévère : les thèmes qu'il aborde sont dangereux. Dès 1662, L'Ecole des femmes dont le sujet est le mariage déclenche la controverse, alimenté deux ans plus tard par une comédie qui s'en prend à la fausse dévotion : Tartuffe. La pièce est interdite. L'année suivante, Dom Juan ou le Festin de Pierre (cette seconde appellation, par elle-même absurde, provient d’un contresens sur le titre des originaux Italiens, Il Covitator de Pietra L’invité de Pierre) apparaît. Molière

Dans Dom Juan, Molire fait faire Sganarelle le portrait de son matre vritable tradition dramaturgique, la prsentation du personnage principal est, le plus souvent , prise en charge par un autre personnage qui lui est proche (autre exemple Tartuffe est tour tour prsent par Madame Pernelle, Orgon, Dorine... bien avant quil narrive sur scne). Beaumarchais respecte ce principe mais de faon plus discrte les caractres sont esquisss par petites touches et pris en charge par plusieurs personnages

afin de répondre aux attentes du Roi. Egalement, Le vers 18 met en valeur l’inconsistance des courtisans : « Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents ». Ici, l’accumulation des adjectifs antithétiques « tristes » et « gais » suggère leur hypocrisie. De même, le chiasme qui s'organise autour de la répétition du pronom indéfini « tout » met en valeur leur brusque changement d’attitude. Plus loin, les courtisans sont désignés au vers 21 par les termes animaliers et dépréciatifs « caméléon » et

surtout bonne, dans un corps noir », à faire passer pour un argument d’autorité, ce qui n’est qu’un préjugé prêté à Dieu « surtout bonne » à met en valeur la perversité de la pensée esclavagiste et la perversité qu’il y a de l’attribuer à Dieu. à hypocrisie européenne dénoncée par Montesquieu : En + d’avoir des pratiques inhumaines, les esclavagistes se présentent comme ayant des valeurs morales reposant notamment sur la religion et ils prêtent à Dieu leurs propres idées et préjugés. => Une motivation

loisirs des deux captifs, il se trouva des poésies, des traductions de tragédies grecques, quelques pièces de théâtre français » (p. 64). Le chapitre 12 est plus spécifiquement consacré au théâtre et sont citées plusieurs pièces clas‑ siques : Tartuffe, Iphigénie, Phèdre, Andromaque, Athalie, Rodogune, Cinna et Les Plaideurs (p. 65) ; — l’histoire : il écrit même une sorte de dissertation sur l’histoire ancienne (chap. 11). En revanche, les ouvrages critiques littéraires sont décriés : « quelques-uns

toute évidence critique : critique sociale, politique et morale. Dans le texte A, La Bruyère montre que les courtisans se comportent comme de véritables « sauvages » : rites stéréotypés, comportement superficiel, « débauche », inversion des valeurs, hypocrisie et totale soumission à un roi... Les descriptions sont hyperboliques, mettant en valeur la satire, comme le montre la gradation aux lignes 1 et 2 : « les jeunes gens [sont] au contraire durs, féroces, sans mœurs ni politesse. ». Le but des courtisans

à la gloire. L´hypocrisie caractérise Julien. Cette hypocrisie c´est une sorte de vouloir se conserver, une nécessité de survivre. Il va devenir prêtre parce qu´il ne peut pas être soldat. Avec le travail de prêtre, il pense qu´il pouvait gagner beaucoup d´argent. Ce travail l´oblige à cacher ses idées politiques : napoléoniennes. Dans le séminaire, il va pratiquer beaucoup l´hypocrisie. Julien va jouer un rôle quand il entre en société. « Il se dit de son maître Tartuffe ». En plus, il y a

évidence critique : critique sociale, politique et morale. Dans le texte A, La Bruyère montre que les courtisans se comportent comme de véritables « sauvages » : rites stéréotypés, compor­tement superficiel, « débauche », inversion des valeurs, hypocrisie et totale soumission à un roi... Les descriptions sont hyperboliques, mettant en valeur la satire, comme le montre la gradation aux lignes 1 et 2 : « les jeunes gens [sont] au contraire durs, féroces, sans mœurs ni politesse. ». Le but des courtisans

s’attirant par là sa haine. Le Misanthrope est l’une des comédies les plus troublantes de Molière : Alceste, qui ne supporte plus le monde, semble souvent être la cible de la dénonciation, mais que dire de ceux qui l’entourent ? Leurs défauts (hypocrisie, vanité…) les renvoient dos à dos. La phrase de Philinte est aujourd’hui employée par antiphrase pour railler les formules maladroitement ampoulées, mais aussi les propos crus ou grossiers. 60 © Groupe Eyrolles « J’appelle un chat un chat