L'Imitation de Jésus-Christ

chrétiens, ennemie des valeurs romaines. Le lien entre la nécessité de l’imitation et la polémique antichrétienne de Machiavel se retrouve donc en opposition constante. C’est donc avec l’analyse et la critique du christianisme qu’il avait creusé l’abime séparant les Romains des Modernes. Le projet qui voulait une imitation intégrale de Rome devenait alors bien plus impossible que prévu. Le noyau de toute la théorie de l’imitation humanisme* s’en ressortait donc affaiblit. Il ne pouvait alors plus espérer

sont-ils les successeurs des dieux et des héros antiques, comme on le pensait encore au début de ce siècle, ou sont-ils plutôt les memb res les plus parfaits de l'Église, définie comme Corps du Christ dans la théologie paulinienne? Ont-ils pris en charge au moins une partie du rôle d'intercesseur du Christ Médiateur unique [cf. 1 Tim 2:5; Hebr 12:24], mais devenu trop transcendant à la suite de la réaction ant iarienne? C'est la thèse originale de l'organisateur de ce colloque, monsieur Charles Pietri

peut avoir une vraie piété si on néglige toute pratique. 2. La piété naît de la foi ; elle se nourrit et se développe par la pensée des grandes vérités : grandeurs, droits souverains, bienfaits de Dieu, son amour infini, œuvres et perfections de Jésus, laideur du péché, beauté et nécessités des vertus, intérêts éternels de l’âme. La piété repose donc sur le dogme ; l’âme qui connaît mal sa religion ne peut être solidement pieuse ; une connaissance plus parfaite des vérités que la foi enseigne aide

de s’interroger sur l’art sans poser la question de son rapport au monde. Dès le IVe siècle avant Jésus-Christ, Platon, puis Aristote, se sont demandé quels sont le fonctionnement de l’imitation en art et le fondement de sa légitimité. Platon condamne l’art, parce qu’il n’est qu’une copie du réel, et par là un mensonge qui éloigne l’homme du vrai. Aristote le défend au contraire, parce que l’imitation, dans l’art, plus que reproduction du réel, est révélation sur le monde, et permet ainsi la guérison

plus éminent n’est au mieux qu’un chaînon dans la suite des générations qui ont osé penser et formuler la foi ; ses audaces même révolutionnaires ne sauraient faire l’économie d’une attentive écoute de ce que, conduits par l’Esprit, les témoins du Christ ont dit et vécu de lui depuis les origines. En tous temps, il s’agit d’être conscient du passé qui nous conditionne, que l’on assume en se greffant sur lui ou en le rejetant, afin de mesurer toutes les implications des positions que l’on risque. Rien

humanistes mettent en avant un certain nombre de disciplines. La Renaissance c’est d’abord la recherche de la vérité et d’un effet de réalité. C’est donc une imitation du réel. C’est une tendance à long terme. Il y a une idée de progression dans l’imitation du réel dans le temps. Vasari l’a notamment noté pour le XIVe et XVe siècle. C’est une véritable rupture avec la tradition médiévale. On veut faire mieux qu’avant. On étudie l’antiquité pour trouver de bons exemples. L’art de la Renaissance se caractérise

basilique est-elle représentative d’une volonté artistique monumentale. I)L'histoire de la basilique saint pierre de Rome : Elle fut construite à l'emplacement du tombeau de Saint Pierre, apôtre du Christ, à proximité de l'ancien cirque de Néron dans lequel Saint Pierre fut supplicié ainsi que de nombreux chrétiens. Un petit édifice semble avoir existé dès le IIème siècle, en l'honneur de Saint Pierre. Mais c'est l'Empereur Constantin qui fait construire

mer, il nous faut déployer nos voiles aux vents et après avoir franchis les écueils des questions à la manière des marins en liesse, il nous faut entonner un chant rythmé d’épilogues. 2) Oh désert, qui se pare des fleurs du Christ! Oh solitude, dans laquelle naissent ces pierres illustres par lesquelles dans l’Apocalypse la cité du grand roi est bâtit ! Oh ermitage qui se réjouit de la familiarité d’un Dieu ! Que fais-tu, frère, dans le siècle, toi qui est plus grand dans le

tragédie mythique puis historique comme Horace en 1640 ou encore Nicomède en 1651, qui feront son succès pour enfin se consacrer à la traduction d'une œuvre religieuse appelée l'imitation de Jésus christ ,œuvre la plus imprimé au monde après la Bible. il a su donner une puissance émotionnelle dans le théâtre en créant des personnages forts confrontés à des choix moraux qu'on appelle le dilemme cornélien :

lieutenant avec laquelle il aura 7 enfants. 1642 : Cinna (tragédie - consécration de Corneille), Polyceute (tragédie) 1647 : Admission à l’Académie Française 1651 : Nicomède (tragédie) 1656 : Publication de la traduction en vers de l’Imitation de Jésus-Christ 1659 : Œdipe à la demande de Fouquet 1670 : Tite et Bérénice, défaite de Corneille face à Bérénice de Racine 1674 : L’échec de Suréna et Pulchérie poussent Corneille à cesser son activité d’auteur     dramatique. 1684 : Mort de Corneille