L Inconscient Et La Responsabilité

délibération où l'homme est maître de ses pensées, de ses choix. Et dans la vie d'un homme, le but idéal doit tendre vers ce stade d'accomplissement. D'autre part, la pensée inclut la notion de responsabilité: lorsque la conscience est à son plus haut degré, l'homme est maître des ses actes. Or peut-on parler de responsabilité avec l'inconscience dont le fonctionnement ressemble à un mécanisme? En effet, l'inconscience se définit chez Alain comme un ensemble de modes de fonctionnement d'organes assimilés aux

nombre de mécanismes inconscients viennent troubler la connaissance que j'ai de moi-même.   La conscience de soi est-elle le témoignage de ce que nous sommes, de sorte que la conscience serait le tout de soi-même, nous apportant une connaissance intime et vraie de notre être, ou la conscience que nous avons de nous-mêmes n’est-elle qu’une partie de ce que nous sommes, de sorte qu’il y aurait en nous une part d’inconnu, qui nous serait cachée et qui prendrait la forme d’un inconscient ? La conscience

sens. Nous pouvons alors affirmer, que certains actes trahissent nos pensées. Une partie inconsciente existerait alors au fond de nous-même. C’est ce dont le psychanalyste Freud, à affirmer et à essayer de démontrer à travers des expériences sur des « Hystériques ». Il a alors supposé qu’il y avait dans l’appareil psychique humain, une partie dont l’Homme ignorait l’existence, cette partie appelée : Inconscient. Celui-ci regrouperait l’ensemble des pensées refoulées. Freud appelle alors le conscient

l’individu obéit, il délègue sa responsabilité à l’autorité et passe dans l’état « agentique ». L’individu n’est plus autonome, c’est un agent exécutif d’une volonté étrangère et il peut attribuer la responsabilité de ses actes à une autorité supérieure. L’individu soumis est enclin à accepter les définitions de l’action fournie par l’autorité considérées comme légitime. Les manifestations les plus importantes sont la syntonisation et la parte du sens de la responsabilité. -Harold Laski : ceux qui obéissent

différents appétits (faim, soif, besoin sexuel) ne sont que des expressions de cet appétit fondamental qui anime tout être vivant. L’appétit se trouve chez l’homme en ce qu’il est à la fois corps et esprit. Mais la plupart de nos appétits sont inconscients ou instinctifs. Par exemple, on respire ou on digère généralement sans y penser. Chez l’homme, à certains appétits vient s’ajouter la conscience. Et cette conscience transforme le simple appétit en désir : la faim devient désir de tel ou tel plat

Descartes que cette conception du psychisme humain n'est pas valide, et est insuffisante. Pour Leibniz, contrairement à Descartes, on ne peut pas rendre compte du psychisme, et même du comportement en général, sans reconnaître l'existence de pensées inconscientes. Sa thèse va être que l'on n'a pas accès (ou conscience de) à tout ce qui se passe en nous. La pensée n'est pas toujours pensée consciente : nous pensons toujours mais nous n'avons pas conscience de toutes nos pensées. Leibniz, Nouveaux-Essais

le propre de la matière et de la substance étendue. C’est dans le corps et uniquement en lui que peut exister un inconscient selon D. Le corps en tant que pure matière a des mouvements involontaires et inconscients. Il est régis par des automatismes qui relèvent du pur mécanisme : la digestion, le circulation du sang, la respiration sont par exemple des mouvements à la fois inconscient et involontaires. S’ils deviennent conscients c’est parceque qqchose ne fonctionne pas bien, que le corps en informe

conscience, c’est le manque de conscience, on est inconscient tout simplement lorsque l’on ne métrise pas tout ce qui se passe en soi ou autour de soi ex : le coma L’inconscient quand à lui désigne une activité psychique, l’idée évoque en effet une vie psychique inconsciente et non une simple absence de conscience donc l’inconscient c’est une activité psychique qui déroule or de la sphère de la conscience. Mais comment admettre l’existence d’une pensée inconsciente ? D’une pensée qui ne pense pas, qui ne se

ensemble de causes psychiques inconscientes qui nous font penser ce que l’on pense. Si l’on demande par exemple à une personne de penser spontanément à quelque chose, à dire « ce qui lui passe par la tête », on peut légitimement penser que l’idée qui lui viendra à l’esprit dépendra de causes inconscientes : tout simplement parce que la personne ne pourra pas expliquer pourquoi elle a pensé à cela. Cela nous invite à penser, comme Freud, qu’il existe un inconscient psychique : une activité

même quand elle ne vise pas la production d’un objet. (2)Là où savoir et faire sont apparemment dissociés, soit en réalité il n’y pas d’action, soit il s’agit d’une action que l’auteur refuse d’assumer, d’une manière pour le sujet de fuir sa responsabilité ce qui présuppose qu’il la connaisse. Montrez qu’on ne peut assimiler n’importe quel mouvement du corps à une action, si un tel mouvement n’est pas dirigé une intention (par exemple un réflexe). Pour expliquer mon action à quelqu’un je ne peut